Sommaire du dossier

1. Les Français et l’âgisme : la grande enquête (1/6)
2. L’âgisme, un concept peu connu (2/6)
3. L’âgisme : du concept à la réalité (3/6)
4. À quel âge est-on vieux ? (4/6)
5. Le vieillissement, opportunité ou désavantage ? (5/6)
6. Les Français et la société sont-ils âgistes ? (6/6)

Du point de vue individuel, et dans la lignée de leurs représentations vis-à-vis des personnes de 65 ans et plus, un peu moins d’un quart des personnes interrogées se considèrent personnellement comme âgistes. Ce sont celles de la tranche d’âge 25-34 ans qui le sont le plus (36 %) ainsi que les actifs non cadres (30 %).

Les âgistes sont nettement minoritaires mais leur nombre ne doit pas être négligé.

La société française est perçue comme âgiste

67 % des personnes sondées tendent à penser que leurs concitoyens et la société française en général sont âgistes. Cela peut paraître contradictoire puisque les mêmes déclarent à 76 % ne pas être personnellement âgistes. En fait, les femmes, notamment celles de 50 à 69 ans, considèrent à plus de 70 % que la société est âgiste.

Cela semble signifier qu’elles vivent plus difficilement le vieillissement, ressentant davantage le poids des stéréotypes et du regard social. Il en est de même des cadres, mais pas seulement, qui subissent au travail le phénomène du jeunisme, les discriminations à l’encontre des seniors et de l’apparence physique régulièrement dénoncées.