Marylise Léon a exprimé le désaccord de la CFDT à l’éventualité que le Smic ne soit plus indexé sur l’inflation. De nombreuses branches ont toujours plusieurs coefficients sous le Smic, ce qui maintient les salariés au Smic, malgré leurs qualifications, ancienneté et évolution. La CFDT revendique la suspension des exonérations patronales pour les branches concernées, ce qui les inciterait à négocier.

Concernant la loi immigration, elle a rappelé que cette loi restait inacceptable malgré la censure des 32 articles par le Conseil constitutionnel. Enfin, face au mouvement des agriculteurs, elle a appelé à une meilleure répartition de la valeur créée entre producteurs, agroalimentaire et distributeurs.