UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

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19 Modalités d’attribution des trimestres cotisés, assimilés, par majoration…

6 février, 15:11, par Claude (CFDT Retraités)

Le gouvernement attaque tous les chômeurs pas seulement les bénéficiaires de l’ASS. Voici un extrait du site de la CFDT (ici c’est la CFDT Retraités) :
(...) Réinterroger le modèle social, c’est également, d’après Gabriel Attal, « combattre les trappes à inactivité ». Avec une mesure-choc : la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), créée en 1984 et accordée sous certaines conditions aux demandeurs d’emploi ayant épuisé leurs droits à l’assurance chômage. Les 300 000 personnes qui bénéficient actuellement de cette prestation financée par l’État basculeront en partie au RSA… pris en charge, lui, par les départements (qui ont d’ailleurs alerté l’exécutif sur le problème financier que cela leur pose). Au-delà du tour de passe-passe, ce basculement n’a rien d’anodin pour les personnes concernées : au RSA, on ne cotise pas pour sa retraite (alors que l’ASS, elle, donne droit à des trimestres).

« Cette décision, prise sans concertation ni étude d’impact, ouvre un nouveau procès d’intention de la part du gouvernement, estime Olivier Guivarch, secrétaire national en charge des questions d’emploi. Est-ce que la règle veut que demain, on ne cotise plus à la retraite dès lors qu’on bénéficie de la solidarité nationale ? Une fois encore, on s’attaque aux plus précaires plutôt qu’à la pauvreté avec des décisions psychologiquement stigmatisantes vis-à-vis des personnes concernées et catastrophiques sur le long terme en matière de paupérisation de la société. »

Plus généralement, « nous devons aller plus loin dans la réforme de l’assurance chômage », prétend Gabriel Attal – alors même que les partenaires sociaux ont conclu un accord le 10 décembre 2023 sur le sujet et qu’une négociation est en cours à propos de l’emploi des seniors. « Je serai extrêmement attentif à l’évolution de la trajectoire financière de l’assurance chômage. Si cette dernière dévie, je n’hésiterai pas à demander aux partenaires sociaux de remettre l’ouvrage sur le métier, sur la base d’une nouvelle lettre de cadrage. » « Étonnant, rétorque Olivier Guivarch, quand on sait que la dernière lettre de cadrage obligeait les partenaires sociaux à prévoir une ponction de 12 milliards d’euros pour financer France Travail ! » De quoi ralentir sérieusement le désendettement du régime et faire vaciller, à dessein, ladite trajectoire…

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