Forte hausse des loyers dans les dépenses des ménages
La part des loyers ne cesse de croître dans les dépenses des ménages locataires et plus spécialement dans les ménages à bas revenus logés plus spécialement dans le secteur privé.
Effort financier des ménages locataires pour se loger (en % de leurs revenus)
1. Taux d’effort brut
(loyer divisé par revenu)
Ménages | En 1988 | En 2002 | Evolution [1] |
Ménages à bas revenus | 29,0 | 40,1 | +11,1 |
dont secteur social | 26,6 | 33,4 | +6,8 |
dont secteur privé | 31,7 | 50,8 | +19,1 |
Ménages modestes | 19,2 | 24,8 | +5,7 |
Autres ménages | 13,7 | 16,9 | +3,2 |
Ensemble des ménages locataires | 15,1 | 19,7 | +4,6 |
Pour lire le tableau : En 1988, pour les ménages à bas revenus le loyer représentait 32% du revenu dans le secteur privé et 27% dans le secteur social. En 2002, ce même loyer représente respectivement 51% et 33%.
2. Taux d’effort net
Loyer moins aides au logement divisé par les revenus.
Ménages | En 1988 | En 2002 | Evolution [2] |
Ménages à bas revenus | 12,9 | 16,1 | +3,2 |
Secteur social | 7,6 | 10,0 | +2,4 |
Secteur privé | 19,0 | 25,7 | +6,7 |
Ménages modestes | 11,4 | 16,7 | +5,3 |
Autres ménages | 12,9 | 16,1 | +3,2 |
Ensemble des ménages locataires | 12,7 | 16,2 | +3,5 |
Pour lire le tableau : En 1988, pour les ménages à bas revenus le loyer représentait 19% du revenu dans le secteur privé et 8% dans le secteur social. En 2002, ce même loyer représente respectivement 26% et 10%.
Commentaire
Ces dépenses ne prennent pas en compte la ponction supplémentaire de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères en progression constante, imposée à tous sans dégrèvements, ni exonérations.
Nos savants économistes, qui s’interrogent sur les causes de la diminution de la consommation, source de développement du chômage, devraient intégrer cette donnée importante.