UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

A. Principes communs


07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents


L’obligation alimentaire résulte d'une loi napoléonienne faisant primer la solidarité familiale sur la solidarité nationale, ou intervention de la collectivité.

Mise à jour :
 ajout dans l’encadré fin du point 1 (9/12/20)
 en téléchargement un exemple de Règlement d’aide sociale (5/3/21)

1. Les fondements légaux de l’obligation alimentaire

L’obligation alimentaire découle du code civil. Cette obligation réciproque trouve son origine dans le lien de parenté qui lie des enfants avec leurs parents et d’autres ascendants qui « sont dans le besoin ». Sont donc concernés les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants appelés souvent « obligés alimentaires ». Cette obligation est étendue aux gendres et belles-filles envers leur beau-père ou belle-mère mais elle s’éteint avec le décès de celui des époux qui établissait le lien d’affinité et le décès des enfants nés de cette union.

Il s’agit d’une obligation réciproque dont le débiteur pourra être totalement déchargé si le créancier a manqué à ses obligations envers lui. Le montant de l’obligation alimentaire est calculée en fonction du besoin de la personne à aider et de la capacité financière de celui ou ceux qui doivent apporter l’aide. Cette obligation est révisable en fonction des besoins d’aide à apporter et de la situation des aidants (baisse de revenus par exemple).

Attention !

D’abord le conjoint

Le devoir de secours envers son conjoint prime sur l’obligation alimentaire découlant de la parenté. En conséquence, selon la jurisprudence, seule l’impossibilité, pour le conjoint de fournir seul les aliments dont son épouse ou son époux a besoin, peut justifier de soumettre les enfants à une participation financière au titre de leur obligation alimentaire.
Toutefois, le conjoint restant à domicile doit pouvoir faire face à ses dépenses courantes. Le montant est égal au moins au montant de l’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées (903 € en 2020).

2. Obligation alimentaire et principe de subsidiarité

Les aides sociales pour l’hébergement des personnes âgées en établissement ne sont accordées que si le demandeur ne peut pas faire face à ses besoins avec ses propres ressources et si celles de ses « obligés alimentaires » ne sont pas suffisantes. Ainsi on fait appel d’abord aux ressources du demandeur puis à celle des obligés alimentaires avant d’attribuer une aide sociale. En d’autres termes, la solidarité de la collectivité n’est mise en œuvre qu’après avoir fait appel aux solidarités familiales.

ATTENTION

Cas des enfants adoptés

Le code civil prévoit que l’adopté (que ce soit par une adoption simple ou par une adoption plénière) doit répondre à l’obligation alimentaire vis-à-vis de ses parents adoptifs s’ils sont dans le besoin. En cas d’adoption simple, il conserve la même obligation vis-à-vis de ses parents biologiques mais cette obligation cesse si l’adopté a été admis en qualité de pupille de l’État ou pris charge par l’aide sociale.

3. Qui décide qu’une personne a besoin de faire appel à l’obligation alimentaire ?

C’est au juge des affaires familiales d’apprécier si la personne qui demande de l’aide est vraiment dans une situation ne lui permettant pas de faire face à ses besoins. Il jugera si cette situation est en lien avec des dépenses importantes qui auraient pu être évitées.

4. Tous les descendants sont-ils concernés ?

Le juge devra prendre en compte la situation (les ressources et les charges) de chaque débiteur potentiel (enfants, petits-enfants, gendre ou belle-fille) afin de définir sa capacité à répondre à la demande d’aide. Ainsi certains pourront être dispensés de cette obligation si leurs propres ressources sont limitées.

Les enfants n’ont pas d’obligation solidaire entre eux. Ainsi un enfant ne peut être tenu de payer la part due par un de ses frères ou sœurs. Si une modification des besoins de la personne âgée ou de la situation d’un ou plusieurs obligés alimentaires survient, le juge des affaires familiales peut être saisi. Il peut alors décider une réduction ou même une décharge de l’obligation alimentaire.

ATTENTION

Les gendres ou belles-filles et l’obligation alimentaire ?

Les gendres et belles-filles doivent contribuer à l’obligation alimentaire sauf si deux conditions sont réunies : le décès (ou le divorce) du conjoint qui créait le lien familial avec la personne âgée et l’absence d’enfant vivant issu de l’union entre le gendre (ou la belle-fille) et le conjoint décédé.

5. Est-ce que chacun des débiteurs doit payer le même montant ?

La réponse est négative puisque le juge apprécie la capacité contributive de chacun des débiteurs en fonction de ses ressources et de ses propres obligations. Il peut même se produire que les besoins de la personne à aider ne soient pas couverts par l’obligation alimentaire si les débiteurs n’ont pas une capacité contributive suffisante.

BON À SAVOIR

Obligation alimentaire et imposition

Les pensions alimentaires versées dans le cadre d’une obligation alimentaire ou d’une décision de justice sont déductibles des revenus soumis à l’imposition à condition que la personne qui en bénéficie ne soit pas comptée comme personne à charge dans le calcul du nombre de parts fiscales.
L’administration fiscale admet que l’ascendant qui est dans un Ehpad et ne dispose que de très faibles ressources ne soit pas imposé des sommes versées directement par les descendants à l’établissement (sans transiter par le compte de l’ascendant) dans le cadre d’une obligation alimentaire.

6. Y a-t-il des cas où l’obligation alimentaire ne peut être demandée ?

L’obligation alimentaire n’est pas accordée dans certains cas où le demandeur a manqué gravement à ses obligations envers l’obligé ou a eu un comportement indigne : abandon de famille, violence… Ce manquement doit être prouvé auprès du juge aux affaires familiales.
De même un enfant né d’un premier mariage n’est pas tenu à l’obligation alimentaire envers le nouvel époux ou la nouvelle épouse de son parent.

7. Quelle intervention possible du conseil départemental ?

Lors de la constitution du dossier de demande d’aide sociale à l’hébergement (ASH), il est généralement demandé au demandeur de fournir la liste nominative et les adresses des personnes tenues à l’obligation alimentaire.

Ces personnes sont invitées à indiquer le montant de l’aide qu’elles peuvent apporter au bénéficiaire ainsi que toute situation particulière qu’elles souhaitent mentionner ou faire la preuve de leur impossibilité de couvrir tout ou partie des frais.

En cas de désaccord entre les obligés alimentaires ou à défaut d’accord amiable, il appartient au seul juge des affaires familiales d’effectuer entre les personnes tenues à l’obligation alimentaire la répartition de la charge globale.

Le conseil départemental intervient auprès du juge en cas de carence de la personne âgée qui est dans l’impossibilité matérielle ou morale d’intenter une action pour fixer une pension alimentaire. C’est le cas lorsque, dans l’intérêt de la collectivité publique, il se substitue à la personne âgée qui n’a pas les moyens propres pour subvenir à ses frais d’hébergement ou lorsque les obligés alimentaires ne font pas face à leurs obligations.

En exemple, voici un extrait d’un « règlement départemental d’aide sociale » adopté par un conseil départemental concernant le calcul de l’obligation alimentaire.

8. Quand commence le versement ?

La pension alimentaire est due à partir du jour de la demande introductive d’instance.

BON À SAVOIR

Obligation alimentaire et aide sociale à l’hébergement : deux mesures différentes, deux procédures de décision différentes, deux voies d’appel différentes !

L’obligation alimentaire est une disposition légale traduite dans le code civil. L’obligation alimentaire peut être décidée :
 soit d’un commun accord entre la personne âgée et ses descendants ;
 soit en faisant appel au juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance dont relève la personne âgée qui statue, après une phase de conciliation, en fonction des besoins de l’ascendant et des possibilités financières des descendants.

Les contestations éventuelles de la décision du juge doivent faire l’objet d’un appel déposé au greffe du tribunal de grande instance par une des parties mentionnées dans le jugement dans un délai maximum d’un mois pour les jugements et de 15 jours pour les référés [1]

L’aide sociale à l’hébergement est une disposition faisant partie de règlement départemental d’aide sociale du Conseil départemental qui notifie son attribution. C’est la commission départementale d’aide sociale qui donne suite aux éventuelles réclamations déposées dans un délai de 2 mois après la notification. L’aide consentie par les collectivités publiques est fixée en tenant compte du montant de la participation éventuelle des personnes restant tenues à l’obligation alimentaire.

* Lorsqu’un litige exige qu’une solution, au moins provisoire, soit prise dans l’urgence par le juge, une procédure spécifique dite de référé est prévue par la loi. Elle est confiée à un juge unique, généralement le président de la juridiction.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 30 novembre 2017 à 16:04

    Bonjour, je vais devoir remplir un dossier d’obligation pour mon grand père en maison de retraite et je voudrais savoir ce qui peut m’être demandé de versé comme aide sachant que la maison de retraite coûte environ 2000 euros, et que je touche que 1300 avec environ 600-700 euros de frais par mois. Mais quasiment tout est pris sur le compte de ma compagne et je lui verse la moitié.
    Est ce que ça ne va pas poser problème pour la déclaration de mes frais mensuel ?
    Je vais bientôt devoir changer de voiture. Dois je faire mon crédit avant de remplir ce dossier pour l’ajouter à mes frais afin d’augmenter mes frais mensuel.

    Merci d’avance.

    Répondre à ce message

    • Le 30 novembre 2017 à 22:44

      Seul un crédit immobilier peut-être pris en compte dans les charges. En général, le conseil départemental vous demande les revenus des deux, calcule l’obligation alimentaire et la divise par deux car vous seul la devez si nous n’êtes pas mariés.
      Lisez aussi la fiche 42 puis la 8.

      Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 29 novembre 2017 à 14:19

    BONJOUR
    voilà j’ai fait un demande d’aide sociale pour ma maman qui est en EPHAD, on demande aux petits enfants de remplir un dossier, ma soeur refuse que ces enfants remplissent ce dossier sous prétexte que ma mère n’a jamais eu d’affinité avec eux, j’aimerai savoir comment cela va se passer, est ce que leur part va être répartie sur les autres
    Merci de votre réponse
    Cordialement

    Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 29 novembre 2017 à 18:26

    Bonsoir
    Ma sœur aînée des 4 enfants existants (notre frère dcd ) souhaite faire une demande d’aide social pour notre mère a l’hepad de BELLEVILLE SUR VIE notre mère ayant des revenus ne permettant pas , dans les mois qui viennent de payer le montant de son placement en hepad , actuellement son argent de coté sert à combler ce manque ; je souhaite savoir si dans le cas ou ma sœur aînée comme elle l’indique (ces revenus ne permettent pas de payer pour notre mère ), es ce que la somme dont nous aurons besoin pour se financement sera repartis sur les 3 autres enfants , ou se sera ses enfants qui serons dans l’obligation de payer à sa place ou autre , dites moi .
    nota ; merci pour votre réponse et quelles solutions .

    Dans l’attente recevez Madame , Monsieur mes remerciements les plus sincères

    Mr ROUX

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    • Le 29 novembre 2017 à 21:35

      Tous les obligés alimentaires seront sollicités par le conseil départemental, avant qu’il ne verse l’ASH. Et le montant de chacun dépend des revenus de chacun, comme expliqué dans cette fiche.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 28 novembre 2017 à 13:19

    Bonjour,

    Depuis quelques mois, je verse de l’argent sur le compte bancaire de ma mère qui est en maison de retraite dans un établissement EPAD. Apparemment, je n’aurai pas le droit de déclarer cette somme sur mes impôts ? car non versé à l’établissement.
    Nous avons fait (les enfants) un dossier auprès du conseil départemental, dans l’attente de la décision, les paiements concernant le loyer à la maison de retraite sont suspendus. Mais il reste néanmoins les frais (mutuelle, contrat obsèques, factures concernant la maison qui est en vente, frais relatifs à l’habillement que nous payons chaque mois. Est-ce que ces frais font partie de l’obligation alimentaire ? de toute façon, ma mère n’a pas les moyens de payer et n’a quasiment plus d’épargne.

    Comment faire pour pouvoir les déduire sur les impôts ? Est-ce que c’est mieux de payer les factures directement ?.

    Merci pour votre aide et réponse,

    Répondre à ce message

    • Le 28 novembre 2017 à 22:45

      J’ai déjà répondu hier à une question presque identique.
      Le versement à la maison de retraite au titre de l’obligation alimentaire est déductive de votre revenu. Toutefois, les textes précisent que le montant de la pension déductible du revenu imposable doit être déterminé en fonction des besoins de son bénéficiaire et des ressources de celui qui la verse.
      Le Précis fiscal stipule que pour la personne recevant une pension alimentaire n’a pas à déclarer : « la somme versée directement par vos enfants ou petits-enfants à une maison de retraite ou à un établissement hospitalier, si vous disposez de très faibles ressources, telles que notamment l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ».
      Cela signifie que votre mère doit ajouter ce montant dans ses revenus si vous le déduisez des vos revenus. Il est donc préférable de verser cette somme à l’Ehpad, votre mère apportant le complément.
      Votre mère a fait une demande d’ASH (voir fiche 42).

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 27 novembre 2017 à 21:37

    Bonjour, mon neveu est contacte pour fournir ses revenus, suite à l’hébergement de son pere en EHPAD. Son pere est mis sous tutelle, et possede une maison. Il avait contracte de nombreuses dettes, et la maison devrait etre mise en vente. Mon neveu peut il demander des comptes à la tutrice, cela devrait faire 1 an que son pere est mis sous tutelle et celui ci a une retraite confortable. D’autre part, mon neveu peut il argumenter sur le fait que son pere n’a jamais payé de pension alimentaire , ni n’a cherche a le voir depuis la separation de ses parents (il avait 4 ans). je vous remercie

    Répondre à ce message

    • Le 28 novembre 2017 à 22:36

      Je suppose que son père (ou son tuteur) a demandé l’aide sociale à l’hébergement (fiche 42) et que le conseil départemental lui demande d’abord l’obligation alimentaire.
      Pour en être exonéré il faut de bonnes raisons et apporter des preuves, de préférence devant le juge.

      Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 27 novembre 2017 à 12:02

    Bonjour,
    J’ai une question à laquelle je ne trouve pas de réponse claire :
    Si je règle directement à l’EHPAD ou se trouve ma mère la partie qu’elle ne peut pas payer, puis je deduire ce montant sans limitation de montant ?
    De plus etant versee à l’EHPAD et non à ma mère, celle ci n’a pas à le declarer, est ce correct ?
    Merci pour votre aide.
    Cordialement.
    DB

    Répondre à ce message

    • Le 27 novembre 2017 à 16:07

      Oui, le versement à la maison de retraite au titre de l’obligation alimentaire est déductive de votre revenu. Toutefois, les textes précisent que le montant de la pension déductible du revenu imposable doit être déterminé en fonction des besoins de son bénéficiaire et des ressources de celui qui la verse.
      Le Précis fiscal stipule que pour la personne recevant une pension alimentaire n’a pas à déclarer : « la somme versée directement par vos enfants ou petits-enfants à une maison de retraite ou à un établissement hospitalier, si vous disposez de très faibles ressources, telles que notamment l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ».
      En résumé, la réponse est oui, mais le fisc contrôle si c’est pas un moyen abusif de réduire son impôt sur le revenu.

      Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 24 novembre 2017 à 17:18

    Bonjour,
    Mon père est sous tutelle depuis bientôt 10 ans.
    Il a deux enfants, ma soeur et moi.
    Il a une mère toujours en vie, propriétaire de sa maison.
    Il est en maison de retraite médicalisée depuis 8 ans.
    Ses économies ont été englouties pour payer le delta entre sa retraite (1500€) et le coût de l’Ehpad (2200€).
    Le tuteur a monté un dossier auprès du conseil départemental en mai pour demander une participation.
    Nos revenus sont faibles (un smic chacun ma femme et moi avec deux enfants à charge),
    Ma soeur a des revenus corrects mais rien d’extraordinaire.
    Pourtant, le conseil départemental a refusé, sans explication, de participer aux frais.
    Le tuteur dit qu’il va faire appel de la décision du département.
    Nous avons découvert que le tuteur ne paie plus la maison de retraite depuis le 1er août.
    Voici mes questions :
    Est-ce que l’ascendant (ma grand-mère) peut être tenue de participer à la pension alimentaire ?
    Est-ce que nous sommes responsables des impayés contractés par le tuteur auprès de la maison de retraite ?
    Comme nous ne pouvons pas participer financièrement, pouvons-nous demander au juge (lequel) de changer de tuteur, et ainsi prendre la décision de sortir notre père de l’Ehpad (trop chère) pour nous occuper nous-même de lui ?
    Car à l’heure actuelle, le tuteur prend des décisions que nous ne pouvons pas assumer.
    Merci d’avance pour votre aide.

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    • Le 26 novembre 2017 à 22:20

      J’ai demandé à un autre militant de m’aider à vous répondre. Voici ce que François écrit :
      Il serait important de connaître les arguments du conseil départemental pour refuser une aide qui, dans ce cas, pouvait être l’aide sociale à l’hébergement (ASH). Il se peut que ce soit parce que la famille n’a pas fait la preuve qu’elle ne pouvait pas faire face avec l’obligation alimentaire. Dans ce cas, il serait bon de saisir le juge des affaires familiales qui décidera de l’application (ou non) de l’obligation alimentaire. C’est lui qui décidera qui doit contribuer au titre de l’obligation alimentaire et pour quel montant.
      A propos des impayés des frais d’hébergement, ceux-ci ne sont pas à charge des enfants s’il est prouvé qu’ils ne sont pas en mesure de faire face à l’obligation alimentaire.
      De plus le tuteur ne peut payer qu’avec l’argent qui est disponible sur le compte de la personne mise sous tutelle.
      Le changement de tuteur est difficile en dehors du moment où la mesure de tutelle prend fin. En effet, les mesures de tutelle sont prises pour une durée déterminée (5 ans en principe). Le changement de tuteur peut se faire à l’occasion du renouvellement de la mesure.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 25 novembre 2017 à 14:25

    Je suis seul à m’occuper de ma maman de 85 ans . La demande pour entrer en maison de retraite est effectuée .J’ai cessé tout contact avec frères et soeur .Quand elle rentrera en maison de retraire ,j’accepte ma part mais je veux que mes frères et soeur prennent la leur .Comment celà se passera le jour J,dois-je donner les coordonnées de la famille à l’établissement

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    • Le 26 novembre 2017 à 11:47

      Si votre mère ne peut financer seule la maison de retraite, elle demandera à ses enfants ou l’ASH au conseil départemental (voir fiche 42). Il demandera aux enfants l’obligation alimentaire, et s’ils refusent ce sera le juge qui décidera.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 22 novembre 2017 à 01:07

    Ma mère a eu un accident qui l’a fait vieillir prématurément (amputation de la moitié d’un pied) et 4 ans après elle ne peut plus marcher. Elle a obtenu la carte d’invalidité à 80% avec besoin d’accompagnement. Elle a été accompagnée par un SSIAD dans les gestes quotidiens de la vie. Elle avait l’APA on n’a pas demandé la PCH puisqu’elle avait 81 ans lors de son accident. En 4 ans elle est passée du GIR4 au GIR2. Ne pouvant plus rester seule chez elle (elle est en fauteuil) elle vient de rentrer en EPHAD. Nous avons demandé l’ASH car ses revenus sont insuffisants. On nous demande des pièces en tant qu’obligés alimentaires ma soeur et moi.
    J’ai vu sur le site "Pourlespersonnesagees.gouv.fr qu’il existait l’ASH pour personnes HANDICAPEES VIEILLISSANTES. D’après moi ma mère remplit la condition : avoir été accompagnée à domicile par un service (dont le SSIAD) avant son entrée en EPHAD ; Et cela implique que l’aide sociale soit versée en complément de sa pension de réversion sans qu’il soit tenu compte de l’obligation alimentaire.
    J’ai donc écrit au Conseil départemental dans ce sens.Au bout de deux mois, j’ai été reçu par la responsable de l’aide sociale m’affirmant après recherche avec son service contentieux que ma mère, pour y avoir droit, aurait dû être HEBERGEE dans un établissement pour personne handicapée et n’a pas voulu m’entendre malgré ma référence au site web émanant de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie et du Ministère de la Santé. J’ai lu les textes du CASF L312, L344-1, L344-5 et il me semble que le cas de ma mère colle tout à fait avec cette ASH pour personnes vieillissantes....
    J’ai reçu une convocation de la mairie de mon lieu de résidence et je dois apporter mes justificatifs de revenus et charges. On me demande 3 relevés de comptes bancaires et je trouve cela très intrusif...
    Dois je attendre de faire un recours devant la commission d’aide sociale après la notification du Conseil Départemental ?
    Pensez vous avoir compris la même chose que moi à la lecture des textes (non recours aux obligés alimentaires dans ce cas) ?
    Merci de votre aide.
    Cordiales salutations.

    Répondre à ce message

    • Le 22 novembre 2017 à 10:37

      Pour la première question, je consulte d’autres militants car je n’ai pas encore eu ce genre de question.
      L’obligation alimentaire repose sur vos revenus et ces demandes visent à rechercher des revenus "dissimulés". Si la famille finance l’hébergement sans demande d’ASH, les pouvoirs publics ne demandent rien.
      Si vous ne répondez pas, le conseil départemental fait appel au juge des affaires familiales.

      Répondre à ce message

      • Le 22 novembre 2017 à 11:14

        Je préfère donc envoyer les pièces et faire appel après notification.

        D’après vous ma mère entre - t-elle dans le cas de l’ASH pour personnes vieillissantes ?

        Sachant que le Règlement d’aide sociale du Gard date de 2014 et que les articles du CASF cités dans mon courrier précédent datent de 2015, je suppose que le CASF a priorité sur le règlement du Gard datant en fait de 2004 et mis à jour en 2014. Qu’en pensez vous ?.

        Merci d’étudier ce cas.
        Cordialement.

        Répondre à ce message

        • Le 22 novembre 2017 à 23:33

          Évidemment, le code s’impose au règlement départemental.
          Nous sommes focalisés sur la personne âgée dépendante, donc pas très informés sur la personne handicapée, même âgée.

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          • Le 24 novembre 2017 à 18:04

            Je viens de découvrir en cherchant une Question Prioritaire de Constitutionnalité qui a donné lieu à une décision du Conseil d’Etat. Décision n°2016-592 du 21/10/2016.
            C’est le conseil constitutionnel qui a saisi le conseil d’Etat (décision du 27/07/2016 numéro 400336).
            Il s’agissait du recours en récupération (succession) d’une aide sociale versée à une personne handicapée décédée.
            "Il résulte de l’article L 344-5 du CASF que les personnes handicapées hébergées dans des EHPAD ou des USLD ne bénéficient du régime d’exemption prévu à l’article L344-5 du même code que dans deux hypothèses : d’une part lorsque les intéressées étaient précédemment hébergées dans un établissement dédié au handicap et d’autre part, lorsque leur incapacité a été reconnue au moins égale à un pourcentage fixé par décret avant leurs soixante-cinq ans.

            Donc ma mère ne peut prétendre à cette exemption puisqu’elle n’a pas été hébergée dans un établissement dédié au handicap avant de rentrer en EHPAD. Nous les enfants sommes donc soumis à l’obligation alimentaire.

            Merci d’avoir bien voulu me répondre.
            Il y aura peut être des cas similaires....

            Répondre à ce message

            • Le 24 novembre 2017 à 22:18

              François, un autre militant que j’ai sollicité, m’a fait la même réponse tout à l’heure, mais sans me citer cette décision du conseil constitutionnel (saisi par le conseil d’État).

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 22 novembre 2017 à 10:18

    bonjour,
    nous sommes 6 enfants et 4 d’entre eux payent une aide alimentaire pour financer l’ephad de notre mere
    les deux enfants qui ne payent pas peuvent ils etre obligés de rembourser les sommes versées par les 4 autres

    Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 22 novembre 2017 à 13:53

    bonjour,

    en ce qui concerne l’obligation alimentaire envers les ascendants (parents) faut il déclarer l’AAH (allocation adulte handicapé) qui n’est pas imposable.
    Certains organismes disent que l’AAH n’étant pas imposable, je ne dois pas indiquer que je la perçois à l’organsime chargé du recouvrement.

    Et certains organismes disent que même si l’AAH n’est pas imposable je dois quand même déclarer que je la perçois à l’organisme chargé du recouvrement de l’obligation alimentaire envers les parents.

    Pouvez vous me donner une réponse fiable.

    D’avance merci.

    Cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 22 novembre 2017 à 22:46

      La loi pose des principes de participation mais les conditions concrètes d’application sont précisées dans chaque département. Chaque conseil départemental a sa propre règlementation en matière d’aide sociale. La participation est fixée proportionnellement aux revenus de chacun des obligés alimentaires.

      Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 22 novembre 2017 à 15:18

    Bonjour
    La grand mère de mon mari est en maison de retraite depuis un certain temps
    Ses revenus ne suffisent plus une aide est allouée mais il reste une part à payer
    Elle n a plus qu’ un enfant en vie les 2 autres sont décédé
    Mon mari est l un des 3 enfants du fils décédé
    Est ce normal que la part à payer soit divisée en 2 parts l une envers le fils toujours en vie et l autre part divisée entre les 3 petits enfants ?

    Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 17 novembre 2017 à 21:36

    Bonjour,

    J’ai reçu un dossier d’aide alimentaire pour ma grand-mère maternelle placée en maison de retraite. Sa fille (ma mère) est décédée, et mon père aussi. Son fils, mon frère et moi sommes ses obligés alimentaires. Or, une donation-partage a été faite entre mes grands-parents et leurs deux enfants imposant à mon oncle de "les nourrir, vêtir, entretenir, chauffer, éclairer et soigner" jusqu’à la fin de leurs jours, en contrepartie de leurs biens (maison, terres...). Mon oncle n’ayant pas respecté les conditions de l’acte, celui-ci sera transformé en rente viagère.
    J’ai envoyé la copie de la donation-partage au département qui me réclame l’aide alimentaire mais celui-ci persiste à me demander les justificatifs de mes ressources et revenus. Est-ce normal ? Suis-je toujours considérée comme "obligée alimentaire" malgré la donation-partage ?

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    • Le 18 novembre 2017 à 12:50

      Je penses que oui. Les textes ne prévoient de vous en relever pour cette cause. Mais vous pouvez vous retourner vers votre oncle pour qu"’il vous rembourse cette obligation. Prenez conseil auprès d’un notaire par exemple.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 17 novembre 2017 à 11:08

    La loi sur l’obligation alimentaire est elle la meme en Moselle.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 16 novembre 2017 à 19:03

    bonsoir, peut on obliger ma sœur handicapée mentale sous tutelle a participer au paiement de la maison de retraite de notre père sachant qu’il ne s’est jamais occupé de nous ? et prend on en compte les revenus de mon conjoint alors que nous sommes mariés sous le régime de la séparation de biens ??

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 14 novembre 2017 à 13:21

    Bonjour,
    J’ai fais une demande d’admission pour mes 2 parents en maison de retraite. On me demande de remplir un dossier pour une aide sociale à l’hébergement. Mes parents n’ayant pas les moyens de payer 4000 € par mois (ressources de 1600 € mensuels à eux 2).
    Toutefois ils ont un livret A à la poste sur lequel ils gardent 7000 € qui servira à leurs obsèques...... Est ce que le département va prendre tout cet argent pour payer la maison de retraite ??? où vont ils leur laisser leur pauvre économie de toute une vie ?
    Merci pour votre réponse.
    Bien cordialement

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    • Le 14 novembre 2017 à 15:15

      Non, le conseil départemental ne prend en compte que les revenus. Il fait d’abord appel aux obligés alimentaires et complète avec l’ASH si besoin (voir fiche 7).

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 13 novembre 2017 à 21:12

    bonjour
    nous sommes 9 frères et sœurs(tous retraités sauf moi qui travail encore) , ma maman de 89 ans est non voyante et ne marche presque plus .
    elle est à l hopital pour un poignet cassé , et mes freres et soeurs ont essayés de la placer en maison de retraite contre sa volonté mais sans y arriver car
    j étais le seul enfant à m y opposer pour respecter son souhait de rentrer chez elle .
    A sa sortie elle aura comme avant 3 heures par jour pour une aide à domicile ,et moi pou dormir le soir et le weekend chez elle car elle ne peut rester seule .
    mes frères et sœurs ne veulent plus venir pour aider ni même la voir .
    Je ne peux donc pas vivre chez moi et je pense pas avoir la force de tenir des années dans ces conditions sans être épauler .

    j ai penser à la créance d assistance (pour faire payer mes freres et ainsi pour me faire remplacer le weekend et vacance avec un foyer d accueil
    ,ou aussi l aide au droit de répit.

    enfin je ne sais pas trop quoi faire

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    • Le 13 novembre 2017 à 21:44

      Vivre dans un lieu adapté, sécurisé, avec repas complets réguliers, et du personnel professionnel est préférable pour la personne âgée. Une personne âgée qui ne marche presque plus devient plus fragile et tombe plus facilement. Lors de la prochaine chute, reposez lui la question.
      Le nombre d’heures d’aide prévues par l’APA peuvent être augmentées.
      Aidant familial est très dur, et vous avez raison, il faut du répit. En principe vous avez droit à une semaine de répit financés par le conseil départemental.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 13 novembre 2017 à 11:26

    Notre mère en maison de retraite depuis 6 ans a épuisé ses économies. Nous allons devoir répartir la somme 700 E. environs qui manque pour payer la Maison de Retraite, entre 4 enfants et 3 petits enfants.
    2 d’entre eux ne sont pas d’accord. Il va donc falloir faire appel au Juge des affaires sociales. Ce dernier est il payant ? Le résultat de votre réponse fera peut être réfléchir les récalcitrants.
     ;Merci pour votre réponse.

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    • Le 13 novembre 2017 à 12:19

      Heureusement, la justice est gratuite et ce juge ne nécessite pas d’avocat. Mais une décision du juge peut être appliquée par saisie que salaire si le paiement n’est pas régulier. D’autre part, tous auront connaissance des revenus des autres.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 7 novembre 2017 à 18:14

    bonjour,

    mon père est hospitalisé. Son médecin le fait sortir le 23 novembre prochain. Il a 91 ans, tombe régulièrement, et n’a plus toute sa tête. Bref, ma mère a vu l’assistante sociale pour dans un premier temps l’avoir à domicile mais elle ne se rend pas compte que ce sera l’enfer. Ils sont isolés à nice. Elle a 81 an et a un cancer. L’assistante sociale a parallèlement fait une demande d’aide sociale. Sur les 4 enfants de mon père, il y a mon mari qui travaille, 2 déjà n’ont presque pas de revenus et le dernier je ne sais pas plus de contact. Enfin, ma question est la suivante : mes parents ont une petite retraite mais on des assurances-vies dont l’assistante sociale n’est pas au courant. Est-ce que le conseil général qui va faire son enquete va pouvoir retrouver les assurances-vies ? Est-ce qu’ils vont déjà s’occuper de vérifier le patrimoine de mes parents avant de demander l’aide aux enfants ? merci pour votre réponse.
    Cordialement.

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    • Le 7 novembre 2017 à 23:25

      Tout dépend des documents que votre mère va remettre pour obtenir l’aide sociale à l’hébergement pour votre père.
      Lisez les autres fiches de ce guide sur les aides possibles, dont la fiche 42 puis la 8.

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      • Le 8 novembre 2017 à 15:23

        bonjour ma mère a fourni leur avis d’imposition sur lequel figure Revenus des capitaux mobiliers du foyer ligne 2DH total cnp assurances déclarant 1 et déclarant 2 - ligne 2DC 2BH caisse d’épargne cote d’azur déclarant 1 et déclarant 2 avec des montants en face...
        le conseil général va-t-il d’abord exiger les documents afférents de ces contrats d’assurances vie ? ou bien vont-ils commencer l’enquete auprès des enfants et petits-enfants ? merci pour votre réponse.Cordialement.

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        • Le 8 novembre 2017 à 22:31

          Le conseil départemental prend en compte uniquement tous les revenus, y compris ceux du capital. Il ne peut pas obliger à s’en servir pour payer les frais d’hébergement.

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          • Le 11 novembre 2017 à 17:23

            bonjour, ma question est la suivante le conseil général va-t-il refuser l’aide sociale d’hébergement car ils ont des économies pour payer un epad ? et vont-ils demander aux enfants et petits-enfants ? merci pour votre réponse. cordialement.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 9 novembre 2017 à 20:29

    Bonjour, nous sommes une famille de 11 enfants notre maman à été placée en maison de retraite sur avis médical bien sur comme dans toute famille il y a eu des mesententes pour régler le montant de la maison de retraite il en a suivi une demande au conseil départemental qui a refusé vu le nombre de personnes susceptibles de payer nous avons donc été toutes (je dis bien toutes)convoquées au tribunal afin de trouver un arrangement, mais une de nos soeur n’a pas daigné se présenter soit disant pour une convocation non reçue .
    Donc après consultation d’un avocat il s’ avéré que normalement le juge ne devait pas nous recevoir car le nombre obligés alimentaires n’était pas correct, or nous venons d’apprendre que notre soeur à été convoquée par voie d’huissier et a minimiser la part qu’elle devait payer mais dans ce cas comme dans l’autre n’y a t’il pas vice de procédure
    Premier : Nous n’avions pas à être reçues
    Deuxio:Nous aurions dû toutes être reconvoquees avec elle
    Nous venons de recevoir par un huissier la copie du jugement avec la somme a verser mensuellement mais somme augmentée car notre soeur n’a soit disant pas les moyens de payer plus pourquoi prendre une décision en notre absence puis je demander audience seule auprès de ce juge afin de lui expliquer ???? Je ne crois pas
    Par contre notre mère est en hepad depuis juillet 2016 et dans le jugement que nous avons recu il n’y a aucune mention de ces mois d’impayés .
    Que faire ??? pouvons nous contester ce jugement qui est a mon sens caduc du fait que le plumitif n’était pas correct (10 obiges au lieu de 11) ???????
    Merci de me répondre car nous n’avons que jusqu’au 25 novembre pour faire appel et je suis déprimée de tout cela et en plus si nous prenons un avocat nous n’habitons pas sur place (moi Reims une a Paris et les autres a Vitry le François donc il en faudra 2 un sur place (Dijon et l’autre a Reims puisque que c’est celui que je suis allé consulter)
    S’ il vous plaît aidez nous ou alors on laisse tomber et on paie (La devise : Le pot de terre contre le pot de fer)
    Je vous remercie par avance Mme ARNOULD

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    • Le 9 novembre 2017 à 21:17

      Ici, on renseigne, on ne peut pas aider. Pour une personne sur onze, les montants ne doivent pas être si différents. Si votre soeur a produit des éléments qu’elle ne pouvait pas payer, il faudra apporter au juge d’appel la preuve du contraire.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 8 novembre 2017 à 10:15

    Bonjour
    Ma belle mère, propriétaire d une BMW d un terrain et d une maison (valeur de la maison minimum 200000)sans compter d autres bien...elle ne souhaite plus habiter dans cette maison et cumule des séjours dans des cliniques, des logements sociaux. ... Au printemps elle a décidé d habiter dans une maison de retraite (elle n a que 63 ans et n a que très peu travaillé. ..) à 3000 euros par mois et nous demandait de payer chose que nous ne pouvions pas (nous sommes parents de 2 enfants et non mariés ) elle a donc évoqué l aide alimentaire : nous lui avons suggéré de vendre sa maison mais ayant des revenus de cette maison par la location RBNB qu’elle camoufle via sa fille (différents virements ) vous comprendrez qu’elle ne souhaite pas la vendre et même plus : la mettre au nom de sa fille pour percevoir plus d aide.
    Ma question : nous avons reçu un papier demandant à mon conjoint de justifier de ses revenus pour venir en aide alimentaire à sa mere. Sommes nous les deux concernés n étant pas mariés et ayant 2 enfants. Et est ce possible de posséder autant et demander à ses enfants qui eux ont un crédit et des enfants en bas âge ?
    Ps : la soeur de mon conjoint est étudiante en alternance, elle n’a pas reçu ce courrier.
    Bien à vous et merci

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    • Le 8 novembre 2017 à 21:59

      Qui vous demande cette obligation alimentaire ? Seul le juge aux affaires familiales peut contraindre votre compagnon.
      Constituez un dossier avec des preuves sur le train de vie de cette personne.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 5 novembre 2017 à 18:03

    Bonsoir,
    Il me faudrait un modèle de lettre de désistement à la participation à "l’obligation alimentaire pour mon père", placé en maison de retraite.
    En fait, je ne souhaite pas que mes enfants participent , car encore étudiants.
    Merci
    Cordialement

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 30 octobre 2017 à 18:46

    Bonjour,

    J’ai reçu une convocation pour une audience devant le juge aux affaires familiales pour une obligation alimentaire pour ma mère (sous tutelle) déposée par la maison de retraite avec qui je n’ai plus le moindre contact depuis plus de 20 ans et qui n’arrive plus à payer sa maison de retraite (déficit de 1000 euros par mois).

    J’ai une soeur qui est sous tutelle et qui a juste une pension d’adulte handicapé.

    Quant à moi je perçois une pension de retraite qui me permet de couvrir mes charges, j’ai vécu modestement et économisé toute ma vie pour constituer une épargne (80000 euros) pour justement que mes enfants n’aient pas à payer pour une maison de retraite pour moi.

    Parallèlement, j’ai été contacté par le Conseil départemental pour la même obligation. Je me demande si je dois leur répondre vu la demande au Tribunal qui a été faite par la maison de retraite...

    Enfin, il m’est demandé tant devant le juge que par le Conseil départemental de présenter mes 2 dernières déclarations d’impôt. Or, sera visible mon épargne.

    Est ce que je suis obligé de donner ce document ? Est-ce qu’au vu de cette épargne de 80000 euros, le juge peut me condamner à payer seul les 1000 euros de déficit de ma mère ?

    Je vous remerciement infiniment de votre aide et du temps que vous nous accordé.

    Cordialement.

    Lucien G.

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    • Le 31 octobre 2017 à 00:09

      Le juge examinera vos revenus, y compris ceux de votre capital, et vos charges et évaluera le montant que vous pouvez payer. Le reste sera payé par le conseil départemental au titre de l’ASH (voir fiche 42).

      Répondre à ce message

      • Le 31 octobre 2017 à 10:15

        Bonjour,

        Je vous remercie de votre réponse si rapide.

        Si je comprends bien :

         il est mieux d’attendre la décision du Juge avant de répondre au Conseil départemental ?

         seuls les revenus de mon capital sera pris en considération ?

        Encore merci.

        Cordialement.

        Lucien

        Répondre à ce message

    • Le 5 novembre 2017 à 19:13

      lors des demandes de revenus pour participer a l aide aimentaire on ne nous demande pas si on a de l argent de placer ou autre et meme si on a des emprunts a payer, seul les revenus des 2 dernieres années viennent dans le calcul , j en ai eu l exemple avec ma soeur qui croyait ne rien payer pour notre maman vu qu elle avait pris volontairement un emprunt pour eviter de payer , et on ne nous a pas demandée ce que nous avions sur notre compte , cela serait injuste , l une grignote tout et l autre epargne economise pour plus tard , on s est retrouvée toutes les 2 avec la meme somme a payer en ayant les memes revenus , cela aurait ete injuste ....

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 1er novembre 2017 à 19:09

    Bonjour, un juge des familles a-t-il le pouvoir de contraindre ma soeur (résidante à l’étranger dans l’UE) à payer son obligation alimentaire de notre mère ? merci pour votre conseil car je ne trouve pas ce cas !

    Répondre à ce message

    • Le 1er novembre 2017 à 22:37

      Non, le juge ne peut pas contraindre une personne résident à l’étranger pour verser une obligation alimentaire. Seul la justice du pays pourra contraindre.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 1er novembre 2017 à 21:52

    Bonjour
    ma mère va rentrer en EHPAD, sa retraite ne suffit pas à couvrir le montant demandé par l’établissement. je suis fille unique. En couple, mariée , nous avons 3 enfants à charge dont un en études supérieures ; Je voudrais savoir ce que demande le Conseil Départemental comme justificatifs en particulier concernant les charges de la famille.
    Cordialement

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 31 octobre 2017 à 13:29

    La pension d’invalidité de ma soeur sera t elle prise en compte si nous devons payer la maison de retraite pour notre maire ?

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 31 octobre 2017 à 10:01

    Bonjour,

    Je souhaite monter un dossier pour prouver l’indignité d’un de mes parents qui demande l’obligation alimentaire.
    Comment dois-je m’y prendre ?
    Avez-vous des exemples de courriers, témoignages, etc....

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 27 octobre 2017 à 21:26

    Bonsoir
    nous devons une aide alimentaire a notre mère ,en EPAHD ( 700 euros mensuel a repartir entre 4 enfants ) une de mes soeur ( la plus aisée ) voulait repartir la somme en 4 j’ai refuse :et depuis le 1er janvier 2017 les impayés s’accumulent ; la directrice ( dans son droit ) fait appel aux services sociaux pour régle la dette ,
    ma soeur ( la plus aisée ) est nommée tutrice avec mon accord
    je regle 500 euros par cheque sur le compte de ma mère
    et cette semaine ma soeur me demande 700 euros
    sachant que le juge va rendre son verdict le 3/11/2017 , sa decision sur le montant que chaque enfants devra payes est il retroactif ??
    je vous remercie pour votre réponse et pour votre bénévolat ,
    bien cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 27 octobre 2017 à 21:52

      Non, mais le juge peut décider de montants plus élevés.
      L’argent versé sur le compte de votre mère doit être déclaré par elle dans ses revenus.
      Merci de nous tenir informés de la décision du juge.

      Répondre à ce message

      • Le 30 octobre 2017 à 14:59

        Bonsoir
        merci pour votre réponse .
        la date de la requete est de janvier ,mais auparavant nous avions ete convoque ,par directrice de ,l’EPAD et des services sociaux de la ville ( en novembre ? ) d’ou départ de requete ?
        Il faut l’accord de 3 enfants pour valide un accord amiable ( en l’occurence 190euros mensuel ) ou c’est le juge qui decide par rapport a nos revenu ?
        je vous remercie encore pour benevolat
        cordialement

        Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 30 octobre 2017 à 11:49

    Bonjour, ma mère se trouve dans un ehpad depuis 4 ans ,et ses ressources étant devenues insuffisantes nous avons fait appel au jaf pour statuer sur la côte- part dûe par chacun de ses enfants.Le jugement de ce dernier a été rendu le 24 août dernier, je dois donc contribuer à hauteur de 60 euros chaque mois.Or à ce jour ,je n’ai reçu aucune injonction de payer,aussi j’aimerai connaitre les délais et le nom de l’organisme chargé de recouvrer cette somme,car la demande devant le jaf ayant été déposée début janvier 2017 la somme de 60 euros sera multipliée par 11 .....( sachant que j’avais procédé au versement de 1200 euros sur le compte bancaire de ma mère (versement mentionné. par le juge dans la notification du jugement) se peut-il que ce geste soit pris en considération et" décale" de ce fait le versement de ces 60 euros.Je vous remercie très sincèrement de l’aide que j’espère vous pourrez m’apporter.

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    • Le 30 octobre 2017 à 19:28

      Si le juge a tenu compte de ce versement, il l’aura mentionné dans le jugement. Le paiement de la créance est à payer soit à l’EHPAD soit au conseil départemental mais en règle général par une mise en recouvrement. Il est prudent de provisionner la somme.

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      • Le 30 octobre 2017 à 20:31

        je vous remercie beaucoup de la rapidité avec laquelle vous avez répondu à mes questions.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 27 octobre 2017 à 14:20

    Bonjour,

    J’ai besoin de votre aide en ce qui concerne une question qui reste sans réponse pour ma famille et moi.
    Ma grand-mère maternelle est placée dans une EPHAD mais malgré les aides et sa retraite il reste une somme chaque mois à compléter, de ce fait
    une enquête va être réalisée au sein de mes parents et nous les petits enfants.
    Ma question est : est ce que je doit notifier mon conjoint alors que nous vivons ensemble et avons 2 enfants mais nous ne sommes ni marié, ni pacsé et avons des comptes séparés ?

    Dans l’attente de votre aide

    Merci par avance

    Répondre à ce message

    • Le 27 octobre 2017 à 17:18

      J’ai déjà répondu à cette question :
      Pour un couple non marié, le conseil départemental ou le juge aux affaires familiales demande en général les revenus des deux, il calcule l’obligation alimentaire puis la divise pas deux puisque l’enfant non marié est seul redevable. Il veut éviter que celui qui est soumis à cette obligation s’appauvrisse et souhaite que chaque obligé paye en fonction de son niveau de vie réel.

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      • Le 27 octobre 2017 à 18:14

        Merci d’avoir répondu à mon message et je suis désolée car je n’ai pas vu que vous aviez déjà répondu à une question identique.

        Bonne soirée

        Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 25 octobre 2017 à 16:45

    6. Y a-t-il des cas où l’obligation alimentaire ne peut être demandée ?

    Bonjour,

    Je vous sollicite, ne trouvant aucune réponse à mes questions :

    Actuellement, le conseil général nous demande à mon père mes frères et sœurs une pension alimentaire pour « notre grand mère » paternel

    Nous avons aucun contact avec elle. Elle ne fais pas parti de nos vies.
    Son 1er Mari l’a déchu de ses droits parentaux sur ses 3enfants. Notre père est né de son 2ème mariage. Et à été élever par son 3ème mari, oui c’est compliqué !

    Le juge nous demande de justifier le faits que nous avons aucune relation avec elle. Mais comment ?
    Seul notre père a le document de « ses sœurs » du jugement où sa mère a été déchu de ses droits. Ce qui, pour le juge est un appui à mettre dans le dossier.

    Que pouvons nous apporter comme justificatif ?

    Merci pour votre aide

    Répondre à ce message

    • Le 25 octobre 2017 à 17:20

      Pour le juge, la parole ne peut pas suffire, il faut apporter des preuves. Le jugement de déchéance en est un mais il n’y en a pas pour votre père, puisqu’il est le fils de votre grand mère. A mon avis, c’est lui la clé. Vous ne la connaissez pas, donc difficile de faire état de mauvais traitements par exemple.

      Répondre à ce message

      • Le 25 octobre 2017 à 19:10

        Merci de votre réponse.

        Évidement, les preuves c’est ce que nous demande le juge. Mais comment justifier que nous avons aucun contact aucune relation ? Là est le mystère ...
        on nous demande notre devoir de petit enfant alors que son devoir de mère ni de grand mère a été fait et cela reste uniquement de la parole et un vécu ..

        Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 25 octobre 2017 à 15:28

    Bonjour

    Une question simple pour le calcul de la répartition pour financer la maison de retraite de ma belle mère :
    La calcul se fait-il en fonction des revenus et charges uniquement ? Ou les comptes en banques sont pris en compte aussi ?

    Merci d’avance

    Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 21 octobre 2017 à 01:35

    Bonjour,

    J’ai diverses questions. Mon beau père qui est sous curatelle et devrait passer sous tutelle a fait un avc à 68 ans et doit aller en ehpad car ne peut plus vivre seul, avis des médecins. Il a un bien en nom propre avec sa 2ème épouse dont il est divorcé que la curatrice doit vendre. En attendant il manque 800 euros par mois pour l’ehpad. Mon beau père a d’autres biens en indivision avec mon conjoint et son frère ( leur mère est décédée il y a 17 ans). Nous sommes prêts à régler l’obligation alimentaire qui sera calculée selon les revenus de mon conjoint, mais son frère ne veut pas donner un centime...Celle-ci devrait être transitoire car une fois le bien avec l’ex épouse vendu, des travaux sont envisagés dans la villa qu’il a en indivision d’une part et en usufruit d’autre part pour être louée, elle compenserait le manque...

    Première question, si mon beau frère s’obstine à refuser de payer et de ne pas renvoyer le dossier, le tout devra être présenté devant un jaf et cela engendre perte de temps et des frais pour mon beau père aux dires de la curatrice ( et donc au final les enfants puisqu’à ce jour il n’a pas de liquidité disponibles), est ce que les frais pourraient être réclamés au frère de mon conjoint étant responsable de la situation, puisque mon conjoint va renvoyer les dossiers et ne refuse pas de payer..

    2ème question, est il vrai que pour les couples pacsés, la partenaire de pacs n’est pas soumise à l’obligation alimentaire du père du conjoint ? si oui ne prennent ils donc en compte que les revenus du fils obligé ? ( sommes pacsés sans enfant).

    3ème question, une fois le montant de l’obligation alimentaire fixée pour les 2 enfants, si celle-ci est différente celui qui paiera le plus peut il réclamer le surplus versé par rapport au frère le jour de la succession ?

    4ème question, j’ai lu à plusieurs reprises sur votre site qu’en général ils prennent 10% du montant des revenus pour fixer le montant de l’obligation alimentaire, mais avant ou après les charges de l’obligé déduites ?

    5ème question : Pour les revenus immobiliers, prennent ils en considération toutes les charges dont l’obligé doit s’acquitter, crédit immobilier du bien loué, taxe foncière, frais de gestion de l’agence, assurances, syndic...? car j’ai souvent lu que n’était pris en compte que le crédit immobilier principal et les pensions alimentaires versées pour enfants..Mais je me dis s’ils prennent en compte les revenus fonciers il serait logique de tenir compte des dépenses et diverses taxes à acquitter car les revenus immobiliers ne sont pas nets...

    6ème et dernière question : Est ce que la curatrice qui va passer tutrice pourrait un jour obliger les enfants à vendre les biens en indivisions pour le paiement de l’ehpad ? Tout en sachant que l’usufruit de mon beau père est élevé 40%, et qu’ils auraient beaucoup à perdre, mon conjoint ne voudra jamais vendre les biens en indivisions et préfère payer l’obligation alimentaire, mais mon beau frère préfére vendre plutôt que de payer un centime...Je suis partagée dans la mesure où un usufruitier ne peut obliger les nus propriétaires à vendre, et le fait que nul n’est sensé rester en indivision...et mon beau père cumule les 2 car il est propriétaire à moitié des biens et les enfants de l’autre moitié à part égale dont il a l’usufruit ..

    Je vous remercie de prendre le temps de me lire et de bien vouloir m’éclairer sur vos connaissances. Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 21 octobre 2017 à 08:53

      Vos questions dépassent le cadre du renseignement simple rempli par ce guide.
      De plus, vos questions vont au-delà du droit écrit mais portent sur l’attitude du conseil départemental ou du juge. S’il y a une jurisprudence sur certains points, le pouvoir d’appréciation du juge est grand et chaque département a son règlement d’aide sociale. Je vous donne donc mon avis, sans valeur juridique.
      1. Non, la justice est gratuite (mais lente) et l’avocat au Jaf pas obligatoire.
      2. Oui, seule mariage crée l’obligation. Mais on prend en compte les revenus des deux et on divise l’obligation par deux.
      3. Je pense que oui.
      4. Après déduction des charges déductibles.
      5. Je n’ai pas d’information sur la prise en compte des biens immobiliers et mobiliers. Dans d’autres domaines, on estime la valeur des biens et on considère qu’ils rapportent un revenu de 3%.
      6. Non, pas de contrainte possible à ma connaissance.
      Merci de venir nous informer des suites réelles afin de nous enrichir de votre expérience.

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      • Le 24 octobre 2017 à 14:40

        Je vous remercie pour vos réponses et ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite.

        Cordialement

        Répondre à ce message

  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 23 octobre 2017 à 16:47

    Bonjour,
    Je me permets de vous solliciter ce jour concernant notre situation.
    Ma grand mère a été placée en maison de retraite suite au décès de mon père.
    Mes parents sont séparés.
    Ma grand mère a 3 enfants dont mon père, et chacun de ses enfants ont 2 enfants (donc au total 6 petits enfants).
    Elle ne peut plus payer la maison de retraite, et mes oncles nous demandent de participer.
    Pouvez vous me dire comment cela va se passer ? Ils nous disent que les frais sont à diviser en 3 (part de chacun des enfants, nous payons donc celle de notre défunt père).
    Cela est-il légal ?
    Merci de votre réponse

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    • Le 23 octobre 2017 à 22:00

      Soit la famille se met d’accord sur la participation de chacun, si possible en fonction des revenus, en cas de désaccord c’est le juge qui décidera en fonction uniquement des revenus de chacun de tous les enfants et petits-enfants. Et lui ne partagera pas en trois.

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      • Le 24 octobre 2017 à 11:38

        Tout d’abord merci pour votre réponse.
        Donc si j’ai bien compris, si nous ne sommes pas d’accord, le JAF tranchera et partagera entre tous les enfants et petits enfants ?
        Et cela sera calculé par rapport aux ressources de chacun ?
        Bien cordialement

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      • Le 24 octobre 2017 à 12:53

        Une dernière question, vous indiquez que les revenus de chacun ( enfants et petits enfants) sont pris en compte, mais les situation de famille de chacun également aussi ? Car nous sommes un couple avec 3 enfants contrairement à d’autres qui n’ont pas d’enfants.
        Bien cordialement

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        • Le 24 octobre 2017 à 22:21

          Oui, c’est en général pris en compte. Mais chaque conseil départemental a son règlement et il m’est impossible d’indiquer une règle. il n’y a pas de barème national.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 24 octobre 2017 à 12:50

    Bonjour,

    Ma grand-mère est placée en EHPAD depuis décembre 2016, malgré les aides il manque de l’argent pour son placement chaque mois.
    Ma question : est-ce que mon conjoint (nous ne sommes ni marié, ni pacsé, nous vivons ensemble et avons 2 enfants) doit paraître sur le dossier qui est à remplir ?

    Merci de votre réponse

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    • Le 24 octobre 2017 à 22:14

      Non, ce n’est pas nécessaire mais comme vous devez fournir un avis d’imposition, cela se verra.
      Pour un couple non marié, le conseil départemental ou le juge aux affaires familiales demande en général les revenus des deux, il calcule l’obligation alimentaire puis la divise pas deux puisque l’enfant non marié est seul redevable. Il veut éviter que celui qui est soumis à cette obligation s’appauvrisse et souhaite que chaque obligé paye en fonction de son niveau de vie réel.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 22 octobre 2017 à 21:32

    Ma belle mere possedant une maison est ce qu a sa dispararition je recupere une partie des pensions versees par mes soins par rapport a mes freres et soeurs qui eux n ont rien payes car trop faible revenus

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 21 octobre 2017 à 23:16

    Bonjour.
    Une fois qu un jugement est fait par le jaf pour la repartition de l obligation est fait, et qu un dossier d ash est deposé, doit on refournir toutes les pieced ou bien le conseil departemental instruit il le dossier d aide social avec le jugement repartiteur d obligation alimentaires entre les obligés
    Cordialement

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 19 octobre 2017 à 09:00

    Bonjour

    Nous devons participer à l’aide alimentaire pour la maison de retraite pour notre mère qui a une petite retraite.

    Les petits enfants sont sollicités sauf 2 qui ont perdu leurs parents très jeunes et ont été placés en famille d’accueil

    maintenant ils sont majeurs et ont une famille, sont-ils exemptés de l’aide ?

    Les bureaux de l’aide sociale n’ont pas eu la connaissance de leur existence puisque au départ ils ne demandaient qu’aux enfants(vivant

    bien sûr) de remplir le questionnaire enfants et petits enfants.

    Sur le questionnaire du CCAS à remplir nous demandant la somme maximale contributive que nous pouvons donner

    peut-on ne pas indiquer de montant(enfants et surtout petits enfants) ?

    Le juge décidera du montant selon les ressources certainement.

    Merci pour vos réponses.

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    • Le 19 octobre 2017 à 22:13

      Personne de la famille ne les a pris en charge !
      Le montant demandé doit dépendre des ressources, pas du nombre des participants. Sauf si la différence entre les retraites et le coût de la maison de retraite n’est pas important.

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      • Le 19 octobre 2017 à 23:49

        Merci pour votre réponse.La famille pouvait prendre les enfants mais un seul par famille(cause petits revenus)mais cela a été refusé il fallait les prendre ensemble, ils ont eu de bonnes familles d’accueil.Le coût de la maison de retraite de notre mère est de plus de 1800 euros, on lui prélève 1000 euros sur les 1200 euros de sa retraite ce qui reste à notre charge environ 800 euros d’après le courrier du CCAS,Elle n’a droit à aucune aide pour l’instant, elle est indépendante mais ne peut rester seule car elle tombe très souvent , elle se plait dans cette maison de retraite.Sur le courrier reçu nous sommes 14(voir 16) enfants et petits enfants à devoir l’aide alimentaire.Bien sûr on aimerait nous les 4 enfants faire en sorte que les petits enfants n’aient pas à participer mais on va attendre de connaître la part de chacun et j’espère pouvoir régler la part de mon fils(qui est un petit fils)si le montant n’est pas trop élevé.Les deux petits-enfants majeurs et ayant des ressources dont je vous ai parlé sont-ils aussi obligés alimentaire ? Merci.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 21 octobre 2017 à 16:23

    Un obligé alimentaire peut-il payer à la fois pour son père et sa grand-mère

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 18 octobre 2017 à 20:04

    bonjour,
    mon père vient de rentrer en maison de retraite et on me demande ma part sur l’obligation alimentaire.
    or mon père nous a abandonné en 1960 lorsque nous avions 4,5,6 ans pendant 4 ans, et ensuite nous sommes restés avec ma mère.
    mon père n’a pas honoré son obligation alimentaire, ma mère m’a fait une lettre disant que mon père n’avait pas payé de pension alimentaire.
    je paie déjà pour ma belle mère,.
    devrais je payer pour mon père.
    merci

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 18 octobre 2017 à 10:54

    Bonjour,

    Je dois faire une demande d’aide sociale pour mon père.

    J’ai des ressources satisfaisantes mais j’ai aussi des crédits importants. Les crédits seront ils pris en compte dans le calcul de ma participation ?

    Merci d’avance

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 17 octobre 2017 à 13:29

    Bonjour, ma belle soeur étant décédée ces enfants doivent ils aider leur grand mère qui est en hepad et a de faibles ressources. ..merci par avance de votre réponse.
    Cordialement

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 14 octobre 2017 à 11:09

    Une personne âgée avec une petite retraite prétend ne pas pouvoir s’acquitter de sa taxe foncière alors qu’elle est propriétaire de biens et de terrains. Est-ce aux enfants de payer pour elle cette taxe ?

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 11 octobre 2017 à 09:56

    Bonjour

    Nous avons placé notre papa en EHPAD depuis juin 2017 il avait un peu d économie pour l instant on arrive encore à payer sa maison de retraite
    Nous avons fait une demande ASH nous avons rempli le dossier Aide alimentaire et remise à la maiire
    Nous sommes 3 enfants un de mes frères n a pas rempli le formulaire aide alimentaire pour des raisons personnelles
    Est ce que le dossier sera tout de même étudié par le juge ou non traité car incomplet car il manque la réponse d une personne
    Merci
    Cordialement

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 8 octobre 2017 à 22:58

    Bonjour , mon beau-père souffre d’alzheimer et a été placé en EHPAD. Sa retraite et celle de ma belle-mère ne suffisent pas à payer les frais de l’établissement, d’autant qu’un minimum de 300€ a été laissé à ma belle-mère. Ce minimum étant insuffisant, ma belle-mère a fait une demande d’aide / obligation alimentaire. Mes beaux-parents sont propriétaires d’une résidence secondaire d’une valeur de 180.000 € mais ma belle-mère ne pas déclarée lors de sa demande d’aide et refuse de vendre la maison pour payer l’EHPAD de mon beau-père et sa retraite. Les enfants sont-ils tenus à l’obligation alimentaire envers leur parents à partir du moment où ceux-ci disposent d’un bien (résidence secondaire dans laquelle ils ne vivent pas) ? Quel recours avons-nous ? Merci de vos précieux conseils.

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    • Le 9 octobre 2017 à 10:27

      Qui vous demande l’obligation alimentaire : votre belle-mère, l’Ehpad ou le conseil départemental. Au final seul un juge peut vous contraindre, et sa décision dépendra des revenus de chacun.
      Comme indiqué fiche 42 de ce guide, puisque leurs revenus et les vôtres ne suffisent pas, ils peuvent faire une demande d’Aide sociale à l’hébergement (ASH) au conseil départemental. Il prendra en compte tous les revenus mais lorsque le conjoint du demandeur reste à son domicile, les ressources dont il dispose doivent être égales à 1,5 fois le montant mensuel de l’Aspa (803x1,5= 1200 euros). Le reste sera d’abord demandé aux obligés alimentaires, et si ce n’est pas suffisant le conseil départemental paye le reste et le récupère sur la succession.

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      • Le 9 octobre 2017 à 12:08

        Merci pour votre réponse. Ma belle-mère à fait une demande d’ASH au Conseil départemental, qui se retourne vers les enfants pour le paiement de l’obligation alimentaire.
        Ma question porte sur le fait que mes beaux-parents sont propriétaires d’une maison secondaire, qu’ils ne souhaitent pas vendre. Les enfants sont-ils tenus à l’obligation alimentaire envers leur parents à partir du moment où ceux-ci disposent d’un bien (résidence secondaire dans laquelle ils ne vivent pas) ? Je vous remercie par avance de votre avis .

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 9 octobre 2017 à 13:58

    Bonjour, voici la situation de ma chère belle-mère, on devrait en faire un roman.
    Mon mari a 45 ans et est fils unique. Ma BM l’a eu à l’âge de 19 ans d’un mec "de passage" comme on dit. Elle a toujours +/- rejeté son fils mais l’a quand même gardé avec elle. Sachant qu’elle a un problème d’alcool depuis l’âge de 15 ans et qu’elle a continué après la naissance de son fils, une de ses sœurs a proposé (avec son mari) de l’élever comme leur propre fils mais les grands-parents de mon mari n’ont jamais voulu, en disant qu’ils s’en occuperaient. Ma BM ce jour-là, n’a même pas protesté, ni dit ce qu’elle en pensait.
    Elle a continué à vivre sa vie et mon mari passait son temps et ses vacances chez ses GP ou chez ses oncles et tantes, qui eux étaient des parents normaux pour leurs enfants.
    Elle a vécut avec un homme pendant environ 15 ans mais tous les week-ends, ils les passaient à faire la tournée des bars et il lui arrivait de pas voir son fils pendant 2/3 jours, personne ne savait où elle était.
    A l’âge de 18 ans, mon mari a tout fait auprès des organismes de HLM pour ne pas qu’elle se fasse expulser. Il a également été interdit bancaire pendant 1 an car elle profitait de son compte bancaire.
    Bref, quand on s’est rencontré, il avait 29 ans et sa mère était toujours dans l’alcool avec des types qui l’enfonçaient encore plus !!!!
    En 2003, elle a failli mourir d’un coma éthylique. Les médecins avaient dit qu’elle ne s’en sortirait pas. Contre toute attente, elle a été beaucoup mieux. Pendant quelques années c’était une nouvelle personne.
    On s’est mariés en 2006 et on a adopté un petit garçon en 2007, on pensé que le fait d’être GM allait la sauver. En 2012, elle a viré son mec du moment dont la relation était basée encore sur l’alcool et elle s’est retrouvée en retraite (après avoir bossé toute sa vie dans le textile puis en tant qu’ATSEM en école, où elle apportait ses bouteilles, bref...)
    Entre 2013 et 2016, on a bien remarqué un changement chez elle mais on ne pensait pas qu’elle avait replongé dedans.
    C’est notre fils qui nous a alertés en disant qu’il faisait les courses avec sa GM et qu’elle achetait des bouteilles devant lui. Son école aussi nous a avertis car elle devait aller le rechercher et qu’elle s’était endormie sur son canapé etc... Le personnel de l’école avait vu qu’elle était pas bien...
    A partir de ce moment là, nous avons décidé de prendre nos distances, sachant qu’avant nous avions tout fait pour l’aider.
    Puis il y a tout juste 1 an, le 12/10/2016, elle s’est fait expulser de son appart (il en faut pour être expulsé, elle a eu plein de lettres de relance et elle a fait la morte).Elle est donc partie en foyer car nous, pas question de l’héberger.
    Elle y est restée 2 mois, jusqu’à ce que le personnel du foyer découvre qu’elle cachait des bouteilles dans son sac et même dans sa voiture !
    De plus, son état physique et mental se dégradait. Elle n’était plus en phase et ne savait même plus marcher.
    Elle a donc été hospitalisée le 12/12/2016 pour sevrage. Nous avons eu toutes les brimades du monde, surtout mon mari puisque c’était de sa faute à lui si elle en était là !!!
    Après 6 mois d’hospitalisation, le médecin nous a fait comprendre qu’elle n’était plus du tout autonome, elle ne sait plus marcher (il faut un fauteuil ou déambulateur), elle est complétement à côté de la plaque, ses neurones sont atteints par l’alcool. Fallait bien que cela touche quelque chose, car sinon elle va très bien, rien au foie, pas de pb cardiaque, pas de diabète, pas de cholestérol et même les gammas sont bons.
    Donc le médecin nous a conseillé la maison de retraite. Alors elle y est rentrée le 27/06/2017 (après 6 mois d’hospit et à l’âge de 65 ans et 1 jour) !!
    La question donc est qui paye ???
    Elle a une très bonne retraite (1300 € quand même) mais bien sûr, pas suffisante pour payer la MR !
    Mon mari a un revenu de fonctionnaire territorial et moi, je jongle entre CDD et chômage. Nous sommes en surendettement depuis 7 ans et sommes encore 3 ans dans cette galère. Elle n’a aucun bien (tout passait dans l’alcool). Nous n’avons aucunement envie de devoir payer pour ses frasques, alors qu’on n’a pas demandé à ce qu’elle soit placée.
    Et nous n’avons pas adopté notre fils pour qu’il en subisse les conséquences.
    Vu comment elle se porte bien (sûrement mieux que nous, toute cette dernière année a eu des répercussions sur moi, j’ai eu de réels problèmes de santé !!!!), et vu l’âge qu’elle a, il se pourrait qu’elle vive encore 20 ans comme ça...
    Le Conseil Départemental ayant énormément de retard, nous n’avons toujours pas reçu le dossier à remplir avec nos revenus alors nous avons appelé ce matin et nous allons recevoir ce dossier cette semaine.
    Que faut il mettre dans ce dossier ? Tous nos revenus sont à détailler ? Et nos dépenses sont calculées comment ? Etant 3 à la maison, comment est calculé notre besoin alimentaire, par exemple ? Si nous avons 500 € de courses par mois et qu’en fait, le CD estime que c’est 100 €, cela veut il dire qu’on doit réduire notre budget alimentaire ? Et tous les frais annexes, style entretiens voitures ? Ou ne comptent-ils que notre loyer ?
    Merci de nous éclairer car nous sommes un peu perdus. Désolés, pour la longueur de ce message.

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    • Le 9 octobre 2017 à 15:29

      C’est une tranche de vie que vous nous racontez !
      Mais c’est le droit qui compte pour répondre à votre question. Chaque conseil départemental a ses propres règles de calcul de l’obligation alimentaire. Mais en général il prend tout les revenus en compte et fixe un montant selon une formule de calcul qui leur est propre. Certains ont ici annoncé avoir un montant égal à 10% de leurs revenus à payer. En cas de désaccord, vous pouvez faire appel au juge aux affaires familiales, qui lui n’a pas de barème national et on ne sait jamais ce que ce juge va décider.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 9 octobre 2017 à 10:08

    Bonjour Monsieur,

    Ma maman âgée de 88 ans ne voulait en aucun cas vivre en maison de retraite. J’ai déménagé pour avoir un plein pied pour que ces déplacements soient plus faciles. Elle participe au loyer doit payer sa mutuelle etc...Elle vit donc depuis 7 ans avec moi. Je n’ai que de petits revenus. Puis je demander a mon frère qui a des revenus plus que convenables des biens immobiliers etc...un droit de secours en sachant que si je ne l’avais pas pris avec moi elle aurait déboursé au moins 80 000 euros en maison de retraite

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 7 octobre 2017 à 11:25

    Bonjour, ma mère est hospitalisée depuis mai 2017 à la maison de retraite.Ses revenus ne sont pas suffisants. Il n’y a pas eu d’accord entre les frères et soeurs. Nous sommes donc passés au tribunal de grande instance. La décision du jugement a réparti les sommes. Mais il n’est pas précisé où il fallait payer est ce à ADAE62 ou aux recettes des finances. Aucune précision n’était faite. Or à ce jour je reçois un courrier de l’ADAE qui me réclament les 5 mois de retard. Dois-je bien payer à l’ADAE ou aux impôts. De plus je n’ai pas eu de facture concernant les frais d’hébergement car je pense que je peux déduire de mes impôts. Je vous remercie d’avance de votre réponse.

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 7 octobre 2017 à 10:16

    BONJOUR mon mari est hospitalise longue duree car il ne peut rentrer a la maison les oins sont très lour et le medecin ne le veut pas j ai 80 ans et on me demande1700 euros par moi j ai un moyer 600 euros et la mutuelle de 200 eurs pour 2 plus l EDF et les chargges taxe d ha bitation si on me prends sa retraite de 1200 euros il me rest la mienne sz 780 euros je ne peux pas payer mes frais et je ne pourrai plus me nourir UE FAIRE

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    • Le 7 octobre 2017 à 14:10

      Si je comprend bien, votre mari est en USLD (unité de soins de longue durée), et il doit payer son séjour comme dans une maison de retraite (Ehpad).
      Comme indiqué fiche 42 de ce guide, puisque ses revenus et les vôtres ne suffisent pas, faites une demande d’Aide sociale à l’hébergement (ASH) au conseil départemental. Il prendra en compte vos revenus mais lorsque le conjoint du demandeur reste à son domicile, les ressources dont il dispose doivent être égales à 1,5 fois le montant mensuel de l’Aspa (803x1,5= 1200 euros).

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  • 07 L’obligation alimentaire envers ses parents et grands-parents Le 5 octobre 2017 à 23:32

    Un ami vient de m’exposer sa situation. Il vient de commencer à payer les dépenses de l’epahd pour sa mère dont les ressources sont devenues insuffisantes depuis que le produit de la vente de sa maison se sont trouvées englouties !
    Il se retrouve ainsi à devoir faire face à une somme de 1200€ à payer avec un revenu actuellement de 2800€, mais très bientôt à la retraite, il ne touchera que 1800€, avec son loyer et une pension à payer !
    De bonne foi, il a déjà payé avec l’argent qu’il avait mis de côté etc qui aura tres vite disparu !
    Il ne m’a pas dit si c’est le JAF qui lui demande de payer ou tout simplement l’épahd qui s’est tourné vers lui, mais il m’a dit que le conseil départemental departemental avait perdu le dossier qui avait été constitué en son temps !!

    Doit-il prendre un Avocat pour défendre son incapacité à payer ?
    Peut-il espérer récupérer des économies ?

    qu’y a-t-il de plus urgent à faire pour lui ?

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    • Le 6 octobre 2017 à 09:03

      Chacun peut verser une obligation alimentaire sans y être obligé et elle n’est pas remboursée. Si sa mère ne peut pas faire face à la dépense, elle peut demander l’ASH (voir fiche 42). Le conseil départemental fera appel aux obligés alimentaires et fixera un montant en fonction de leurs revenus.
      Un avocat n’est pas possible jusque là.

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