Un président offensif et déterminé !
À Strasbourg, le 14 septembre, Jean-Claude Juncker a prononcé le discours sur l’État de l’Union européenne devant l’assemblée plénière du Parlement européen. Le président de la Commission européenne a été offensif et déterminé.
Jean-Claude Juncker a insisté sur une Europe qui protège, qui préserve notre vie d’Européen, qui donne le pouvoir aux citoyens, qui les défende, qui prenne ses responsabilités. L’Europe est synonyme de paix entre les États membres de l’Union européenne. Elle est constituée de valeurs qu’il faut préserver et développer : la libre circulation des travailleurs, la lutte contre les discriminations et les racismes, l’opposition à la peine de mort, l’égalité hommes/femmes, le respect de la charte des droits sociaux fondamentaux intégrée dans le traité de Lisbonne depuis 2007…
Concernant le plan d’investissement de 315 milliards d’euros, décidé il y a un an, qui a mobilisé 116 milliards d’euros, plus de 200 000 petites entreprises et start-up ont bénéficié d’un prêt. Et plus de 100 000 personnes ont eu accès à un nouvel emploi. « L’objectif est de fixer un montant d’au moins 500 milliards d’euros d’ici à 2020 », a annoncé Jean-Claude Juncker. De plus, la « garantie pour la jeunesse de l’Union européenne », lancée il y a trois ans, a permis à 9 millions de jeunes d’avoir accès à ce programme et ainsi de trouver un emploi, un stage, un apprentissage…
Sur ces sujets, le Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), Luca Visentini, a déclaré qu’il se réjouissait « de la promesse de doubler le plan d’investissement et de prolonger la garantie jeunesse », mais il a regretté « que le Président Juncker n’ait annoncé aucune nouvelle action pour s’attaquer aux bas salaires, au travail précaire ou l’exploitation des travailleurs migrants ».
Pour en savoir plus : ec.europa.eu/news/2016/09/20160914_fr.htm