Un bouleversement démographique
À compter de 2012, la population européenne en âge de travailler va commencer à se réduire, tandis que la population de plus de 60 ans poursuivra sa progression à raison d'environ deux millions de personnes supplémentaires par an.
Les projections démographiques d’Eurostat, laissent entrevoir une chute de près de 6,8 % de la population active (20,8 millions de personnes) d’ici 2030. A cet horizon, il n’y aura plus que deux personnes en âge de travailler pour subvenir aux besoins d’une personne retraitée.
23 millions d’heures par semaine !
Les réflexions sur les solidarités familiales descendantes sont rares, alors que la garde grand-parentale est l’aide intergénérationnelle la plus régulière. En France métropolitaine, elles représentent un volume hebdomadaire de l’ordre de 23 millions d’heures, équivalent à celui des assistantes maternelles. La garde grand-parentale joue un rôle important dans la conciliation vie familiale/vie professionnelle des enfants adultes de ces seniors, complémentaire des modes de garde collectifs (CAS note analyse 199 la grand-parentalité active).
Près de 100 millions de bénévoles
...participent à des activités bénévoles dans l’Union européenne, ce qui correspond à environ 23% des Européens âgés de plus de 15 ans. Certains comme les Pays-Bas ou la Suède ont de très hauts taux de volontariat (près de 40% des adultes impliqués) tandis que d’autres pays ont de faibles taux tels que l’Italie, la Grèce ou la Bulgarie où ces taux avoisinent les 10%.
Le bénévolat entretient !
La santé des bénévoles est-elle différente de celle des non bénévoles ? Le CerPhi a réalisé la première étude en France sur les relations entre bénévolat et santé physique et psychique. L’étude montre clairement que les bénévoles se portent mieux physiquement que les non bénévoles. Les bénévoles actifs ont environ 1,8 fois plus de chances de se sentir en bonne santé que les non bénévoles. Pour les femmes, les bénévoles actives ont environ 2,4 fois plus de chance de se sentir en bonne santé que les non bénévoles. Les bénévoles « très actives » ont environ 2,6 fois plus de chance de se sentir en bonne santé que les non bénévoles.