Quelques chiffres sur l’économie sociale et solidaire
Du culturel au recyclage
Lutherie urbaine, association née en 2000, implantée à Bagnolet, recycle des matériaux pour inventer et fabriquer des instruments de musique. Utilisés par des professionnels pour une activité de création, ils sont également vecteurs d’animations, d’ateliers et de développement de la pratique musicale en amateur, et, enfin, supports d’expositions. La structure compte 9 salariés et l’Instrumentarium (la collection d’instruments créés par l’association) se développe.
La finance solidaire
La finance solidaire s’appuie sur des épargnants individuels ou collectifs qui choisissent de donner du sens à leur épargne. Fin 2012, sur 4,690 milliards collectés, plus de la moitié provenait de l’épargne salariale. Ses fonds sont orientés vers l’économie solidaire et des projets d’utilité sociale pour leur permettre d’investir, se développer ou faire face à des besoins passagers de trésorerie.
La CFDT a été à l’origine de la création du fonds commun de placement pour l’emploi et l’insertion (FCPIE) en 1994.
Pour en savoir plus : www.franceactive.org, www.finansol.org
Une entreprise sur dix en France
84,7 % sont des associations
11,6 % des coopératives
3,1 % des mutuelles
0,6 % des fondations
Les emplois de l’ESS par secteur
38,8 % action sociale
14,6 % enseignement (?)
10,7% activités financières et assurances
28, 4% autres
dont 45 700 emplois dans les Scop
Premier employeur
Dans le secteur social, le sport et les loisirs, 90 % dans les services aux personnes, 87 % dans des établissements pour personnes handicapées issus de l’ESS.
Sources : Confédération générale des Scop et chambre régionale de l’ESS.