Les enquêteurs ont effectué pendant une semaine des relevés dans les pièces principales de chaque logement et dans le garage attenant lorsqu’il existait. Ils ont ensuite mesuré une trentaine de paramètres : humidité, température, monoxyde et dioxyde de carbone, allergènes de chats et chiens, allergènes d’acariens, radon, formaldéhyde, benzène, éthers de glycol, etc.

Constat : des concentrations très importantes de substances toxiques peu ou pas présentes dans l’air extérieur. Le plus abondant est le formaldéhyde. Cette substance est cancérogène, se trouve dans des fumées : tabac, bougies, encens, cheminées, poêles. On la trouve aussi dans des colles utilisées dans certains produits de construction, et de décoration, des produits d’entretien, des cosmétiques, etc.

Dans 80% des cas, les teneurs mesurées sont jusqu’à 50 fois plus élevées qu’à l’extérieur. Les hydrocarbures sont aussi fréquents : le toluène est présent dans les vernis, peintures, colles, moquettes, vapeurs d’essences, il est observé dans la totalité des logements analysés ! Quant aux acariens, ils créent un risque d’allergie, mais 80% des personnes résistent sans problème.

Les logements sont surchauffés : 5% des logements analysés étaient chauffés à plus de 25,5° C dans les chambres et 24,8° dans les autres pièces. Faut-il préciser que c’est très excessif pour la santé des personnes qui y vivent et que c’est en opposition à l’effort collectif d’économie d’énergie.

Note : pour connaître ce rapport : www.air-interieur.org.