Le 20 février, la Cour des comptes a remis à François Bayrou un rapport confirmant l’absence de "déficit caché", comme l’affirme la CFDT. Sans surprise, la Cour confirme l’analyse du Conseil d’orientation des retraites (COR) ce qui fait consensus parmi les partenaires sociaux. « J’ai confiance dans la démocratie sociale, pour nous aider à lever les blocages que rencontre notre pays », a déclaré le Premier ministre.

Les partenaires sociaux vont pouvoir reprendre les discussions sur les retraites pour réévaluer les mesures injustes de la dernière réforme. La première réunion doit se tenir le jeudi 27 février.

Un déficit inquiétant mais pas catastrophique

Il a été unanimement accepté que le système de retraites des fonctionnaires, financé par l’État, ne peut être comparé à celui des salariés du privé pour en déduire un déficit caché, comme l’avait suggéré le Premier ministre en évoquant un déficit de 55 milliards d’euros. Dans un communiqué du 20 février, il a adhéré à cette analyse, invitant les partenaires sociaux à travailler à partir des données de la Cour des comptes. Marylise Léon a résumé : « L’histoire du déficit caché est derrière nous. On va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses. »

Cependant, la situation reste complexe. La Cour des comptes rappelle que les perspectives financières sont préoccupantes : un déficit de 6 milliards d’euros de 2025 à 2030, atteignant 15 milliards en 2035 et 30 milliards en 2045. Cependant, ces chiffres doivent être mis en perspective avec les pensions versées, qui représentent près de 14 % du PIB français (388,4 milliards d’euros par an).

Lire l’article complet de Jérôme Citron sur le site de Syndicalisme Hebdo.

Marylise Léon après la remise des conclusions de la « Mission flash retraites »

En vidéo, Marylise Léon (secrétaire générale de la CFDT) après la remise des conclusions de la « Mission flash retraites » de la Cour des comptes le 20 février :

Voir aussi Marylise Léon sur France 3

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