Cet avis du Conseil économique, social et environnemental, présente la « transition écologique », c’est-à-dire les modalités d’évolution vers un nouveau modèle économique, social, culturel et environnemental, face au changement climatique, à la raréfaction des ressources naturelles, à la perte de la biodiversité et à la multiplication des risques sanitaires et environnementaux.

La participation citoyenne

La société dans son ensemble doit se mobiliser, qu’il s’agisse des jeunes, des acteurs associatifs, des entreprises et des salariés, des collectivités locales et des habitants. La participation citoyenne est un des leviers possibles du développement durable, sous réserve de respecter le principe de redevabilité. Redevabilité signifie « devoir rendre des comptes sur son action ou sur son inaction et, selon la justification donnée, être exposé ou non à subir des sanctions ».

Mieux éduquer, former pour mieux mettre en œuvre

Nombre de ministères s’engagent à mettre en place des plans de formation avant le passage à l’action et à élaborer des kits. Éco-délégués dans les écoles, développement durable intégré dans les cursus universitaires, formation des agents de la fonction publique, des élus dans les territoires, formations communes des salariés et des employeurs…

S’inspirer de réalisations, s’investir dans des chantiers en cours

Le label ÉcoQuartier est un exemple à suivre et à développer. Les actions « Cœur de ville » mobilisent depuis quelques années les citoyens et les retraités attachés aux commerces de proximité. Plus élaborée, la démarche de Loos-en-Gohelle a été initiée dans les années 1980 au moment de la fermeture des mines de charbon et a permis de passer d’un « pays noir » à un « pays vert »…
« Ce changement d’échelle, cette mobilisation générale, dans le respect des principes qui doivent régir le débat public, correspondent pleinement aux objectifs poursuivis par le CESE », a déclaré la CFDT en votant pour cet avis.

Nicole Chauveau