Que penser de ce triptyque : je conduis un autobus pour une société de transport et j’effectue des voyages de plusieurs jours à l’étranger.

Je suis à la retraite mais je la complète officiellement en touchant un salaire minimum, et sous le manteau, le reste m’est payé au « black ».

J’ai 70 ans et je considère que je peux transporter des usagers sans les mettre en danger. C’est pourtant ce qui se passe paraît-il couramment en France.

Dans une période ou les jeunes se désespèrent de trouver du travail, certains, qui n’ont peut-être pas des retraites mirobolantes, se payent des fantaisies. Et de surplus roulent l’État et la Cnam en ne payant pas de cotisations.

Un phénomène qui ne dure pas depuis hier et qui est forcément connu des pouvoirs publics. Mais ceux-ci ferment les yeux. Quant aux patrons, ils se régalent : pas de charges. C’est tout bénef.

Georges Goubier