La première partie a donné un éclaircissement sur la situation actuelle du vieillissement et de la fin de vie. La seconde partie s’est penchée sur les solutions possibles pour une fin de vie respectueuse de l’être cher. Soins palliatifs ? Euthanasie ? Suicide assisté ?

Les intervenantes et intervenants de la seconde partie

Arnaud Caupenne, du CHU de Poitiers, gériatre et porte-parole de l’Association des jeunes gériatres porte un regard sur la situation à l’hôpital.
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Benjamin Mattely, membre du conseil d’administration de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), sensibilise sur les droits en fin de vie et les directives anticipées. L’ADMD appelle à interpeller les candidats aux prochaines échéances électorales sur une loi.
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Cloé Pillot-Tonnelier explique comment AG2R La Mondiale accompagne les aidants.
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Nadia Geerts, auteure de "L’après-midi sera courte - Plaidoyer pour le droit à l’euthanasie", s’exprime sur la législation belge.
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Des soins palliatifs insuffisants

Différents rapports soulignent que les soins palliatifs n’ont pas toujours été disponibles. Plus de vingt départements manquent d’unités de soins palliatifs. Souvent, les dernières heures des personnes ont été inhumaines. Les fins de vie malheureuses de personnes âgées, totalement isolées, sans la présence de leur famille et en l’absence d’accompagnement approprié, nous ont rendus plus attentifs à la fin de nos proches.

La question de l’inégalité devant la maladie, la souffrance et le choix de mourir sont posés. Des personnes peuvent accéder à des chimies interdites, bénéficier d’une assistance spéciale, contourner la loi sans risque pour leurs proches. Les plus démunis sont, quant à eux, les exclus d’un système parallèle.

Au-delà des querelles de principes ou d’éthiques, c’est un défi social que pose le débat sur la fin de vie. Confrontées à l’inégalité devant le vieillissement, devant l’accès aux soins, devant les disparités territoriales, les populations les plus défavorisées pourraient être tentées d’abréger des vies de douleurs quand d’autres, bénéficiant de traitements plus sophistiqués et plus coûteux, pourraient la prolonger.
Alors comment lutter contre les inégalités entre les citoyens ? Nous ne pouvons continuer à accepter cette inégalité devant la mort qui conduit à des différences entre les riches et les pauvres. N’est-il pas temps de donner à tout le monde le droit de choisir sa fin de vie, de décider et de devenir acteur de sa propre mort ?

En savoir plus Le site de l’Association des jeunes gériatres

Le site de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)

Nadia Geerts auteure de "L’après-midi sera courte - Plaidoyer pour le droit à l’euthanasie"

Les huit vidéos sont enregistrées sur la chaine Dailymotion de la CFDT Retraités.