UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Notre activité


Bismarckien ou beveridgien ? 4/6


Les systèmes de protection sociale relèvent historiquement de deux modèles imaginés par Otto von Bismarck et William Beveridge.

Sommaire du dossier
 Notre protection sociale coûte-t-elle trop cher ? 1/6
 Les dépenses de santé en France sont proches des autres pays 2/6
 L’État fait main basse sur l’Unédic 3/6
 Bismarckien ou beveridgien ? 4/6
 Seulement 3 % pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion 5/6
 Les dépenses de protection sociale témoignent du niveau de solidarité 6/6

La protection sociale relève historiquement de deux modèles. L’un mis en place par Otto von Bismarck vers la fin du XIXe siècle et l’autre imaginé par l’économiste William Beveridge et mis en place au Royaume-Uni après la Seconde Guerre mondiale.

William Beveridge et Otto von Bismarck

Le modèle bismarckien est une protection sociale obligatoire reposant sur des cotisations acquittées par les salariés et les employeurs. Le système est géré par les salariés et les employeurs. C’est un modèle assurantiel. Par exemple, la retraite est en proportion des cotisations versées.

Le modèle beveridgien est un système étatique financé par l’impôt. Il couvre toute la population en leur donnant des droits égaux. Il repose sur les 3U : universalité de la protection, uniformité des prestations, unité de gestion. C’est un modèle assistanciel. Par exemple, le montant de la retraite est le même pour tous.

Le système français de sécurité sociale, créé en 1945, s’est surtout construit sur des bases bismarckiennes par la mise en place de cotisations liées au travail et d’une gestion entre patronat et syndicats. Mais, depuis, l’assurance maladie est devenue universelle (PUMa) et financée surtout par la CSG.