Loin de traiter de problèmes insolubles dans des discussions désincarnées, la proximité nous impose de rendre compte de la vie, des difficultés, des souffrances et des richesses humaines de nos concitoyens, gâchées par tant d’injustices.

Plus encore sans doute que pour les salariés, la proximité nous permet de prendre en compte des sujets trop souvent ignorés, méconnus, voire moqués dans l’activité syndicale : la vie, l’amour, la mort, la souffrance, la qualité de vie. En un mot, la dignité.
La proximité nous aide enfin à tenir notre « marque de fabrique » : « S’engager pour chacun. Agir pour tous. »

La proximité n’est pas un programme. C’est une façon d’être et de se montrer responsable. Responsable vis-à-vis de celles et ceux qui nous précèdent et dont nous portons le quotidien comme aidant (lire notre dossier).

La proximité est une chance. C’est elle qui nous rend audibles et crédibles pour porter les situations des plus faibles et des autres, et pour lutter contre les dégradations de notre société.

La proximité nous rend libres et engagés vis-à-vis des élus, comme nous allons le faire à nouveau à l’occasion des élections départementales de fin mars.
La proximité s’entretient. C’est elle qui nous permet d’évoluer, et de mieux répondre à ce que vous attendez. C’est le pari que nous faisons à l’occasion de cette enquête de lectorat jointe à ce numéro de Fil Bleu.
Merci de votre proximité !

Michel Devacht, secrétaire général