UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

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L’Ille-et-Vilaine débat sur comment accompagner la fin de vie


« La mort est le fil rouge de ma vie » écrit Gabriel Ringlet. « Mais comment la vivre, cette mort ? » Accompagner la fin de vie est un vrai sujet de société. Pas étonnant que près de 250 personnes aient répondu, le 23 octobre 2012, à l'invitation de la Commission santé-autonomie de la CFDT Retraités d'Ille-et-Vilaine.

Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Acharnement ? Obstination déraisonnable ? Abandon ? Comment tenir sa juste place ? En fin de vie, la perte de sens est angoissante !

La fin de vie c’est aussi une question de société. Notre espérance de vie augmente. Mais les soins sont alors plus importants et extrêmement coûteux. Et le nombre de maladies graves ne cesse d’augmenter.

La dignité de l’homme tient à son humanité. La loi cadre les pratiques : soins palliatifs, suicide assisté, euthanasie… Il convient donc d’aider les citoyens à prendre la mesure des enjeux et mieux orienter les personnes confrontées à des situations douloureuses.

Comme repères majeurs, on retiendra que le malade est au centre du soin et que le temps est un chemin de vie. Le respect de la dignité implique le principe de liberté du « je », le principe de responsabilité du « nous », et la dignité inaliénable, qui se manifeste par « je suis ».

Le droit de mourir dans la dignité ne peut pas se réduire à choisir le moment de sa mort. Refuser de provoquer délibérément la mort ne veut pas dire laisser perdurer des situations d’impasse.

Il ne faudrait pas que, sur fond de crise économique, nous prenions le risque de voir « le droit de mourir » se convertir un jour en la nécessité de dégager le terrain, quand le coût de la maladie ou du handicap sera jugé trop lourd.

Extrait du compte rendu de Jean-Luc Blaise

À Rennes, 250 personnes ont suivi les débats sur la fin de vie.