Pour faire face à la crise mondiale de 2008, le gouvernement a mis en place de nombreux dispositifs appelés « soutiens, aides, plans, baisse de la TVA, subventions… » Pour les entreprises, 65 milliards, non compris l’aide aux secteurs automobiles, à la restauration… Pour les classes moyennes, prêts immobiliers, aides fiscales, baisse des frais de succession...

Pour les pauvres, 1 milliard pour le Revenu de solidarité active (RSA). Une forme de prime au refus de la casse de nombreux salariés pauvres à temps partiel. Un dispositif qui existait déjà pour les chômeurs indemnisés en activité réduite, financé par tous les salariés. On refusa d’augmenter les minima sociaux malgré 8% d’enfants pauvres.

Pour relancer la consommation, 1 milliard pour le soutien au crédit automobile, 1 000 euros de « prime à la casse » pour changer de véhicule. Aujourd’hui, avec en moyenne 170 euros par mois, au moins 140 000 foyers avec enfants sont sortis du seuil de pauvreté avec le RSA
Les salariés au RSA, avec ou sans emploi, participent à la relance de la consommation !

C’est mon avis, par Danièle Rived