Que l’on parle d’une augmentation de l’impôt sur les revenus des plus fortunés et la France devient le pays qui hait les riches au point que les médias s’en émeuvent.

Bizarrement ces mêmes médias ne se sont pas demandés si à l’inverse ce n’est pas à une véritable « haine des pauvres et des travailleurs modestes » que l’on a assisté.

Or c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque nos anciens gouvernants ont stigmatisé tour à tour les salariés en lutte pour conserver leur emploi, coupables de troubler la campagne électorale, les chômeurs et autres « faux travailleurs » dénoncés comme assistés par un État alors incapable d’endiguer le chômage, ou encore le syndicalisme, éternel trouble fête du débat politique dont le tort est de refuser le sort insupportable des plus défavorisés.

Jean-Paul Rueff