Des résidents d’Ehpad saisissent la Défenseure des droits 4/6
« La réponse des pouvoirs publics n’est pas à la hauteur », a commenté à la mi janvier, Claire Hédon, la Défenseure des droits au sujet des recommandations sur les droits fondamentaux des personnes âgées dans les Ehpad présentées par ses services en mai 2021.
Sommaire du dossier
– Parlez-moi d’amour 1/6
– « Comment ça va, la vie intime et sexuelle ? » 2/6
– Ils témoignent 3/6
– Des résidents d’Ehpad saisissent la Défenseure des droits 4/6
– Dans les Éhpad, « s’assurer du consentement des partenaires » 5/6
– « La sexualité, c’est comme le sport, ne vous arrêtez pas ! » 6/6à paraitre vendredi 28 avril
Ainsi, près de 900 saisines lui ont été adressées par des résidents en Ehpad au cours des six dernières années.
Elles portent sur le respect de la dignité et de l’intégrité pour 80 % d’entre elles. Il s’agit d’atteintes à l’intimité des résidents comme par exemple l’impossibilité pour le résident de fermer sa porte à clé. Dans son rapport de mai 2021, la Défenseure des droits répond que « même s’il a été jugé que la chambre du résident n’est pas considérée comme son domicile, elle demeure son logement et un lieu privatif et d’intimité ».
Ce rapport alerte aussi sur le « recours croissant aux dispositifs de vidéosurveillance au sein des Ehpad », dans le but de prévenir les risques de maltraitance où « la sécurité du résident se confronte au droit à la vie privée, à l’intime et à l’image de la personne hébergée ». Enfin, le rapport préconise de passer à 8 le nombre de soignants pour 10 résidents. Il n’est que de 6 actuellement contre 10 dans les pays du Nord.
Pour en savoir plus Le rapport annuel 2021 de la Défenseure des droits.