Si l’on s’en tient au nombre de conflits en cours, à la montée des intégrismes, à la corruption qui mine nos démocraties de l’intérieur, aux inégalités croissantes, aux fraudes persistantes sans oublier le réchauffement climatique, on ne peut qu’être pessimiste.

Nos gouvernements semblent impuissants, uniquement préoccupés par le court terme. Ils sont comme le dit Pierre Rosanvallon « frappés de myopie ».

Faut-il pour autant désespérer ? Les G 8 et les G 20 et autres grandes occasions pour les dirigeants de la planète de se rencontrer ne sont-ils pas préférables aux conflits d’antan ?

La démocratie gagne du terrain. Souvenons-nous de la situation des pays de l’Amérique latine et de la Birmanie.

Nous aimerions que cela aille plus vite. Mais le vivre ensemble demande du temps. Et il serait préférable de voir la bouteille à moitié pleine. Le pessimisme n’encourage pas le passage à l’action. Or c’est de courage dont nous avons besoin pour agir et aller de l’avant.

Guy Gouyet