Les conséquences du réchauffement climatique sur l’économie incitent la CFDT à engager des partenariats avec les scientifiques. Elle s’implique dans la Confédération européenne des syndicats (CES) pour une lutte à l’échelle européenne par exemple. Depuis longtemps la CFDT s’affiche dans la critique argumentée de certains choix techniques (le tout nucléaire, les agro carburants sans distinction…).

Pour nous tous les progrès doivent être controversés tant qu’il est encore temps. Laisser le marché dominer, c’est avancer sans s’alarmer des conséquences sociales et environnementales. C’est aussi considérer que l’économie, même reposant sur des fonds d’investissements insaisissables, nous laisserait sans défense.

Une occasion pour changer la donne se présente à nous : le développement durable. Le réchauffement climatique s’avère établi et la responsabilité humaine considérée comme certaine. Il faut donc agir et surtout agir dans le sens du bien commun. Ce n’est pas un retour à l’ordre naturel, mais une nouvelle lecture de notre rapport à l’avenir de la planète s’impose.

Si nous laissons faire, la Terre ne survivra qu’au prix d’énormes pertes et de désordre. Si nous laissons faire, les plus pauvres seront les premières victimes et nos sociétés protégées verront leur édifice ébranlé.

En plaçant notre action dans cette vision du développement durable, nous nous inscrivons dans la suite d’une longue histoire dans laquelle nous préférons prévenir que guérir. Notre choix d’un syndicalisme de transformation sociale nous mène constamment à interroger la finalité des biens et des services, à nous préoccuper des effets sur les acteurs de la société.

Tout naturellement, la CFDT Retraités s’emploie dans cette démarche responsable pour garantir aux générations futures une Terre pleine de vie.