Le Parlement débat de la création d’une allocation journalière devant permettre à un proche d’accompagner à domicile une personne en fin de vie. Elle serait versée pour une durée maximale de trois semaines. Une seule personne pourrait prétendre au versement de l’allocation pour un même patient : ascendant, descendant, frère, sœur ou personne partageant le même domicile que la personne accompagnée. Avec l’accord de l’employeur, ce congé pourrait être fractionné, sans pouvoir dépasser les limites maximales prévues. Dans cette hypothèse, le salarié souhaitant bénéficier du congé devrait avertir son employeur au moins 72 heures avant la date à laquelle il souhaiterait prendre chaque période de congé.

Il s’agit d’une proposition de loi présentée par quatre députés des quatre groupes parlementaires représentés à l’Assemblée nationale. Elle a été adoptée le 17 février par l’Assemblée nationale en première lecture.

Cette allocation complète le congé de solidarité familiale, non rémunéré lui. Même limitée, cette allocation est un pas dans la bonne direction pour l’accompagnement des personnes en fin de vie.

Cette proposition de loi doit encore être adoptée par le Sénat. Si vous ^tes intéressé, n’hésitez pas à contacter votre député et sénateur.