Droit d’ingérence pour la sécurité du monde
Qui, quel pays, quel scientifique étranger se serait permis, ne serait-ce que de conseiller les responsables politiques japonais ? Et pourtant, tout le monde savait que les réacteurs nucléaires de Fukushima n’auraient jamais dû voir le jour ! Personne n’a levé le petit doigt pour crier « gare à la casse ».
Le tremblement de terre est arrivé, suivi d’un énorme tsunami, engloutissant tout sur son passage. Et puis ces centrales nucléaires… Là, ce n’est pas la nature qu’il faut accuser, mais bien les hommes. Pendant ce temps, les Japonais s’enfonçaient dans la peur, les menaces et les crises humanitaires et économiques de toute sorte.
Aujourd’hui, ce n’est plus seulement le peuple japonais qui est en danger mais bien toute la planète. En France, on était presque soulagé que le nuage soit anodin. Mais demain ?
Alors oui, l’Onu doit décider tout de suite que toute initiative prise par un pays pour une énergie, une bombe, susceptible de perturber et mettre en danger la vie sur la planète ne puisse le faire qu’après décision ferme de tous les autres.
C’est là un droit d’ingérence pour la sécurité du monde.
Georges Goubier