
Section Union Locale de Vitré
Communiqué de presse
Au regard de l’inflation, nous prenons acte du réajustement des
Retraites (+ 2,2 %). Ce réajustement reste minime et profite plus à des
grosses retraites
Des salariés de notre secteur qui ont été touchés par la fermeture ou une
réduction d’activités (Noël, Texier, MNO, Coudémail ...) ; se retrouvent à la
retraite avec de petites pensions, sont également concernés l'ensemble des
retraités avec une carrière au SMIC…
Les déremboursements de certains médicaments pèsent aussi sur les budgets
des retraités et plus particulièrement les plus faibles.
A cela s’ajoute les augmentations successives des cotisations mutuelles.
Nous constatons que 10% des retraités de plus de 80 ans se retrouvent en
maison spécialisée, 90 % vivent chez eux avec souvent des augmentations
non négligeables des frais de santé et d’accompagnement.
Les proches salariés, devenus aidants bénéficient certes de 3 mois de congés
mais limités à an pendant leur carrière professionnelle ce qui est insuffisant.
Bien souvent les aidants sont eux-mêmes des retraités.
Dans les Ehpad, l'augmentation de l’accueil de résidents dépendants
entraine pour les salariés des conditions de travail plus exigeantes, avec
souvent un manque de reconnaissance du personnel tant dans le secteur privé
qu’associatif.
Il faut que les retraités soient reconnus comme des citoyens à part entière en
effet c’est de moins en moins le cas.
Les personnels des Ehpad comme ceux de santé doivent être reconnus ainsi
que les proches aidants.
L’ordonnance portant sur la création de la 5° branche de la sécurité sociale
relative à l’autonomie est parue au journal officiel le 02 décembre 2021.
Pour nous, c’est une avancée cependant, nous exprimons nos préoccupations
concernant le financement de cette branche et avons proposé des solutions,
comme une taxation modérée des donations et successions, pour garantir des
ressources suffisantes. Même si dans le dernier PLFSS des taxes sur les
boissons sucrées et les jeux de hasard ont été créées, nous déplorons
l’absence de mesures pérennes répondant aux énormes besoins liés à
l’autonomie.