UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

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CFDT Retraités Gers

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CFDT Retraités Gers (UTR)

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BONNE ANNÉE 2024. Que nos engagements puissent contribuer à faire reculer l’obscurantisme et le conspirationnisme.

Calendrier

Le jour des bureaux ou des conseils tout salarié ou retraité pourra être accueilli, une permanence sera tenue pour donner des informations sur les droits et la préparation du dossier retraite.
Calendrier des réunions du 1er semestre 2024 :
Bureaux : , 19/03/2024,28/05/24,10/09/24,12/11/24
Conseils syndicaux :—, 02/04/2024,18/06/24,17/09/24,19/11/24

Visite au préfet du Gers

Logement, déserts médicaux, fin de vie : les doléances des retraités de la CFDT du Gers

Les militants de la CFDT retraités du Gers.
Les militants de la CFDT retraités du Gers. CFDT retraités 32

Publié le 08/04/2024 à 18:31
La rédaction du Gers

Une délégation de la CFDT retraités du Gers composée de quatre militants a récemment rencontré Julie David, directrice de cabinet du préfet du Gers. Plusieurs points étaient à l’ordre du jour lors de cette réunion : "la nécessité de développer la diversité de logement des séniors dans le Gers", "les déficits abyssaux de la quasi-totalité des Ehpad publics du département", "la problématique des déserts médicaux" et le sujet de la fin de vie. Les militants de la CFDT ont défendu à cette occasion "le droit pour chaque citoyen d’être acteur de sa fin de vie", ainsi que "le droit pour tous les citoyens d’avoir accès à des soins palliatifs".

Dans leur communiqué publié ce lundi, les militants concluent : "Le Gouvernement semble privilégier une politique de maintien à domicile des personnes âgées, pourquoi pas ! Mais les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre. À quand une loi grand âge, promise par le président de la République en 2017".

Un militant engagé nous a quitté.

Carnet noir : Richard Tourisseau, conseiller municipal de Saint-Clar, est décédé

Richard Tourisseau. Photo Gilles Nicoud

Richard Tourisseau, conseiller municipal et directeur d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) durant trente ans, est décédé mardi à l’âge de 70 ans. Patrice Etienne, secrétaire de la section socialiste de Saint-Clar, et Michaël Aurora, conseiller départemental du Gers, ont souhaité lui rendre hommage ? : « ?Tous ceux qui ont connu Richard Tourisseau peuvent témoigner qu’il était homme de conviction et de caractère. Enfant de la République laïque, il ne transigeait pas sur ses valeurs. Il ne se contentait pas de les proclamer, il les faisait vivre au quotidien dans son parcours professionnel comme dans ses engagements militant et associatif ? ».

Richard Tourisseau a débuté sa carrière dans la fonction publique territoriale en 1976 en tant que gardien de gymnase, puis chef de service des sports. En 1983, il intègre l’Ecole nationale de santé publique et devient directeur d’Ehpad. Il finira sa carrière comme responsable du groupement des Ehpad publics du Val de Marne qui comprend aujourd’hui 13 établissements pour personnes âgées dépendantes. « ?Ce parcours exceptionnel témoigne d’une intelligence aiguë et d’une fibre sociale et humaniste qui ne le quittera jamais ? ».
Militant socialiste

Pendant plus de vingt ans, il a été membre du conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) hospitalière. Son président, Philippe Laurent, a salué sa mémoire au nom des membres du CSFPT ? : « ?Il lui tenait à cœur de préserver les intérêts légitimes des employeurs territoriaux et hospitaliers ainsi que des affiliés, actifs et retraités ? », souligne Philippe Laurent. Son entrée au CSFPT avait permis de l’associer aux réflexions sur le régime de retraite des fonctionnaires territoriaux.

Responsable syndical et militant socialiste, il fut conseiller municipal puis adjoint au maire de Saint-Clar, où il avait des attaches familiales. En 2021, il devient président de la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).
« ?La justice sociale, l’égalité et la solidarité étaient ses vertus cardinales, ajoutent Patrice Etienne et Michaël Aurora. La probité, l’honnêteté et la droiture étaient les principes qui guidaient sa vie et sa conduite. Apprécié par ses amis, respecté par ses interlocuteurs, redouté pour son sens de la repartie par ses contradicteurs, Richard Tourisseau pouvait se montrer âpre quand il s’agissait de défendre ses idées. Il ne mâchait pas ses mots, il ne cherchait pas à plaire. Il le faisait avec la sincérité et la flamme de ceux qui ont l’esprit libre et droit. Nos pensées et notre affection vont à sa famille et à ses proches avec qui nous partageons une immense peine ? ».

Ce qui change en 2024

Beaucoup de changements interviennent à partir du 1er janvier 2024. Nous avons sélectionné la revalorisation des pensions, l’impôt sur le revenu, les aides financières pour la rénovation énergétique des logements, pour l’adaptation du logement des personnes de plus de 70 ans ou de 60 à 69 ans en perte d’autonomie et la réhabilitation des logements notablement dégradés.

Notre sélection ne présente pas toutes les nouveautés. Vous pouvez découvrir la liste complète sur le site du ministère de l’Économie et des Finances.
Les retraites de base augmentent de 5,3 %

Comme l’avait annoncé la CFDT Retraités, les pensions de retraites augmentent de 5,3 % au 1er janvier (voir Les pensions de retraite augmentent de 5,3% dès janvier 2024).

Cette revalorisation est effective sur les pensions versées au titre du mois de janvier 2024 (voir Calendrier 2024 du versement des retraites).

Sont concernées les retraites de base versées par : Cnav, Carsat et MSA, État (SRE) et CNRACL, Ircantec (complémentaire des contractuels du public), régimes spéciaux (EIG, SNCF…), indépendants (SSI), etc.

Les pensions des régimes complémentaires Agirc-Arcco, ainsi que le régime additionnel Rafp des fonctionnaires, ne sont pas visées car ces régimes disposent de leurs propres règles de revalorisation.

Les prestations suivantes bénéficient également de la revalorisation de 5,3 % :

la retraite de réversion 61 La réversion des retraites sécurité sociale Cnav-Carsat, MSA ;
l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) qui passe à 1 012 euros (1 571 pour un couple) 23 L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ;
l’allocation de solidarité aux vieux travailleurs salariés, secours viager et allocation aux mères de famille et majoration ;
l’allocation veuvage 65 L’allocation veuvage avant la retraite de réversion.

Le barème de l’impôt sur le revenu revalorisé

Les tranches du barème de l’impôt sur le revenu (imposition des revenus 2023 en 2024) sont relevées de 4,8 %. Plusieurs seuils sont également relevés dans les mêmes proportions. L’abattement de 10 % sur les pensions de 2023 devrait être porté à 442 euros minimum par pensionné et à 4 321 euros maximum par foyer, contre 422 euros et 4 123 euros en 2023 (revenus de 2022).

Le montant annuel des retraites de base n’ayant progressé en 2023 que d’environ 3 %, l’impôt dû devra donc légèrement baisser et aucun retraité non imposable ne le deviendra du fait des revalorisations des pensions. Par ailleurs, les prestations ou les aides déterminées en fonction du RFR (revenu fiscal de référence) ne devraient pas être remises en cause.

Bien entendu, cette situation ne s’applique qu’aux foyers fiscaux qui n’ont pas changé de situation familiale en 2023 et dont les revenus autres que les pensions (conjoint salarié ou indépendant, revenus locatifs ou financiers, etc.) n’ont pas évolué plus que les tranches du barème.

Le simulateur du calcul de l’impôt 2024 L’administration fiscale a mis en ligne son simulateur de calcul de l’impôt 2024 sur les revenus de 2023.

MaPrimeRénov’ évolue

En 2024, la prime pour la rénovation énergétique des logements du parc privé, dite MaPrimeRénov’, évolue. Pour accélérer les rénovations d’ampleur, un parcours unique est mis en place, avec un accompagnement et un meilleur financement, avec des taux de subvention pouvant atteindre 90 % pour des montants de travaux allant jusqu’à 70 000 euros.

À compter du 1er juillet prochain, les propriétaires de maisons classées F et G (passoires thermiques) ne pourront plus avoir accès à la rénovation par geste, et seront obligatoirement orientés vers une rénovation d’ampleur.

Pour plus d’information :
Communiqué de presse de l’Anah
Le guide des aides financières en 2024 par France Renov’

Décès de Jacques Delors :

28 DÉCEMBRE 2023
DÉCLARATION DE
LA COMMISSION EXÉCUTIVE DE LA CFDT
L’Europe et la CFDT perdent un ami
C’est avec une grande tristesse que la CFDT a appris le décès de Jacques Delors. La CFDT
perd un des siens.
Jacques Delors était beaucoup plus qu’un compagnon de route pour la CFDT. Tout au
long de son parcours d’une richesse incroyable, fait d’engagements et de convictions,
il est resté fidèle à la CFDT, fervent militant de ses valeurs sociales et humanistes.
Adhérent de notre organisation depuis 1945, il a été un artisan précieux de la création de la
CFDT en participant aux travaux et à la réflexion de la revue Reconstruction. Il milite alors
pour la déconfessionnalisation du syndicalisme chrétien, pour une orientation sociale-
démocrate faisant du dialogue social en entreprise la pierre angulaire de l’action syndicale.
Embrassant une carrière politique, il est élu député européen à la fin des années 1970. Il
devient ministre en 1981 puis président de la Commission européenne en janvier 1985, où il
assurera trois mandats, jusqu’en janvier 1995.
En 1992, la CFDT adopte son « Manifeste pour l’Europe » lors de son congrès de Paris, le
premier après la chute du mur de Berlin. À cette occasion, Jacques Delors accepte de
s’exprimer devant les congressistes. Ses propos marquent encore nos esprits : « La France
apporte à l’Europe sa propre personnalité, ses acquis, ses qualités, et bien entendu aussi ses
faiblesses, mais elle ne risque pas d’être diluée dans l’ensemble européen ». Pour Jacques
Delors, comme pour la CFDT, l’Europe doit être l’exemple d’une synthèse réussie entre
progrès social et avancées économiques, un choix d’ambition, social et de solidarité, au
service de ses citoyens.
La CFDT salue le parcours de militant de Jacques Delors, son engagement public
constant, et sa détermination à faire de l’Europe un espace de dialogue, de paix et de
solidarité

La boîte à outils du CNR Santé

Le Conseil national de la refondation (CNR), début mai, a restitué les débats des ateliers santé. Ces derniers ont eu lieu sur tous les territoires avec la participation des militants de la CFDT Retraités qui ont formulé des propositions pour chaque thème.

« Notre système de santé traverse une crise sans précédent, des changements profonds sont nécessaires pour redonner du sens au travail des soignants, rendre les métiers plus attractifs et en finalité permettre à tous d’accéder à la santé », affirme le ministre de la Santé. Il annonce la poursuite de la démarche « CNR Santé » avec quatre objectifs pilotés par les agences régionales de santé (ARS) : décliner la feuille de route, accélérer le déploiement des projets, organiser l’information sur l’offre de soins, la prévention, et poursuivre les remontées sur les blocages.
Des expérimentations innovantes sur le terrain

Un service infirmier d’orientation en soutien au Centre du Samu. Des infirmiers libéraux en astreinte, à la demande du SAMU/SAS, se rendent au domicile de l’appelant afin d’évaluer la situation et de déclencher une téléconsultation si nécessaire. Porté par l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) infirmiers libéraux, en partenariat avec le Centre 15 du CHU de la Loire et l’ensemble des adhérents à l’URPS infirmiers, ce service s’inscrit pleinement dans le fonctionnement du Service d’accès aux soins (SAS).

Un concept de guichet unique avec l’accueil personnalisé de Présence médicale 64, dans les Pyrénées-Atlantiques, copiloté par l’ARS et le conseil départemental. Ce collectif facilite l’installation des médecins généralistes, dans leurs projets professionnel et personnel.
Passer des intentions aux actes

Plusieurs propositions de loi visant un meilleur accès aux soins reprennent des propositions du « CNR Santé » comme le rattachement automatique des soignants aux communautés professionnelles territoriales de santé, la participation des cliniques privées à la permanence des soins, la création de la fonction « infirmier référent ».

Un amendement ouvre, dès la deuxième année d’étude, la possibilité pour les médecins de signer des « contrats d’engagement de service public » prévoyant une allocation mensuelle contre un engagement dans un désert médical ou une option santé dans les lycées.

Le vote de la loi sur la régularisation de l’installation des médecins rencontre toujours autant d’obstacles.
Des CNR départementaux doivent se mettre en place en associant les acteurs locaux et en s’appuyant sur les structures existantes. La CFDT reste mobilisée pour revendiquer une politique de santé de qualité accessible à tous et restera vigilante sur la mise en œuvre de la feuille de route du ministre de la Santé.

[Danielle Rived

Le service d’accès aux soins (SAS)

Ce nouveau modèle de prise en charge des patients a pour objectif de répondre à la demande de soins vitaux, urgents et non programmés de la population partout et à toute heure, grâce à une chaîne de soins lisible et coordonnée entre les acteurs de santé de l’hôpital et de la ville d’un même territoire. Après une phase pilote menée par 22 SAS dans 13 régions différentes, une généralisation progressive est prévue en 2023.

La feuille de route du ministère de la Santé

Garantir à tous les Français souffrant d’une affection de longue durée un accès à un médecin traitant. Redonner du temps médical, du temps soignant en ville comme à l’hôpital ; permettre sur tout le territoire, la permanence des soins, améliorer la qualité de vie à l’hôpital et stabiliser les équipes. Former mieux et plus de soignants ; tourner le dos à la logique comptable qui a pu aboutir à une forme de rationnement des soins. Garantir l’accessibilité à la santé à tous les citoyens quelles que soient leurs ressources ; faire de 2023 une année importante pour la recherche et l’innovation.

Un lien pour comprendre la réforme

https://www.cfdt-retraités.fr/Comprendre-la-reforme-des-retraites

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Passation CFDT : Marylise Léon, une figure centrale « qui connaît toute la maison »

Négociatrice de premier plan et appréciée pour sa franchise, celle qui doit succéder à Laurent Berger devrait poursuivre sa ligne

A la CFDT, attendez-vous peut-être à un changement de « style », mais pas de « ligne », a prévenu Laurent Berger dimanche 18 juin sur France Inter. Marylise Léon, qui lui succède ce mercredi 21 juin à la tête du premier syndicat de France, n’a pas pour projet d’envoyer balader tout ce qui a été accompli ces dernières années, et pour cause : depuis 2018, cette chimiste de formation, spécialiste des enjeux de sécurité au travail, est la numéro 2 de la confédération. Le bilan de Laurent Berger, c’est donc aussi le sien.

Entrée à la fédération de la chimie en 2008 alors qu’elle travaillait auparavant dans un cabinet d’expertise au service des représentants du personnel, Marylise Léon s’est vite imposée à la CFDT comme une négociatrice de premier plan, et une figure incontournable. « Elle connaît toute la maison », relève Luc Mathieu, secrétaire national chargé des politiques économiques et des politiques de rémunération. En interne comme en externe, les mêmes compliments reviennent : « calme », « directe », « connaît ses dossiers ».
Quelques travaux identifiés

Quand on la rencontre dans un café à deux jours de sa prise de fonction et autant de pas du siège de la CFDT, dans le quartier de Belleville à Paris, elle aussi parle du syndicat comme d’une « maison ». En l’occurrence « très cohérente, qui a traversé des épreuves ». Si Marylise Léon ne compte pas la rénover de fond en comble, elle a déjà identifié quelques menus travaux. Dans la droite ligne de son prédécesseur, elle veut « remettre les questions de travail au premier plan », en interpellant les employeurs qui « doivent comprendre qu’on a changé d’époque. Plutôt que de se plaindre en disant “on n’arrive pas à recruter”, ils doivent se demander quoi mettre en place dans l’entreprise pour donner envie aux gens de venir bosser pour eux ». Elle veut ouvrir des négociations sur le compte épargne temps universel, un projet de la CFDT devenu promesse de campagne, ou plutôt slogan, chez Emmanuel Macron. « Je ne vois pas encore complètement ce qu’ils mettent derrière », souligne-t-elle, méfiante.

Parmi ses autres priorités, elle cite « les enjeux de transformation écologique et climatique », en relevant qu’« on a un mur devant nous et il va falloir embarquer tous les travailleurs », mais aussi une « transformation interne » de la CFDT. « L’objectif est qu’en 2026 on ait des éléments de fonctionnement internes qui font qu’on est plus efficaces, plus proches des travailleurs. » Comme la CGT, la CFDT se demande comment créer le contact avec les millions de travailleurs qui n’ont jamais ou presque jamais l’occasion de discuter avec un syndicaliste.
« Elle ne tourne jamais autour du pot »

Et puis, il y a l’intersyndicale. Là aussi, Marylise Léon recueille des éloges, après avoir été une des chevilles ouvrières de cette alliance qui s’est soudée contre la réforme des retraites ces derniers mois. Le soir après les manifestations, au siège de l’un ou l’autre syndicat où se réunissaient les différentes organisations, elle représentait la CFDT auprès des médias avec Yvan Ricordeau, le secrétaire national chargé des retraites, qui doit être désigné secrétaire général adjoint ce mercredi 21 juin. « Elle ne tourne jamais autour du pot », relève Benoît Teste, le secrétaire général de la FSU, qui vante sa « franchise » et son « honnêteté ». Des qualités qui ne seront pas superflues les prochains mois, quand les huit organisations syndicales vont s’atteler à élaborer des propositions communes sur plusieurs thématiques comme les salaires, les conditions de travail ou la démocratie sociale.

Manifestation du 15/03/2023.

Réforme des retraites : la jeunesse en première ligne pour le 8e acte dans le Gers.
L’intersyndicale appelait à une huitième journée de mobilisation partout en France ce mercredi 15 mars. À Auch, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ont défilé avec la présence de nombreux jeunes dans le cortège.

Le rendez-vous était donné au rond-point des Justes, dans le chef-lieu du Gers. Petit à petit, les manifestants se sont rassemblés et ont fait le tour une fois avant de se diriger vers la Patte d’Oie. Dans le cortège, les revendications restent les mêmes avec une colère qui semble se durcir. Mais, pour ce huitième acte du mouvement, la jeunesse fait grandement partie du cortège auscitain.

Avant le départ, quelques-uns d’entre eux montent au plus près de la rocade pour se faire entendre et montrer leurs pancartes. Au passage de camions, on peut entendre des coups de klaxon, souvent signes de soutien au mouvement. Ces jeunes viennent des lycées Pardailhan, du Garros, d’Alain Fournier à Mirande ou encore de la Cité scolaire du Maréchal Lannes à Lectoure.

"Macron, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue !" entendait-on dans le cortège fourni de 2000 (selon la police) à 4000 (selon la CGT) personnes. À plusieurs reprises, les lycéens prennent la parole au micro. "Les jeunes sont de plus en plus engagés. Nous sommes le futur de demain et il faut que la jeunesse se mobilise dans ces combats sociaux", lance une jeune lycéenne du Garros.
Des établissements scolaires bloqués

Mercredi matin, trois établissements scolaires ont été bloqués par des centaines de jeunes lycéens. C’est le cas des deux lycées publics auscitains ainsi que celui d’Alain Fournier à Mirande. "À Pardailhan, c’est assez rare qu’il y ait autant de jeunes mobilisés, on était entre 100 et 150 à bloquer en partie l’entrée", soulève Louis, 17 ans.

Cette présence fait plaisir aux personnes présentes dans la manifestation. Gilles Rosset, militant au syndicat Sud/Solidaires, réagit avec joie. "On voit que ça ne désemplit pas et on est même rejoints par la jeunesse et ça, c’est une fierté. Cette convergence fait du bien. Nous étions quelques-uns à être venus à Pardailhan lors de leur blocage et nous nous sommes rendus, ensemble, à la manifestation". Du côté du Garros, ils étaient quelques dizaines à occuper les entrées du lycée. Des incidents ont eu lieu puisqu’un groupe d’une "vingtaine de jeunes a foncé assez violemment" sur les jeunes qui bloquaient. Des lunettes ont été cassées, des élèves choqués et des points de suture ont dû être faits à un lycéen touché légèrement.

De nombreux professeurs et élèves de la Cité scolaire du Maréchal Lannes ont aussi fait le déplacement. Grandement mobilisé depuis la mi-janvier, un collectif s’est même créé avec des assemblées générales qui se tiennent régulièrement et même une caisse de grève mise en place. Le collectif, plus motivé que jamais, entend bien poursuivre la grève et annonce "refuser de surveiller les épreuves de spécialités du bac la semaine prochaine". L’un des professeurs explique : "On ne le fait pas pour pénaliser les terminales mais on le fait pour tout le monde, parce que cette réforme est injuste".
"Nous serons là jusqu’au retrait"

Les enseignants ne sont pas les seuls à vouloir poursuivre la mobilisation. Les lycéens tiendront prochainement une assemblée générale pour discuter des suites du mouvement. Ils annoncent dès maintenant leur présence devant le Garros demain matin mais ne connaissent pas encore la forme de ce regroupement. L’intersyndicale, elle, donne deux rendez-vous dans les prochains jours. Le premier, ce jeudi 16 mars à partir de 17h, place de la Libération à Auch. "Le vote de la loi peut intervenir dès ce jeudi après-midi au Sénat et à l’Assemblée. Les syndicats du Gers appellent tous les opposant.es à la réforme à se rassembler", lisait-on sur les tracts distribués dans le cortège.

Dans le cortège, on pouvait entendre au micro : "Cazeneuve, attention, si tu continues, il va faire tout noir". Une chanson similaire était entonnée à destination du sénateur (Union Centriste) Alain Duffourg qui a finalement voté pour le texte de réforme des retraites le week-dernier (après avoir voté contre l’article 7 quelques jours plus tôt). Des paroles qui peuvent laisser penser à des coupures d’électricité pour le sénateur centriste et le député Renaissance Jean-René Cazeneuve.

Le ton est donné, les militants ne comptent pas déserter la rue de suite, d’autant plus que la commission mixte paritaire vient d’approuver le report de l’âge légal de 62 à 64 ans". "Nous serons mobilisés jusqu’au retrait total de cette réforme", indique l’intersyndicale.

Disparition de Frédéric Séve

26 JUILLET 2022

DISPARITION DE FRÉDÉRIC SÈVE

Un immense responsable CFDT nous a quittés

Le décès brutal du Secrétaire national Frédéric Sève, survenu ce lundi 25 juillet plonge toute la CFDT dans une immense tristesse. Nous perdons un responsable national de grande qualité, un militant infatigable qui se sera battu pour plus de justice sociale pour tous les travailleurs du public et du privé, et un ami.

Professeur de sciences économiques et sociales, Frédéric s’est très vite engagé au Sgen CFDT. Il est devenu Secrétaire général de la fédération en 2012 avant d’intégrer la Commission exécutive de la Confédération en 2016. Responsable du dossier des retraites, il n’a cessé ces dernières années de lutter avec conviction et persévérance pour rendre le système plus juste. ll fut également le grand artisan de l’alliance de la CFDT avec une soixantaine d’organisations dans le Pacte du pouvoir de vivre.

Sans jamais se départir d’un humour qu’il maniait avec délice, Frédéric a contribué par ses combats, ses convictions et ses valeurs à porter très haut la voix de la CFDT. Adhérents, militants, responsables régionaux, fédéraux, nationaux, nous lui en sommes tous extrêmement reconnaissants. Nous pensons à sa famille et à ses proches et garderons à jamais le souvenir du sourire qu’il arborait en juin dernier à la tribune du congrès de Lyon, durant lequel il a co-porté la résolution, lors de sa brillante réélection.

La CFDT est solidaire des Ukrainiens

La CFDT condamne fermement l’attaque militaire menée par la Fédération de Russie contre l’Ukraine. La CFDT a exprimé, et continue de le faire, sa solidarité à l’égard des Ukrainiens et du mouvement syndical ukrainien.

L’Ukraine connait le bruit des bottes russes. Prenant appui sur des affirmations mensongères et une lecture tronquée de l’histoire, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a lancé une offensive militaire et envahi le pays le 24 février. Une opération militaire considérée comme la plus importante qu’ait connue l’Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Trois jours plus tôt, il avait reconnu l’indépendance des deux régions séparatistes ukrainiennes. Cette attaque sans précédent constitue une agression totalement injustifiée qui foule au pied le droit international et menace gravement la sécurité en Europe.

« Le respect du droit international, de la démocratie et de la liberté n’ont pas résisté à l’autoritarisme du leader russe et à sa manipulation de l’histoire », déclare la CFDT le 22 février. « L’agression – injustifiée et injustifiable – de ce pays démocratique et souverain puis le déclenchement de la guerre par la fédération de Russie ont plongé le monde dans l’effroi ».
La CFDT condamne fermement cette attaque militaire

La CFDT condamne fermement cette attaque militaire et dénonce sans équivoque celles et ceux qui la nient ou en minimisent la portée. « Elle exprime toute sa solidarité et tout son soutien au peuple et aux syndicalistes ukrainiens », écrit Yvan Ricordeau, secrétaire national, le 1er mars dans Syndicalisme Hebdo. La CFDT salue aussi le courage des manifestants russes qui bravent l’interdiction des autorités et se rassemblent pour dénoncer la guerre.

Comme le demandait la CFDT, la France et l’Europe appliquent des mesures très sévères à l’encontre du régime russe au sein des institutions internationales, Union européenne et ONU en tête. Des mesures que les États-Unis ont prises également mais, plus surprenant, la Suisse et Monaco.

Pour la Confédération, « L’invasion de l’Ukraine nous fait rentrer dans une nouvelle ère qui requiert plus que jamais une unité européenne sans faille. La réponse européenne pour venir en aide aux Ukrainiens et les sanctions imposées au régime de Vladimir Poutine vont dans le bon sens. La CFDT salue ce sursaut européen face à la menace que représente la politique de Poutine et appelle les états membres à consolider cette posture en restant unis ».
Des initiatives multiples pour soutenir la population ukrainienne et défendre ses droits fondamentaux

La CFDT demande également aux gouvernements européens une solidarité sans faille avec les Ukrainiens, enfants, femmes et hommes, contraints de fuir la guerre en leur offrant l’asile et en les accueillant dans le respect et la dignité. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au 3 mars, plus d’un million de personnes avaient quitté le pays pour trouver refuge surtout en Pologne, en Roumanie, en Hongrie et en Moldavie. En France, plusieurs villes accueillent ces réfugiés.

Dès le début des hostilités, la CFDT s’est inscrite dans toutes les initiatives visant à soutenir la liberté et l’intégrité de l’Ukraine. Elle se mobilise avec la société civile française et européenne pour soutenir la population ukrainienne et défendre ses droits fondamentaux. Et avec la Confédération européenne des syndicats, pour la promotion de la paix et une sortie du conflit armé avec une réponse politique, diplomatique et négociée. Elle appelle à participer aux différentes mobilisations pour la paix, organisées dans toute la France.

La CFDT a répondu à l’appel à contribution au fonds de solidarité de la Confédération syndicale internationale (CSI) qui vise à soutenir les travailleurs ukrainiens et les deux organisations syndicales ukrainiennes membres de la CSI, la Fédération des syndicats de l’Ukraine (FPU) et la Confédération des syndicats libres de l’Ukraine (KVPU). Elle invite, via vos organisations ou à titre individuel, à contribuer à ce fonds pour soutenir la population ukrainienne.
Jean-Pierre Druelle

Pour soutenir la population ukrainienne Faites un don dès maintenant pour soutenir la population ukrainienne : Soutenez l’appel de fonds urgent de la CSI.

Pour en savoir plus Communiqué de presse CFDT n°7 du 22 février 2022 : Ukraine : défendre la paix

Communiqué de presse CFDT n° 8 du 25 février 2022 : Ukraine : tout mettre en œuvre pour arrêter la guerre
Confédération européenne des syndicats : Invasion russe : Les syndicats ukrainiens et la CES se mobilisent

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infos sur la bientraitance

N° 60 du 9 février 2022
DESTINATAIRES :
UTR, URR et UFR, aux membres du bureau UCR, aux assistants et chargés de mission UCR
Pour information à la Confédération, aux fédérations et URI, Ferpa
Déclaration du bureau de la CFDT Retraités
Pour la bientraitance : le dialogue s’impose
Le bureau de la CFDT Retraités s’est réuni les 8 et 9 février 2022.
De nombreux sujets ont été évoqués. Parmi eux le pouvoir d’achat, une priorité pour la CFDT
Retraités, mais aussi l’accompagnement du grand âge qui nécessite une loi.
Ces dernières semaines ont remis en lumière les conditions intolérables d’hébergement et
d’accompagnement de personnes âgées au sein d’Ehpad. De nombreux rapports dont celui de la
Défenseure des droits faisaient déjà état de situations existantes et appelaient à respecter les
personnes âgées à domicile et dans les Ehpad qu’ils soient commerciaux, publics ou associatifs.
Pour la CFDT Retraités les faits rapportés dans le livre « Les Fossoyeurs » en matière de
maltraitance et de détournements financiers sont inacceptables et condamnables. Il ne s’agit pas
d’en faire une généralité, au point d’aggraver la faible attractivité des Ehpad pour les personnes
âgées, les familles et les métiers du grand âge. Les nombreuses propositions des différents rapports
sur l’accompagnement des personnes âgées n’ont pas été prises en compte, ni celles des
organisations syndicales, ni celles des conseils de la vie sociale (CVS). La seule dénonciation est
mortifère à l’heure où 340 000 emplois sont à pourvoir d’ici 2030 dans les métiers du grand âge.
S’il y a depuis des années consensus pour reconnaître le manque de personnel, les réponses à
apporter vont au-delà.
D’autres éléments sont à prendre en compte : la prévention, les conditions de travail, la formation
initiale et continue, la gestion du personnel par la direction et la formation de cette dernière.
Par ailleurs, tous les acteurs de la vie sociale, les familles, les résidents et l’équipe pluridisciplinaire
ont toute leur place dans le conseil de la vie sociale, instance obligatoire dans les Ehpad. Le CVS
est un des moyens de promouvoir la bientraitance, le respect et le bien-être de la personne.
La CFDT Retraités demande que le CVS soit mieux reconnu, renforcé par un apport extérieur et
puisse évoluer avec des nouvelles missions et responsabilités.

<<< info ARS sur le covid long>>>

https://www.xn--cfdt-retraits-mhb.fr/IMG/pdf/2021_12_13_cp_covid_long.pdf

Étude sur le prix des EHPAD}

Seul un résident en Ehpad sur quatre peut payer l’intégralité des frais d’hébergement. Sollicités au nom de l’obligation alimentaire, les enfants, voire les petits-enfants découvrent l’absence d’assurance dépendance obligatoire et universelle.

Environ 75 % des résidents en Ehpad ont des ressources inférieures au coût de leur hébergement. Ils peuvent solliciter leurs proches mais aussi liquider leur patrimoine financier et immobilier. Mais lorsque cela ne suffit pas, si les enfants ne s’entendent pas entre eux sur le soutien à apporter, si le patrimoine est insuffisant ou non disponible, si le conjoint habite le domicile familial, etc., le résident se trouve dans une impasse financière. Il est alors amené à demander le bénéfice de l’aide sociale à l’hébergement (ASH). Mais il s’agit de la seule aide sociale qui n’intervient qu’après la solidarité familiale.

Le conseil départemental paye la différence entre le tarif de l’établissement et la somme des ressources personnelles du résident, de son conjoint et des apports de ses obligés alimentaires.
Le département devra récupérer la totalité de l’ASH versée sur l’actif net de la succession et les donations. Cette récupération intervientau premier euro sans franchise ni plafonnement. Le département prend une hypothèque sur les biens immobiliers.
Si l’ASH permet à des personnes modestes d’accéder à un Ehpad, elle est fortement critiquée. Elle oblige à solliciter les enfants et leurs conjoints, voire les petits-enfants, ce qui s’avère une source de conflits entre eux et leur interdit de laisser un héritage même modeste. Ces contraintes peuvent même amener à renoncer à l’entrée en Ehpad.
Les propositions de la CFDT Retraités

Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) s’est réuni en juillet. La CFDT Retraités a formulé ses propositions :
 appliquer une franchise sur la récupération sur succession, ce qui reviendrait à les supprimer pour les personnes les moins aisées ;
 remplacer cette récupération par une taxation faible des héritages et donations (1 %). L’héritage étant une source d’augmentation des ressources, il paraît juste de faire jouer la solidarité ;
 harmoniser les conditions de récupération de toutes les aides sociales sur les successions, les donations et les assurances vie (minimum vieillesse). Faire appel à la solidarité familiale peut s’entendre, mais la protection sociale repose sur la solidarité de tous. Au même titre que l’APA, les frais d’hébergement pourraient être pris en charge de manière universelle. Les résidents pourraient, dans ces conditions, s’acquitter d’un forfait hospitalier (le Haut Conseil suggère 26 euros par jour pour le gîte et le couvert).

Le débat sur le 5e risque est ouvert. C’est l’occasion pour la CFDT Retraités de demander l’intégration de l’ASH dans ce risque, que l’aide devienne une prestation de la protection sociale.

François Jabœuf

Nouvelle de la CFDT retraité :

La CFDT Retraités débarque sur Facebook

Selon plusieurs études et notre enquête sur les outils numériques et la circulation de l’information, Facebook serait le réseau social préféré des seniors.

Facebook est aujourd’hui utilisé par un nombre très important de nos militants, adhérents, sympathisants et salariés qui disposent de comptes personnels sur lesquels ils peuvent publier ou partager des contenus avec leurs « amis » qui composent ainsi leur « communauté ».

Mais Facebook permet également aux personnes morales (comme un syndicat) de créer des « pages » qui sont différentes des « profils » réservés aux personnes physiques.

C’est pourquoi, nous avons créé une page Facebook pour la CFDT Retraités : www.facebook.com/CFDTRetraitesUCR

Ces pages permettent d’avoir une communication « institutionnelle » où notre entité CFDT peut fédérer sa « communauté ».

La force de notre compte auprès des retraités et futurs retraités viendra du nombre de « j’aime » de nos adhérents et sympathisants.

D’où l’intérêt pour chaque adhérent d’en faire la promotion auprès de ses « amis » ayant un compte Facebook.

Vous trouverez sur la page Facebook une vidéo de présentation à partager.

Notre compte Facebook s’ajoute à notre compte Twitter et accentue notre présence sur les réseaux sociaux.

Bien cordialement.

Jean-Pierre Druelle, secrétaire national

L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) en établissement

Elle finance une partie du tarif dépendance de l’établissement médico-social : Ehpad et unité de soins de longue durée (USLD). Le tarif dépendance recouvre l’intégralité des prestations d’aide et de surveillance nécessaires à l’accomplissement des actes de la vie courante.
Il faut être âgé d’au moins 60 ans et en perte d’autonomie rattaché à l’un des groupes Gir 1 à 4. Le Gir 1 vise les personnes confinées au lit ou au fauteuil dont les fonctions mentales sont gravement altérées et qui ont besoin d’une présence indispensable et continue d’intervenants. Le Gir 4 vise les personnes qui ont besoin d’aide pour la toilette, l’habillage, les repas…
L’APA est accordée quel que soit le montant des revenus. Si ceux-ci sont inférieurs à 2 479,44 euros par mois, seul le tarif Gir 5-6 (faible dépendance) est exigé. Au-delà, il est fonction du niveau du Gir. Ces tarifs sont fixés par chaque conseil départemental.
Après le décès du bénéficiaire, l’APA n’est pas récupérable, ni sur la succession, ni auprès d’un légataire ou d’un donataire.

L’aide sociale à l’hébergement (ASH) en établissement

Elle permet de prendre en charge tout ou partie des frais liés à l’hébergement d’une personne âgée en Ehpad ou en USLD. Ils doivent disposer de places habilitées à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale.
Il faut être âgé d’au moins 60 ans et avoir besoin d’aide pour effectuer les actes de la vie courante (se lever, prendre les repas…).
Chaque conseil départemental a son propre règlement d’aide sociale qui régit aussi l’ASH. Elle est accordée en fonction des ressources de la personne âgée, ainsi que de la personne avec laquelle elle vit en couple et de ses obligés alimentaires.
La personne doit reverser 90 % de ses revenus (allocation logement comprise) à l’établissement. Les 10 % restants sont laissés à sa disposition (minimum 108 euros par mois).
L’ASH est une aide sociale récupérable sur la succession de la personne à son décès et sur les donations effectuées jusqu’à 10 ans avant la demande ou après celle-ci.

L’obligation alimentaire

Le Code civil impose une obligation alimentaire entre les descendants et les ascendants dans le besoin en proportion de leurs possibilités. Il s’agit des enfants, y compris adoptés, envers leurs père et mère, grands et arrière-grands-parents, et réciproquement. Sont également concernés les gendres et belles-filles mais l’obligation s’éteint avec le décès de celui des époux qui établissait le lien d’affinité. Ce sont les obligés alimentaires. Les conjoints mariés ont un devoir de secours l’un envers l’autre qui doit se mettre en œuvre avant le recours aux enfants.
Lorsque les revenus d’une personne ne sont pas suffisants pour acquitter le coût de l’hébergement, le département se retourne vers les obligés alimentaires avant d’accorder l’ASH. L’aide de la collectivité n’est mise en œuvre qu’après avoir fait appel aux solidarités familiales. Les montants versés à l’Ehpad au titre de l’obligation alimentaire peuvent être déduits de leurs revenus imposables et ils ne sont pas imposables pour le bénéficiaire disposant de faibles revenus.

La tarification ternaire d’un séjour en Ehpad

Cette tarification est composée de trois tarifs journaliers correspondant à trois budgets distincts au sein de chaque établissement : les soins, la dépendance et l’hébergement.
Le forfait soins peut être partiel, les résidents continuent à s’acquitter de leurs frais médicaux personnels, comme à domicile, remboursés par la Sécurité sociale et la mutuelle. Si le forfait soins est global, les résidents n’ont plus à avancer ces frais à l’exclusion des frais d’optique, de prothèses auditives…
Le tarif dépendance recouvre les prestations d’aide et de surveillance aux résidents ayant perdu tout ou partie de leur autonomie pour l’accomplissement des actes ordinaires de la vie courante. Il est couvert en grande partie par l’Apa. Il y a deux systèmes selon les départements : avec ou sans prise en compte des revenus.
Le tarif hébergement recouvre les prestations d’hôtellerie, de restauration, d’entretien et d’animation de la vie intérieure. Il est à la charge du résident qui peut obtenir l’allocation logement (APL) et l’ASH.
Le résident imposable peut bénéficier d’une réduction d’impôt de 2 500 euros maximum.

Portfolio

Manifestation EHPAD/Aide à domcile 15.03.2018

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Nouveau bureau UTR32

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