« Nous vivrons ce que nous changerons ! »....
« Nous vivrons ce que nous changerons ! ». Laurent Berger reprend ici ce célèbre slogan de la CFDT. Une sorte d’évidence marquée par l’expérience. C’est tout l’enjeu de cet ouvrage. Le syndicalisme est actif tous les jours dans les entreprises. Il procure des résultats. Mais la présence ne suffit pas. La méthode et l’engagement des militants sont essentiels.
Selon le secrétaire général de la CFDT, on n’a pas d’autres voies que le dialogue social, qui doit être à la fois créateur de droits attachés à la personne et permettre que les représentants des salariés aient une vision sur ce qui va se passer dans leur entreprise, dans leur secteur professionnel.
Les mutations du monde sont considérables : numérique, démographique, écologique. Mutations du travail lui-même avec d’autres formes qui se développent. « Face à cela, le syndicalisme a toujours sa place. Et le progrès social est toujours possible à condition qu’on regarde la réalité en face », affirme Laurent Berger.
Fustigeant les déclinistes en tous genres, qui se réfugient dans « C’était mieux hier », pour ne pas construire demain, Laurent Berger est convaincu que « le syndicalisme est toujours une idée d’avenir à condition qu’on n’en fasse pas seulement des slogans, mais quelque chose d’ancré dans la vie des tous ».
Daniel Druesne
192 pages. 15,50 €.