UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

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La fierté de représenter les retraités CFDT 6/6


Dominique Fabre, secrétaire générale de la CFDT Retraités et membre du bureau national confédéral reveint sur ces quatre dernières années.

Sommaire du dossier
 En route pour le 50e congrès de la CFDT 1/6
 Les temps forts du congrès 2/6
 Le congrès confédéral peut compter sur les retraités d’Auvergne-Rhône-Alpes 3/6
 Les retraités Haute-Garonne Ariège : pour plus de démocratie 4/6
 Les 50 congrès CFTC-CFDT de 1919 à 2022 5/6
 La fierté de représenter les retraités CFDT 6/6

La CFDT Retraités a intégré le bureau national confédéral en 2019 à l’issue du congrès de Rennes. Retour avec Dominique Fabre sur ces quatre années de mandat.

Depuis le congrès de Rennes, le bureau national compte un collège Retraités. Est-ce que cette décision a été prise sans problème ?

Suite au congrès de 2019 à Rennes, la CFDT Retraités a rejoint le cinquième collège, celui des Unions. En effet, une évolution statutaire a entériné la présence au bureau national de tous les secrétaires généraux d’Unions et de Fédérations, la CFDT Retraités était donc concernée. Dire que cette décision de la part du bureau national se faisait sans problème serait inexact. Il existait quelques réticences qui me semble-t-il ont disparu.

À Rennes, tu as été élue membre du bureau national. Quels ont été pour toi les moments forts de cette mandature ?

Un sentiment de fierté d’avoir été élue et de représenter les retraités CFDT. J’ai aussi mesuré le poids de cette responsabilité et de l’image des retraités que je portais devant le bureau national. Cette élection est pour moi la reconnaissance du syndicalisme retraité et de ce que tous ces militants ont apporté tout au long de leur parcours syndical avant qu’ils n’adhèrent à la CFDT Retraités. Chacune et chacun d’eux a apporté sa pierre à l’édifice de notre syndicat.

Juste après le résultat des élections, les membres du bureau national se réunissent pour procéder à l’élection du secrétariat général, de son adjoint et du trésorier. J’étais la plus âgée, de fait je me suis retrouvée assurer la présidence du vote. C’est un moment que l’on ne vit pas sans une petite appréhension ! Cette mandature a été très particulière. Très vite la situation sociale s’est embrasée avec la période des Gilets jaunes. Une période que j’ai mal vécue car les revendications brandies étaient pour la plupart celles revendiquées par la CFDT et un regret sur l’absence de mémoire face aux acquis obtenus par nos militants sur le terrain. Puis, en 2020, la pandémie et ses conséquences, notamment pour les plus âgés d’entre nous. Un certain nombre de nos adhérents ont été touchés.

Mais la CFDT a réagi avec rapidité et assuré la continuité. Le bureau national s’est réuni en visioconférences régulières et cela lui a permis au bureau national de continuer à gérer « la maison » et au passage négocier de bons accords et de conforter la première place d’organisation syndicale de la CFDT. Il y a, là aussi, de quoi être fier !

Est-ce que ta présence au BN a été bénéfique pour la CFDT Retraités, et en quoi ?

Le bureau national est un lieu de décisions et, depuis 2019, il est constitué de toutes les représentations. Il permet de partager, d’échanger, de débattre et de décider. N’oublions pas que les retraités occupent leurs places dans la société. La CFDT Retraités y apporte leur vision de la société. Notre présence au bureau national a permis de rentrer davantage en contact avec les fédérations et les Unions. J’espère que l’image des retraités est apparue moins négative que certains ne le pensaient. Il y a toujours un a priori par rapport aux retraités. Alors si notre présence a pu rendre cette image plus attractive et ainsi améliorer la fidélisation des retraités, c’est un pas de gagné ! Au-delà des débats communs au bureau national, la CFDT Retraités apporte son regard et peut s’exprimer sur les sujets qui impactent plus les retraités : l’accompagnement du vieillissement, le pouvoir d’achat et de vivre, l’accès aux soins…

La fin de cette mandature confédérale a été actée par les rédactions du rapport d’activité et du projet de résolution. Le bureau national y a participé. C’est une expérience enrichissante sur le plan collectif comme personnel. Pour répondre à cette troisième question, il faudrait aussi demander à nos Unions de retraités si notre présence a facilité leurs rapports avec les autres structures de la CFDT. Ne soyons pas dupes, ce sont les liens créés en proximité qui peuvent concrétiser la reconnaissance de la CFDT Retraités.

Entretien réalisé par Annie Kuhnmunch