UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Déclarations de 2004 à mi 2007


Faire évoluer le niveau de vie des retraités


Les Unions Confédérales de Retraités CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et la FGR-FP déclarent être préoccupées par la situation de violence qui s'est développée dans un certain nombre de quartiers défavorisés de notre pays ; actes de violence qu'elles condamnent. Elles estiment qu'il est urgent de lutter contre toutes les discriminations qui excluent particulièrement les plus jeunes et les plus âgés. D'autres choix économiques et sociaux sont nécessaires, basés sur le dialogue social et la négociation.

Par la diversité de leurs actions depuis plus d’un an, les Unions Confédérales de Retraités CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et la FGR-FP ont mobilisé des milliers de retraités sur la question du pouvoir d’achat des retraites (manifestations avec les salariés, rassemblement de retraités auprès des Préfectures et des Conseils généraux, plus de 200 000 signatures de pétitions) sans réponse.

Les dernières revalorisations des pensions n’ont pas fait évoluer le niveau de vie des retraités, elles n’ont pas permis de compenser les nouvelles charges qui pèsent sur eux : augmentation des prélèvements sociaux et fiscaux et augmentation du coût de la vie.

Le projet de loi de finances de la sécurité sociale et les nouvelles mesures prises en matière d’assurance maladie vont encore aggraver cette situation. La décision de laisser 18 euros à la charge du malade lors d’un acte médical au-delà de 91 euros est inadmissible selon les principes de solidarité de la Sécurité sociale. Ce nouveau transfert de la Sécurité sociale vers les mutuelles et/ou les assurés pèsera lourdement dans les budgets des retraités. Pour les plus défavorisés, cela risque même de restreindre l’accès à la santé.

Les Unions Confédérales de Retraités CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et la FGR-FP n’acceptent pas le mépris dans lequel les pouvoirs publics tiennent les retraités. Elles décident :
 De relancer les demandes d’entrevue qu’elles ont déjà faites à plusieurs reprises au Premier Ministre.
 D’interpeller le Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille.
 De rencontrer les responsables des Groupes politiques au Parlement.

Enfin, elles engagent les organisations syndicales départementales à rencontrer les élus locaux pour leur faire part de la situation.

Paris, le 28 novembre 2005