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Commémoration du centenaire de la guerre de 1914-1918


Le 7 novembre 2013, le président de la République a lancé le cycle des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la seconde marquée par le débarquement le 6 juin 1944. La guerre de 14-18 en constituera vraisemblablement l’enjeu principal national et décentralisé.

La guerre de 1914-1918 est le résultat de la conjugaison de plusieurs causes. Les concurrences sont fortes, notamment entre le Royaume-Uni et l’Allemagne dans les domaines militaires et la navigation maritime. L’Italie a des revendications sur Nice, la Savoie ainsi que sur des provinces de l’Adriatique et des Alpes qui appartiennent à l’Autriche-Hongrie. La France, elle, revendique l’Alsace et la Moselle annexées par l’Allemagne lors de la signature du traité de Francfort le 10 mai 1871, à la suite de la guerre franco-prussienne.

Mentionnons également les raisons géopolitiques, avec la mise en place de deux alliances : la Triple-Entente qui regroupe la France, la Russie (le 27 décembre 1893), puis l’Entente cordiale entre la France et l’Angleterre (le 8 avril 1904) ; la Triplice qui résulte d’un accord entre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie (le 7 octobre 1879) puis l’accord entre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Italie (le 20 mai 1882). Ces deux blocs vont s’avérer être deux véritables machines de guerre.

Les événements dans les Balkans (l’Autriche-Hongrie annexe en 1908 la Bosnie-Herzégovine puis les conflits balkaniques (1912-1913) qui opposent la Serbie, la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie à la Turquie) et l’assassinat le 28 juin 1914 de l’archiduc François-Ferdinand et de sa femme Sophie seront déclenchants.

L’ambiance de cette époque est belliqueuse. Les sentiments nationaux sont exacerbés (en France, Jaurès sera assassiné le 31 juillet 1914), à tel point que la guerre est alors généralement considérée comme inéluctable.

Les conséquences de la guerre

Cette guerre dénommée « la Grande Guerre » a eu des conséquences sur la société, les familles, l’organisation des territoires et le redécoupage des frontières. En termes humains, le bilan est très lourd. Au final, 72 pays et 60 millions de combattants participèrent à cette guerre. 9 millions de personnes y ont trouvé la mort et 20 millions furent blessées. La France a payé un lourd tribut dans sa chair : 1,4 million de soldats ont été tués.

L’histoire fait partie de notre patrimoine culturel et de notre citoyenneté républicaine. Elle peut certes être appréhendée de façon différente selon les pays. Elle peut même être instrumentalisée en fonction du temps présent par les uns ou par les autres. Il n’empêche. L’histoire éclaire notre présent. La coopération, l’échange doivent être privilégiés. L’Union européenne trouve son fondement dans cette approche. Elle est maintenant un lieu de stabilité sur le plan mondial.

Jean-Pierre Moussy

Le planning des cérémonies

L’État français, les associations d’anciens combattants, les élus, le ministère des Anciens combattants et bien d’autres encore ont décidé d’exprimer, au nom de la République et des personnes qui ont sacrifié leur vie, la reconnaissance de la patrie.

En ce sens, plusieurs initiatives sont prévues dont :
 le 28 juin 2014, à Sarajevo : commémoration européenne du déclenchement de la Première Guerre mondiale ;
 le 14 juillet 2014 : lancement du cycle international du Centenaire à Paris avec la participation des 72 pays belligérants de la Grande Guerre associés au défilé du 14 Juillet ;
 du 1er au 3 août : commémoration de la mobilisation et de l’entrée en guerre d’août 1914 ;
 le 12 septembre : commémoration internationale de la première bataille de la Marne ;
 le 11 novembre : inauguration du Mémorial international des 600 000 combattants français et étrangers tombés dans le Nord-Pas-de-Calais.

À ces commémorations relatives à la guerre de 1914-1918, il faut en ajouter une autre concernant la Seconde Guerre mondiale à Sword Beach-Ouistreham pour le débarquement des Alliés du 6 juin 1944.