Cadeau de pouvoir d’achat pour certains
Les 50 000 plus gros détenteurs d’actions, touchant au moins 25 000 euros de dividendes bénéficieront à partir de 2008 d’un prélèvement de 16% qui les libère de la déclaration de ces revenus pour l’impôt sur le revenu.
Ce changement de fiscalité représente un cadeau de 200 millions d’euros par an que se partageront les 50 000 heureux bénéficiaires, au détriment des recettes du budget de l’État, lequel atteint des records de déficit.
Même le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, le député UMP Gilles Carrez, a critiqué ce prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu. Dans la même logique, « l’impôt de bourse » est supprimé, soit encore 200 millions de perte de recettes.
Depuis 2003, amplifiée depuis six mois, la liste de ces pertes de recettes publiques ne cesse de s’allonger, au profit de quelques centaines de milliers de familles. Tôt ou tard les autres paieront l’addition.