Le Label Rouge
Dans le précédent numéro de Fil Bleu, nous vous proposions d’examiner des marques et labels vers lesquels les consommateurs peuvent aller, car ils possèdent des garanties de certifications protégées par la réglementation française et (ou) européenne. Nous poursuivons aujourd’hui avec le Label Rouge.
Le Label Rouge est né en 1960 par une loi d’orientation agricole, mais le premier logo « Label Rouge » n’est apparu qu’en 1973. En 2006, une nouvelle loi d’orientation agricole l’a rattaché à l’Inao*.
Le Label Rouge atteste que les denrées alimentaires et les produits alimentaires non transformés possèdent des caractéristiques spécifiques qui lui établissent un niveau de qualité supérieure.
Le cahier des charges du Label Rouge relève d’une démarche collective. Tout comme le plan de contrôle, il est validé par l’Inao. Leurs reconnaissances officielles sont faites par un arrêté ministériel. Des notices techniques peuvent définir les critères minimaux à respecter pour les catégories de produits.
Les entreprises qui sollicitent le logo sont auditées plusieurs fois par an, par un organisme certificateur qui vérifie la bonne application du cahier des charges. Des analyses physico-chimiques et microbiologiques sont réalisées régulièrement pour s’assurer de la qualité des produits labellisés. De même, des tests sensoriels sont réalisés par des laboratoires accrédités, des panels consommateurs ou des jurys d’experts, afin de contrôler leur supériorité au niveau sensoriel.
Le Label Rouge est attribué à de nombreux produits de l’agroalimentaire :
– farine et pain, herbes de Provence, fruits et légumes notamment ail rose de Lautrec, miels Provence et Alpes du Sud ;
– œufs et volailles ;
– produits laitiers, emmental, brie, fromage à raclette… ;
– produits de la mer et de l’aquaculture ;
– viandes et charcuteries.
À ce jour, ce label a été attribué à seulement deux denrées étrangères : le saumon d’Écosse et les crevettes de Madagascar.
Georges Goubier
*Inao : Institut national de l’origine et de la qualité
