UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

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À Cergy, les nouveaux adhérents font connaissance


Le 13 juin dernier, la CFDT Retraités du Val-d’Oise (UTR 95) accueillait une dizaine de nouveaux adhérents, des retraités de tous horizons, ravis d’échanger sur leurs parcours et leurs envies d’engagement.

« Au mot retraite je préfère celui de “jubilacion”, son équivalent en espagnol », lance Sylvie dans un grand sourire quand son tour est venu de se présenter. « Nous avons une paie qui tombe à la fin du mois et nous choisissons nos activités, c’est jubilatoire ! » L’expression sera reprise par la plupart des personnes venues ce matin de juin à la formation « Accueil des nouveaux adhérents » organisée par l’UTR 95 à Cergy.

À la retraite et heureux de l’être, ils sont anciens militants chevronnés ou simples adhérents, certains ont même franchi le pas de se syndiquer tout récemment. Des adhésions spontanées qui, selon Claude Brunel, responsable de développement, n’ont rien d’exceptionnel, surtout depuis la mobilisation contre la réforme des retraites.

Une envie de syndicalisme

L’objectif de la matinée est de faire connaissance, d’identifier les centres d’intérêt et les compétences qui pourront s’exprimer dans l’action syndicale. Chacun retrace son parcours professionnel, personnel, associatif et raconte sa relation avec la CFDT. La sincérité des échanges frappe. Marie, par exemple, issue du secteur social, au fort engagement féministe, dit avoir pris ses distances avec la CFDT à un moment, puis avoir « retrouvé l’espoir » à l’arrivée de Laurent Berger. Un autre participant affiche « 50 ans de fidélité à la CFDT, quel que soit le secrétaire général, je suis accro ! ».

Nathalie, de son côté, nourrit un sentiment de reconnaissance vis-à-vis de l’organisation qui l’a aidée à un moment délicat de sa carrière d’assistante en pharmacie, quand ses collègues et elle-même ont subi harcèlement et licenciements abusifs. « Nous nous en sommes bien sortis grâce à la CFDT, souligne-t-elle. Je suis à la retraite, si je peux aider à mon tour, j’en serais très heureuse. »

La même motivation a incité Jean-Michel à pousser la porte de la CFDT Retraités. Cet ancien militant chez Engie, à la Défense, s’adonne à ses deux passions, le foot et la défense des animaux. Mais il lui reste du temps, et une envie de renouer avec le militantisme. « Je ne me vois pas faire de la politique, mais du syndicalisme, oui ! »

Des pistes d’action

Les possibilités d’investissement syndical ne manquent pas, comme le rappellent Claude Bunel et Maryse Jacqueline, secrétaire générale, en présentant les Unions locales et l’Union territoriale, ses différentes commissions, dont celle consacrée aux loisirs et à la culture, axée sur le renforcement du lien social, si crucial pour les personnes à la retraite. Tous deux rappellent la vigilance exercée par la CFDT sur les questions de pouvoir d’achat des retraités, de prise en charge de la perte d’autonomie, d’accès aux soins et au logement, et font état des résultats obtenus. « Le minimum contributif, c’est un acquis CFDT, le Pass Navigo en Île-de-France à 50 % pour les plus de 62 ans, c’est encore nous, la loi sur la fin de vie, nous y étions presque, et nous y reviendrons », égrène Claude.

Pour agir concrètement et à l’échelle locale, les cédétistes peuvent aussi représenter l’organisation au sein des conseils d’administration des centres communaux ou intercommunaux d’action sociale (CCAS ou CIAS). À l’issue de la réunion, autour du verre de l’amitié, les nouveaux adhérents et les responsables de l’UTR partagent leurs impressions.

Beaucoup se découvrent des connaissances en commun, font du bénévolat dans les mêmes associations, parlent un même langage. Les coordonnées s’échangent, rendez-vous est pris pour de nouvelles aventures collectives.

[Marie-Nadine Eltchaninoff