Le RSA, « cancer de l’assistance » d’après Édouard Louis, auteur à succès, aurait tué son père René.
Le père du RSA, Martin Hirsch, lui répond par un roman-manifeste-confession et nous offre une réflexion de fausse légèreté sur le travail, la pauvreté, le social et la naissance du mouvement des gilets jaunes.
L’action se passe au Café de l’Avenir du village du père « au corps broyé par le RSA ». Martin y va pour rencontrer ses habitués, partager leur vie, analyser les situations des uns et des autres : fiche de paie, montant des allocations, relevés bancaires…
Il nous replonge dans la création du RSA avec ses pour et ses contre et il nous fait partager les débats du rond-point du « Sacré René ».
Danielle Rived
Comment j’ai tué son père , Martin Hirsch, éditions Stock, 2018, 192 pages, 18 €.
