Il s’agit de la première dépense de consommation pour les ménages aisés ou propriétaires de leur résidence principale et de la troisième pour les ménages modestes ou locataires, derrière le logement et l’alimentation.

Entre 2005 et 2017, cette dépense a diminué de 6 % en euros constants, la part du revenu disponible passant de 15,2 % à 13,6 %.

Les 10 % de ménages les plus modestes consacrent 21 % de leur revenu disponible aux transports, 11 % pour les 10 % les plus aisés. Par ailleurs, la facture est plus lourde pour les ménages habitant en couronne des grandes villes, à 5 420 euros en moyenne, soit 14,7 % de leur revenu disponible.

En zone rurale, hors aires d’attraction des villes, les transports occasionnent 5 060 euros de dépense, les ménages étant notamment plus souvent retraités et n’ayant alors plus à se déplacer pour travailler.

En revanche, les transports pèsent plus sur leur revenu disponible (16 %), les ménages aisés étant peu nombreux dans ces espaces.

Le transport individuel, essentiellement en voiture, représente 81 % de la dépense de transports des ménages, soit 11 % de leur revenu disponible.

La voiture reste le principal mode de transport pour se rendre au travail, même pour de courtes distances. La dépense de transports collectifs est concentrée surtout dans les grandes aires urbaines, notamment l’Île-de-France.

Source : Insee Première n° 1855.

Jean-Pierre Druelle et François Jabœuf