L’association Notre Europe vient de célébrer son 10e anniversaire le 18 novembre dernier par un colloque. Son président fondateur est Jacques Delors. En partenariat avec le Nouvel Obs et Challenges, cette conférence a réunit environ 600 personnes pour faire le point sur les questions historiques de la construction européenne sur le thème « Au commencement ils étaient six... ».

L’après-midi porte sur le thème « Entre la nation et le monde, retrouver l’envie d’Europe ». Nous ne citerons que deux intervenants parmi les treize personnalités présentes.

Étienne Davignon, ministre d’État en Belgique et ancien vice-président de la Commission européenne s’interroge pour savoir « si l’Europe s’est arrêtée : la réponse est non. Perd-elle de sa signification : la réponse est oui car la crise est grave ». Il s’est dit étonné que « le sauvetage se trouve aujourd’hui dans les présidences de l’Union européenne : la présidence n’a pas vocation à faire des propositions alternatives ».

Pour Guy Verhofstadt, Premier ministre de Belgique, « il faut une gouvernance socio-économique, et une politique de convergence comme pour le pacte de stabilité, avec des valeurs minimales - pour éviter le dumping social - et maximales - pour rendre compétitive l’économie européenne Si ce n’est pas possible à 25 ou 27, alors nous devons faire les États-Unis d’Europe au moins à l’intérieur de l’euro zone ».

Vous pouvez retrouver les informations à ce sujet ainsi qu’avoir accès aux travaux de réflexions de Notre Europe sur son site (www.notre-europe.eu).