L’injustice de la fiscalité directe
La France est l’un des pays riches où la fiscalité indirecte est la plus élevée (TVA et autres).
Ces taxes comptent pour deux tiers des recettes de l’État et un quart de l’ensemble des prélèvements obligatoires.
Elles représentent une part deux fois plus élevée du revenu des ménages les plus pauvres que de celui des plus riches.
En 2001 - dernière année pour laquelle on dispose de données - les 10 % des ménages les plus démunis ont payé 16,6 % de leurs revenus en TVA, sur les produits pétroliers, les cigarettes, etc.
Les 10% des ménages les plus aisés y ont consacré moins de 8% de leurs revenus. Alors que dans le cas des impôts « progressifs » (impôt sur le revenu) le taux augmente avec le niveau de vie, dans le cas des taxes indirectes, il diminue.