États généraux de la séniorisation de la société : Contribution citoyenne en faveur d’une politique efficiente et bienvieillante du grand âge
La contribution citoyenne réalisée par les 60 membres du collectif « Les États généraux de la séniorisation de la société » - dont la CFDT Retraités - et co-construit avec plus de 8000 “citoyens participants” se veut une contribution utile pour l'avenir. Il témoigne d’une ambition collective pour que la crise du Covid-19 ne soit pas qu’une parenthèse vite oubliée.
Cette crise a mis en exergue les fragilités structurelles de notre système – sanitaire et médicosocial – et leurs répercussions multiples, à la fois humaines, institutionnelles, organisationnelles, notamment. Elle a également montré les limites d’une pensée cloisonnée et une confrontation inepte opposant les idées politiques, médicales, scientifiques, citoyennes, etc. En outre, elle a montré l’importance d’une démarche plus constructive et la nécessité de s’enrichir du savoir, de l’expertise et de l’expérience de chacun. À ce titre, l’aptitude à répondre à la séniorisation de la société et l’implication citoyenne autour de ce rapport montre l’importance d’une approche politique plus inclusive.
Ce rapport est scindé en deux chapitres :
en premier lieu, il formule un ensemble de recommandations structurantes en faveur d’une politique efficiente et bienveillante du grand âge ;
dans un second temps, il s’articule autour de 60 contributions écrites – élaborées par chacun des membres du collectif – ciblant un sujet, une question, un enjeu lié à la séniorisation de la société et sous toutes ses formes.
La CFDT Retraités a pris part au rapport avec une contribution intitulée “Les plus fragiles ont aussi besoin d’éthique” (lire page 53 du rapport) dans laquelle nous posons trois questions :
Quel respect la société doit-elle à ses aînés ?
Leur vulnérabilité ne doit-elle pas poser des questions d’éthiques ?
La vie d’une personne âgée ne vaut-elle pas la vie de n’importe lequel d’entre nous ?
Dans cette partie, nous pointons la notion d’âgisme et nous affirmons que “l’accompagnement du grand âge et de la fin de vie“, c’est la dignité d’une société.