Il s’attaque à la désespérance, à la fatalité et au pessimisme, alors que nous vivons mieux et plus longtemps que les générations précédentes. Il illustre dans les pires catastrophes comment des hommes sont parvenus à rebondir.

Dans chaque société humaine, chaque génération nouvelle, on peut trouver autant de raison d’espérer que de désespérer. L’espérance n’est pas seulement reçue, elle est décidée.

L’auteur s’insurge contre la culture de « l’inespoir » : « En dissuadant les citoyens de trop penser au futur, elle les invite à s’accommoder du présent, c’est-à-dire à l’ordre établi. »

Pour signifier le sens de son espérance, Guillebaud reprend une phrase de Gandhi : « Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s’entend pas ».

Jacques Rastoul

« Une autre vie est possible » par Jean-Claude Guillebaud, Éditions L’Iconoclaste, 2012, 14 €.