UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

Actu revendicative


L’action sociale pour les personnes âgées dépend du conseil général


Le président du conseil général est moins connu que le maire et pourtant il a la responsabilité de l'action sociale en faveur des retraités.

Dans chaque département, le conseil général se compose de conseillers généraux élus au suffrage universel direct pour six ans. Mais ils sont renouvelés par moitié tous les trois ans : une moitié en même temps que les élections municipales, l’autre moitié avec les élections régionales.

Le canton pour le conseiller général. Subdivision du département, chaque canton élit un conseiller. Le mode de scrutin est majoritaire uninominal à deux tours. En clair, un candidat est élu au premier tour s’il obtient une majorité absolue des suffrages exprimés et un quart des inscrits. Au second tour, la majorité relative suffit pour être élu mais seuls les candidats ayant obtenu au moins 10% des électeurs inscrits peuvent se maintenir.

Le département pour le conseil général. Le conseil général règle les affaires du département. Les décisions se prennent à la majorité absolue. Les séances sont ouvertes au public. Elu pour trois ans renouvelables, le président est assisté d’une commission permanente. Il ordonne des dépenses et prescrit l’exécution des recettes. Il est seul chargé de l’administration. Chef des services du département, il dispose de pouvoirs de police particuliers notamment en matière de circulation. Il peut déléguer l’exercice d’une partie de ses fonctions aux vice-présidents.

Le conseil général s’occupe de la vie quotidienne

Les compétences du conseil général touchent de près la vie quotidienne des habitants du département.

1. Action sociale. C’est sa principale responsabilité avec :
 aide aux personnes âgées (ex. création et gestion de maisons de retraite) ;
 allocation personnalisée d’autonomie (APA) ;
 aide sociale à l’enfance (ex : adoption, soutien aux familles en difficultés) ;
 aide aux handicapés (ex : politiques d’hébergement et d’insertion sociale) ;
 insertion sociale et professionnelle : RMI (ouverture des droits, conditions de versements des allocations, radiations, insertion), fonds d’aide aux jeunes (FAJ).

2. Aménagement de l’espace et équipement :
 entretien et construction des routes ;
 transports par autocar de personnes (sauf villes) et transports scolaires ;
 ports maritimes de commerce et de pêche ;
 aménagement, entretien et exploitation des cours d’eau, lacs et plans d’eau.

3. Education, culture et patrimoine :
 équipement et fonctionnement des collèges, y compris des personnels non enseignant, dits TOS ;
 bibliothèques centrales de prêt, archives et musées départementaux ;
 sur demande, récupération de monuments appartenant à l’État.

Signalons enfin la participation possible au financement des aides économiques aux entreprises avec l’accord de la région qui coordonne sur son territoire les actions concernant le développement économique.