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Les dépenses de protection sociale stabilisées et concentrées sur les plus âgés


Depuis une décennie, la part des dépenses de protection sociale dans le PIB s’est stabilisée, alors que le vieillissement de la population se poursuivait.

Sommaire du dossier
 Les six enseignements de l’étude sur le coût du vieillissement
 Les dépenses de protection sociale stabilisées et concentrées sur les plus âgés
 Les plus de 60 ans, premiers bénéficiaires de la protection sociale
 Les dépenses dédiées aux plus de 60 ans en progression depuis quarante ans
 Hausse globale des dépenses mais chaque retraité reçoit moins
 En quarante ans, le financement de la protection sociale s’est diversifié
 Les plus de 60 ans davantage mis à contribution pour financier la protection sociale à paraitre jeudi 23 juin

Jusqu’en 2010, la part des dépenses de prestations de protection sociale s’est accrue à un rythme très rapide avant de se stabiliser. Elle passe de 15 % du PIB en 1960 à près de 32 % en 2010. Ensuite leur part dans le PIB est restée stable, entre 31 % et 32 %. La hausse des dépenses s’est concentrée sur les risques qui concernent plus particulièrement les personnes âgées : maladie et retraite-réversion (vieillesse-survie pour les statistiques).

Ce dernier risque comprend aussi le minimum vieillesse (Aspa) et les prestations liées à la perte d’autonomie des personnes âgées. Il mobilisait 5,5 % des ressources nationales en 1959 et plus de 14 % au début des années 2010, avec un point haut à 14,8 % en 2016 et l’amorce d’une décrue depuis (voir graphique ci-dessous).

Lecture du graphique
Les dépenses du risque maladie sont passées de 3,6 % du PIB en 1959 à 9,2 % en 2009 puis se sont maintenues autour de 9 % depuis 2010.
Les autres dépenses bénéficient davantage aux populations d’âge actif ou aux plus jeunes. Elles ne pèsent pas plus lourd aujourd’hui qu’hier.
La part des dépenses du risque famille (maternité, aide sociale à l’enfance, différentes prestations familiales) s’est réduite de 4 % du PIB en 1960 à 2,3 % en 2019.
Les dépenses associées au risque emploi (chômage et insertion professionnelle) se sont accrues, passant de 0,2 % du PIB en 1960 à plus de 2 % dès 1980, en lien avec la croissance du chômage. Elles ont depuis lors oscillé entre 1,5 % et 2,5 % du PIB.

Pour aller plus loin L’étude de France stratégie : "Protection sociale : qui paie le coût du vieillissement de la population ?"