En 2020, en France, seulement 40 % des appareils électriques et électroniques en panne sont réparés. Afin de réduire les déchets, la loi anti-gaspillage a pour objectif de faire passer cette proportion à 60 % d’ici cinq ans grâce à la mise en place d’un indice de réparabilité à afficher en magasin. Sous la forme d’une note de 1 à 10, cet indice informe les consommateurs sur le caractère plus ou moins réparable des produits concernés. Dans un premier temps, il concerne les catégories suivantes : lave-linge à hublot, smartphones, ordinateurs portables, téléviseurs et tondeuses à gazon électriques.

Un indice calculé à partir de cinq critères

Le fabricant s’engage à rendre disponibles gratuitement, sur un certain nombre d’années, des documents techniques relatifs au produit auprès des réparateurs et des consommateurs. Le produit doit être facile à démonter. La durée de disponibilité des pièces détachées est clairement précisée ainsi que leur délai de livraison. Le prix des pièces détachées est en rapport avec le prix initial du produit. À cela s’ajoutent des critères spécifiques à la catégorie d’équipement.

Un indice bien en évidence sur les produits

Pour la vente en magasin, les commerçants ont pour obligation d’afficher, sur le produit ou à proximité du prix, la note synthétique de l’indice. Il est aussi possible de recourir à une borne dans le magasin, ou à un QR code. La charte graphique est disponible sur le site du ministère de la Transition écologique. Pour la vente en ligne, l’affichage de la note doit figurer sur la page de présentation de l’équipement. Elle est obligatoire sur tous les autres supports de communication, tracts, affiches de promotion, catalogues.

Nicole Chauveau