UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Nos droits


L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires


L'accord sur les retraites complémentaires Arrco et Agirc a été signé le 30 octobre. Il a un objectif : assurer un avenir à ces régimes complémentaires. Ils ont été créés et maintenus par la négociation et donc des accords entre syndicats de salariés et organisations d'employeurs. En fin d'article, vous pouvez lire le texte officiel de l'accord issu des négociations.

Plusieurs articles de journaux ont titré sur la baisse des pensions de retraite complémentaire. Suis-je concerné ?

L’accord des Partenaires sociaux du 30 octobre 2015 fait évoluer les règles pour tous les acteurs de la retraite complémentaire mais plusieurs situations sont à distinguer.

Si vous êtes retraité, la revalorisation de votre pension interviendra désormais au 1er novembre et non plus le 1er avril. De plus, vos pensions seront un peu moins revalorisées pendant 3 ans sans toutefois qu’il ne puisse y avoir de baisse de votre retraite ;

Si vous êtes futur retraité, né en 1957 ou après, et que vous remplissez les conditions du taux plein au 1er janvier 2019, vous pouvez :
 demander votre retraite au 1er janvier 2019 : vous serez alors concerné par les abattements temporaires. Vous vous verrez appliquer un malus de 10 % sur votre pension de retraite complémentaire pendant 3 ans, soit une minoration provisoire de la pension globale de l’ordre de 50 € par mois, pour une pension moyenne mensuelle de 1 600 €.
 poursuivre votre activité pendant un an : vous ne subirez pas ces abattements temporaires et vous bénéficierez d’un gain de 65 € par mois pendant toute votre retraite, du fait de la surcote du régime de base et des points de retraite acquis pendant cette année.
 poursuivre votre activité pendant deux ans, vous pourrez bénéficier d’un bonus de 10 % sur votre pension de retraite complémentaire pendant un an, soit une majoration de 52 € par mois pour une pension moyenne mensuelle de 1600€. De plus, vous bénéficierez d’un gain de 130 € par mois durant toute votre retraite, du fait de la surcote du régime de base et des points de retraite acquis pendant ces deux années.

Si vous êtes actif, vous serez impacté par l’augmentation du prix d’achat du
point de retraite, reflet de l’allongement de l’espérance de vie.

Source : GIE Arrco-Agirc le 6 avril.


La dernière séance de négociations sur le site de la CFDT

Retraites complémentaires : le texte est finalisé



Le vrai-faux sur le site de la CFDT

Vrai / Faux : décryptage de l’accord sur les retraites complémentaires



Les régimes de retraites complémentaires Arrco et Agirc étaient en danger. Si rien n’avait été fait, il aurait été impossible dans quelques années de verser les pensions à leur niveau actuel. Les compléments de retraite représentent un tiers de la pension pour un ouvrier ou employé et jusqu’à 60 % pour un cadre supérieur. Depuis 1947, cette partie des retraites est gérée par les syndicats et le patronat, sans intervention du gouvernement.

Ces régimes par répartition ont été gérés de manière responsable pendant toutes ces années puisqu’ils ont su anticiper le papy-boom et l’allongement de la vie en provisionnant 60 milliards d’euros de réserves. Mais depuis cinq ans, la situation
économique et le chômage obligent pourtant les régimes à « puiser » dans ces réserves.

La négociation qui s’est ouverte en février 2015 était celle de la dernière chance. La seule bonne nouvelle qui pouvait en sortir c’était un accord qui préserve l’essentiel : l’avenir des régimes de retraites complémentaires. Il était indispensable de rassurer les retraités et surtout les futurs retraités, en particulier les plus jeunes qui paient des cotisations mais qui doutaient de pouvoir bénéficier un jour d’une retraite correcte.
L’accord du 16 octobre atteint cet objectif !

L’accord du 16 octobre demande des efforts modérés et équilibrés entre salariés, entreprises et retraités

Pour les salariés maintien de l’âge de départ et contribution de solidarité

L’âge de la retraite et la durée de cotisation restent inchangés, y compris pour les carrières longues et précoces (ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans).

À partir de 2019, une contribution de solidarité de 10% de la retraite complémentaire sera demandée pendant deux ou trois ans, pour ceux qui le peuvent et le veulent. Cela représente 3 à 4 % d’une retraite complète (40 à 50 euros par mois en moyenne). Si le salarié travaille un an de plus, il efface cette contribution. Dans tous les cas, le montant de la retraite est ensuite le même qu’avant l’accord. Sachant que la durée moyenne passée à la retraite est de 20 ans.

La CFDT a obtenu une clause qui exonère de cette contribution le tiers des futurs retraités, les plus modestes, ceux qui ne sont pas assujettis à la CSG.

Si un salarié veut travailler plus longtemps (c’est son droit), il obtiendra en plus
de la surcote du régime général une bonification temporaire de sa retraite complémentaire. C’est le début d’une « retraite à la carte » que prône la CFDT car les salariés n’ont pas tous les mêmes carrières, ni les mêmes métiers, ni les mêmes aspirations.

Un nouveau régime unifié pour pérenniser les retraites complémentaires

La CFDT le souhaite depuis longtemps. Nos systèmes de retraite sont complexes, éclatés et les « statuts » hérités de l’histoire méritent d’être dépoussiérés. À partir de 2019, le nouveau régime de retraites complémentaires de tous les salariés du privé ne sera basé que sur les niveaux de rémunération et reprendra l’intégralité des droits acquis par le passé. Il sera géré avec plus de souplesse pour éviter de renégocier les paramètres tous les deux ans, comme c’est le cas actuellement.

Une reconnaissance des évolutions de la fonction « cadre »

Une négociation s’ouvrira avant 2019 pour redéfinir la fonction cadre qui ne peut pas
se résumer à une appartenance, parfois symbolique, à un régime de retraite. C’est une vraie opportunité pour faire reconnaître les évolutions de l’expertise et du management, y compris pour les jeunes cadres.

Pour les entreprises, un effort de 1,8 milliard d’euros dont 800 millions de hausse de cotisations

Pour la CFDT, les efforts demandés ne pouvaient pas se concentrer sur les salariés.
Le patronat a cédé au cours des négociations et accepté un apport de 1,8 milliard d’euros en 2019 pour le nouveau régime. La ressource liée à une augmentation de la cotisation est de 800 millions d’euros et 120 millions seront affectés aux régimes dès 2016.

L’accord prévoit aussi une contribution patronale en cas de départs anticipés de seniors, licenciements et ruptures conventionnelles.

Pour les retraités des efforts également demandés

En 2013, une disposition prévoyait une période de sous indexation des retraites (le taux d’inflation moins un point, le taux final ne pouvant pas être négatif). Cette mesure
est prolongée pendant trois ans.

Ce que voulait le patronat et ce qu’a empêché la CFDT

Le patronat voulait des mesures punitives : des abattements jusqu’à 200 euros pour une retraite de 1300 euros ! Son but était d’imposer à tous un report de l’âge de départ
à la retraite à 63 ou 64 ans. Il a dû reculer et si la contribution de solidarité reste un effort, elle maintient la possibilité de partir aux conditions prévues par la loi. C’était l’objectif de la CFDT !

Le patronat voulait que les efforts demandés s’appliquent à tous les futurs retraités. Ils ne s’appliqueront pas à tous à ceux qui ont eu une carrière modeste et heurtée (1/3 des retraités). C’était l’objectif de la CFDT !

Le patronat refusait toute contribution financière et demandait que seuls les salariés et retraités mettent « la main à la poche ». Il accepte des augmentations de cotisations et des financements complémentaires à hauteur d’1,8 milliard d’euros. C’était l’objectif de la CFDT !

La CFDT s’engage et apporte de vraies solutions

L’accord proposé n’est pas facile mais il est indispensable et porteur d’avenir. Il démontre que le principe de la retraite par répartition est capable de résister aux crises. Notre système de retraite mérite mieux que des replâtrages successifs. La CFDT propose depuis longtemps de le moderniser, de l’adapter aux parcours professionnels d’aujourd’hui, d’assurer son équilibre, de redonner confiance aux jeunes, de faire converger progressivement les systèmes vers plus de justice et de simplicité. Le chemin pour y parvenir est long… mais l’accord du 16 octobre est une étape importante pour y parvenir !

Nous pensons que les salariés n’attendent pas des syndicats qu’ils se contentent de vociférer et de rejeter toujours la responsabilité sur les autres. Ils n’attendent pas d’eux qu’ils fassent miroiter des solutions miracles ou inaccessibles dans la situation actuelle. Ils attendent des syndicats qu’ils apportent de vraies solutions, des vraies réponses, qu’ils prennent leurs responsabilités. C’est notre engagement !

Une partie du patronat et du monde politique met en doute le dialogue social, estime que les travailleurs n’ont pas besoin de syndicats. Depuis 1947, les syndicats et le patronat ont toujours signé des accords pour assurer une gestion équilibrée des régimes de retraites complémentaires. Si des solutions n’étaient pas trouvées, les perdants n’auraient pas été les patrons, mais les salariés et les retraités. Un échec aurait été du « pain béni » pour démontrer que le dialogue social était devenu inutile et pour casser le syndicalisme.

CFDT : S’ENGAGER POUR CHACUN, AGIR POUR TOUS

Tract CFDT
Deux pages à imprimer

L’accord du 30 octobre

En téléchargement l’accord complet signé le 30 octobre par trois organisations syndicales représentatives.

Accord Arrco-Agirc du 30 octobre 2015

Bon à savoir

Extrait de la trame de l’accord résumant les mesures suscitant vos questions

Création d’un coefficient de solidarité applicable à tous les nouveaux retraités remplissant les conditions du taux plein au régime de base pendant les trois premières années de la retraite et au maximum jusqu’à 67 ans (10% chaque année pendant trois ans)
 Application au 1er janvier 2019 pour la génération 1957
 Exonération du coefficient minorant pour :

  • les nouveaux retraités exonérés de CSG (application d’un coefficient de 5% pendant 3 ans maximum pour les retraités soumis au taux réduit de CSG)
  • les nouveaux retraités qui justifient avoir prolongé leur activité professionnelle pendant quatre trimestres au-delà de la date à laquelle ils avaient rempli les conditions d’obtention du taux plein au régime de base.

 Création d’un coefficient majorant pendant un an pour les participants qui justifient d’avoir prolongé leur activité pendant 8 trimestres au-delà de la date à laquelle les conditions du taux plein sont remplies dans le régime de base (10%), ou 12 trimestres (20%), ou 16 trimestres (30%).

Tous les détails de vos droits se trouvent fiche 36 de notre Guide des pensions de retraite en ligne : 36 Agirc-Arrco Calcul de la retraite, décotes, majorations, cumul, deuxième retraite

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334 messages
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  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 21 octobre 2015 à 12:12

    Bonjour
    Les carrières longues sont donc concernées par la décote
    de solidarité ou mal compris

    Répondre à ce message

    • Le 21 octobre 2015 à 22:50

      Oui, tous les retraités partant en retraite à partir de 2019 sont concernés. Mais un tiers sont exonérés.

      Répondre à ce message

    • Le 22 octobre 2015 à 08:15

      Bonjour,

      ayant commencé à travailler à 17 ans et demi et né en 1961 j aurai 172 trimestre en 2021 l année de mes 60 ans.
      j aurai donc 4 trimestres de plus que le nécessaire pour bénéficier des mesures carrieres longues, mais je devrai attendre mes 61 ans pour ne pas avoir la décote de 10 %.
      merci de votre retour
      cordialement
      Christophe

      Répondre à ce message

      • Le 22 octobre 2015 à 08:39

        Oui, vous avez bien compris. Mais cette cotisation de solidarité est à durée limitée et ne touche que votre retraite complémentaire. Si vous n’êtes pas cadre, son montant est limité.

        Répondre à ce message

    • Le 24 octobre 2015 à 08:42

      bonjour,
      merci beaucoup pour votre réponse rapide.
      Je comprends le principe mais je ne trouve pas ça vraiment juste, exemple :
      2 personnes pouvant bénéficier d un départ pour carrière longue, une ayant commencée à 17 ans et demi l autre à 19 ans, le premier aura 6 trimestres de plus cotisés mais ils partiront tous les 2 à 61 ans pour éviter la décote.
      cordialement
      Christophe

      Répondre à ce message

    • Le 24 octobre 2015 à 12:19

      Vous posez la question du bon critère pour la retraite. Nous sommes favorable au seul critère de durée cotisée ou validée pour déterminer la date de départ en retraite. Mais nous sommes les seuls.
      Si on ajoute un critère d’âge, on modifie les paramètres. Depuis 1945, c’est le critère de l’âge qui est prépondérant. Nous avons obtenu en 2003 que les carrières longues soient prises en compte mais avec un critère d’âge avant l’âge légal.

      Répondre à ce message

    • Le 24 octobre 2015 à 17:05

      Merci beaucoup pour ces explications.
      cordialement

      Christophe

      Répondre à ce message

  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 23 octobre 2015 à 13:01

    Bonjour Claude,
    je vous lie depuis plusieurs année,je rend grâce à votre courage pour l’aide que vous nous apportez.
    Pourriez vous m’enlever d’un doute
    né en févrie 1957,j’ai déja 171Tr,départ possible en carrière longue au 1er Mars 2017 avex 175Tr
    svp pouvez vous me dire si je vais souffrir de la décote de 10% pendant les 2 à 3 ans envisager par cet accord qui s’appliquera en 2019 mon départ sera en 2017 carrière longue

    Répondre à ce message

    • Le 23 octobre 2015 à 19:08

      Non, la mesure n’est applicable qu’à partir de 2019

      Répondre à ce message

    • Le 23 octobre 2015 à 21:58

      MERCI Claude pour votre réponse
      ce qui m’a fait douter pour mon cas c’est ce que j’avais lu dans le

      Supplément à SYNDICALISME HEBDO n°3518 du 22 octobre 2015
      L’ACCORD EN 4 EXEMPLES

      (1)
      (2)
      (3). Carrières longues)
      Si un salarié remplit les conditions pour partir
      en carrière longue ou précoce, c’est-à-dire
      qu’il a cotisé le nombre de trimestres requis pour
      sa génération et qu’il a 5 trimestres cotisés avant
      l’âge de 20 ans, il pourra toujours partir à 60 ans
      s’il le souhaite, avec le même « ?coefficient de
      solidarité ? » que ceux qui peuvent partir à 62 ans,
      mais il aura ce choix deux ans avant les autres
      salariés de sa génération.
      (4).

      Donc ne pas oublier de partir en retraite carrière longue, sinon age légal 2019 (62 ans) pour génération 1957 donc 1 an de plus (4Tr)si on ne veut pas de décote, ce qui serai dommage car 175 Tr au compteur..(+4) = 179. pour 166 exigés

      Ai je bien compris ?

      bon Week.End

      Répondre à ce message

      • Le 23 octobre 2015 à 23:33

        La trame de l’accord ne figure pas dans Syndicalisme-Hebdo (que je viens de lire) mais dans l’article ci-dessus. Un point essentiel est à retenir : cette disposition s’applique à partir de 2019 pour ceux nés en 957 (ou après).
        Cher José, tu peux vérifier auprès de jean-Louis Malys.

        Répondre à ce message

    • Le 24 octobre 2015 à 01:49

      Merci pour ce complément d’information.
      au fait,
      Ce n’est pas dans Syndicalisme-Hebdo que j’ai lu cela mais dans le SUPLéMENT à SYNDICALISME HEBDO

      en conclusion : Si rien ne change après cet accord du 30/10/2015, je pourrai partir en Mars 2017 à 60 ans avec mes 175 Tr au compteur sans décote

      Merci pour ces renseignements.et bonne nuit

      Répondre à ce message

  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 23 octobre 2015 à 09:57

    bonjour en 2020 j aurais 60ans est 169 trimestre je fait partie des congés senior Peugeot citroen automobile la janais. je suis en longue carriére comment cela va ce passer pour moi.

    Répondre à ce message

  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 22 octobre 2015 à 10:18

    bonjour Claude
    je viens de lire les comptes rendu et quelques chose interpelle,quand ils disent que l’âge de la retraite et la durée de cotisation restent inchangés, y compris pour les carrières longues et précoces( ceux qui ont commencée à travailler avant 20 ans ) ils parlent bien de la génération 1957 ou je ne comprends pas ce que je lis

    Répondre à ce message

    • Le 22 octobre 2015 à 14:22

      Il n’y a en effet aucun changement sur l’âge de la retraite, légale comme anticipée, ni sur les nombre de trimestres exigés, quelle que soit la génération.

      Répondre à ce message

    • Le 22 octobre 2015 à 14:39

      Bonjour Claude
      Ce qui est toutefois perturbant, c’est qu’on parle de la génération 1957 dans le texte alors que des personnes de la génération 1957 et 1958 partiront en retraite carrières longues en 2017 et 2018. Pour ma part avec 171 trimestres en avril 2017.
      Il vaudrait mieux parler des personnes partant en retraite à partir de 2019 avec le nombre de trimestres requis sans évoquer l’année de naissance.(car pas d’effet rétroactif je suppose si on part avant 2019 en étant de cette génération ??)
      D’autre part, pourquoi mentionner" pour les personnes qui le peuvent ou le veulent" pour cette contribution de 10 %-les futurs retraités n’auront pas le choix que de cotiser davantage. Là encore je ne comprends pas la tournure de la phrase dans les tracts.
      d’avance, merci

      Répondre à ce message

      • Le 22 octobre 2015 à 18:32

        La mention de la génération est importante pour ceux qui auront plus de 62 ans en 2019 et sont nés avant 1957 : ils ne sont pas concernés même s’il partent en 2019.
        En précisant l’année 2019, on indique aux carrières longues partant avant 2019 qu’ils ne sont pas concernés.
        On constate une progression de plus en plus important de cumul emploi retraite, ces personnes préfèreront continuer à travailler au lieu de cumuler.
        La contribution de 10% ne porte que sur la retraite complémentaire. Celle-ci représente environ 25% du salaire pour une carrière complète. Fautes le calcul pour vous de 10% de 25%, la somme est raisonnable si vous tenez à ne plus travailler après la retraite. De plus, le nombre de nouveaux retraités au chômage au moment de la retraite est assez élevé, les études montrent que la retraite restera un meilleur revenu même avec cette cotisation.

        Répondre à ce message

  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 22 octobre 2015 à 18:15

    J’ai bien lu votre commentaire sur les carrières longues, mais je ne comprends pas .
    En 2019, je pourrais demandé un départ anticipé a la CARSAT, mais avec l’accord à venir, je serais perdant de 10% durant 3 ans.
    Si je travaille jusqu’à 61 ans, cela s’effacerait et je percevrais une retraite complémentaire a taux plein.

    Merci pour vos éclaircissements

    Répondre à ce message

    • Le 22 octobre 2015 à 18:24

      Oui, vous avez bien compris cette phrase : « exonération des nouveaux retraités qui justifient avoir prolongé leur activité professionnelle pendant quatre trimestres au-delà de la date à laquelle ils avaient rempli les conditions d’obtention du taux plein au régime de base. »

      Répondre à ce message

  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 22 octobre 2015 à 13:30

    Bonjour,

    je suis le 13/06/1958 et j’ai 8 trimestres cotisés avant mes 20 ans .Au 30/09/2018 j’aurai cotisé 167 trimestres donc théoriquement, si cela ne change pas d’ici là, je devrais pouvoir partir en retraite à partir du 01/10/2018 cad à 60 ans et 3 mois ...et ne pas être concernée par l’accord qui vient d’être signé.
    Si toutefois la loi ajoutait 1 trimestre de cotisation ou qu’une erreur se soit produite dans mon calcul et que je ne pourrais partir qu’à compter du 01/01/2019 cad à 60 ans et 6 mois , est-ce que je serais concernée par l’accord qui vient d’être signé sur les retraites complémentaires et pendant combien d’années, j’aurai 10% de moins ?( parce que, d’après ce que j’ai compris, l’accord prévoit 10% de moins sur les retraites complémentaires pdt 3 ans si départ à 62 ans au lieu de 63 ans mais si départ avant 62 ans pour carrière longue à partir de 2019 ???
    Merci de me tenir informée
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 22 octobre 2015 à 14:14

      La cotisation de solidarité est prévue sur les trois premières années de retraite à partir du moment où leur droit à la retraite est ouvert et à partir des départs en retraite de 2019.

      Répondre à ce message

  • L’accord pour assurer l’avenir de nos retraites complémentaires Le 20 octobre 2015 à 09:45

    bonjour
    j’aurais 62 a en avril 2017, j’ai 164 trimestres validés, je suis au chomage non indemnisé j’aurai en principe plus de 166 t validés. aurais je droit a une retraite , car j’ai lu sur la presse de trimestres cotisés
    je vous remercie
    bruno

    Répondre à ce message

    • Le 21 octobre 2015 à 00:06

      POur la retraite à l’âge légal, lisez cette fiche : 18 Ouverture du droit à la retraite, mise à la retraite, indemnité de départ à la retraite
      Ensuite lisez les fiches 20 et 21.

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    • Le 21 octobre 2015 à 06:58

      Ayant débuté en apprentissage en septembre 1972 à l’âge de 15 ans , j’aurais cotisé 179 trimestres au 1er septembre 2017 . Pour cotisations insuffisantes au régime général en début d’apprentissage , seul 177 trimestres ont été retenus pour le dispositif carrière longue . J’envisage de partir à 60 ans ,
      dans le cadre de l’accord en cours de signature sur les régimes des complémentaires comment s’applique le système de bonus -malus . A partir de 2019 , en fonction du nombre de trimestres cotisés, ou critères d’âge ?

      Merci l’ensemble de vos réponses au sujet des carrières longues .

      Répondre à ce message