Pourquoi l’Union régionale Auvergne-Rhône-Alpes a-t-elle souhaité accueillir, avec la CFDT Retraités Drôme-Ardèche, le congrès de la CFDT Retraités ?

Charles Sasso : À l’origine, les retraités CFDT de la région, impliqués dans la préparation du congrès confédéral de Lyon de 2022, ont sollicité l’Union régionale et la Drôme-Ardèche. Dans un premier temps, nous avons été tentés de dire non, mais la disponibilité de l’équipe de Drôme-Ardèche et son énergie nous ont convaincus de répondre favorablement.

Une équipe, un calendrier et un échéancier, tels ont été les thèmes de la première réunion, dès la confirmation du choix de Valence, en mars 2022. À partir de septembre, les réunions avec les têtes de pont des différents pôles (accueil, sécurité, transport hébergement, buvette, produits locaux, loisirs) se sont enchaînées au rythme d’une par mois. La présence d’Alain Hazemann, pour la CFDT Retraités, et le dynamisme de Mireille Dépit de la CFDT Drôme-Ardèche ont permis de conduire ce projet.

En tant que secrétaire général de la CFDT Retraités AuRA, comment fais-tu pour maintenir des liens avec l’ensemble des structures qui composent la région ?

Notre région s’étend sur douze départements et onze Unions territoriales puisque la Drôme et l’Ardèche ne font qu’une depuis longtemps. Un territoire qui va d’Aurillac à Annecy, de Moulins à Grenoble, en passant par Lyon ! La principale préoccupation est la circulation de l’information, facilitatrice de la coordination des animateurs de nos Unions.

Le dernier congrès de l’Union régionale, en juin 2021, a placé des représentants de toutes les Unions dans les différentes structures, conseil et bureau. Une commission exécutive, composée du secrétaire général, des secrétaires généraux adjoints, du trésorier et des responsables des différentes commissions, règle les questions d’actualité. Le fonctionnement du bureau régional (un toutes les cinq semaines) est facilité par l’utilisation conjointe du présentiel et de la visioconférence qui permet aux responsables d’assurer le travail des commissions développement et formation placées sous la responsabilité de l’Union régionale.

La régularité des réunions et la mise à disposition rapide des comptes rendus contribuent à la transmission des informations et des décisions à mettre en œuvre. Dans ce cadre, la commission d’organisation du congrès a naturellement trouvé sa place, aux embarras d’agenda près.

À quels enjeux les retraités d’Auvergne-Rhône-Alpes doivent-ils faire face et quel rôle jouent-ils dans l’interpro ?

Le syndicalisme retraité est interprofessionnel par nature. Souvent, les structures départementales de salariés mandatent des retraités, dans des organismes de protection sociale, de logement. Désignés lorsqu’ils étaient actifs, ils ont conservé leur mandat au passage à la retraite. Dans leur vie militante, les responsables retraités ont eu des responsabilités dans des structures de proximité, comme les Unions locales, où ils assuraient un lien militant efficace.

Les retraités ont aussi un rôle à jouer dans la volonté de l’Union régionale de restructurer l’action interprofessionnelle CFDT autour de projets de territoire. La présence de deux représentants des retraités au bureau de l’URI est un signe fort, même si la musique de la non-cotisation des retraités reste présente.

Espérons que le travail confédéral sur les cotisations voté à Lyon permettra de régler cet aspect organisationnel.

[Entretien réalisé par Annie Kuhnmunch

Sommaire du dossier
– La CFDT Retraités en congrès début juin 1/4
– Agir collectivement pour un syndicalisme dynamique et transgénérationnel 2/4
– Organisation, communication, liens avec l’Interprofessionnel, des axes forts pour la CFDT Retraités AuRA 3/4
– Une équipe de 80 retraités au service des congressistes 4/4