Le 26 mai dernier, la confédération CFDT faisait état, dans un communiqué, d’une progression en 2010, de 2,22 % de ses membres.

A l’identique, l’Union confédérale des retraités qui compte, en 2010, 53 704 adhérents, soit 6,30 % de l’ensemble des personnes syndiquées à la CFDT, bénéficie elle aussi d’une augmentation de 2,24 %.

Au sein de la CFDT, la mixité est également en progression. En 2010, les femmes représentent 46,5 % des adhérents contre 46,1 % en 2009. L’UCR rattrape en 2010 une partie de son retard avec une augmentation de 1 % de la mixité dans ses rangs depuis 2007.

Le gros des bataillons de la CFDT Retraités se trouve en Rhône-Alpes (13,6%), en Lorraine (12,2%), en Pays de la Loire (12 %), en Bretagne (9,5 %), dans le Nord – Pas-de-Calais (7,5 %) et en Île-de-France (6.7 %). Ces six régions représentent à elles seules plus de 61 % des adhérents à la CFDT Retraités.

Par comparaison avec l’implantation de la CFDT, tous syndicats confondus, les pourcentages de présence de retraités sont en cohérence en Bretagne, dans le Nord – Pas-de-Calais, mais aussi en Alsace, en Languedoc-Roussillon, en Midi-Pyrénées. A l’inverse les retraités sont en pourcentage plus fidèles à leurs engagements de salariés en Rhône-Alpes, mais surtout en Lorraine et Pays de la Loire. A l’inverse ils sont, toujours en pourcentage, moins nombreux en Île-de-France qui reste, à l’âge de la retraite, pour une partie d’entre eux, une terre d’exil !