30 médicaments sous surveillance renforcée
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) publie une liste de 30 médicaments sous surveillance renforcée.
Motif ? Des signaux de pharmacovigilance conduisent l’Agence à surveiller les effets indésirables de ces médicaments.
La pharmacovigilance enregistre et évalue les effets secondaires, en particulier les effets indésirables, résultant de l’utilisation des médicaments.
Cette surveillance peut amener à réévaluer le rapport bénéfice-risque de ces produits. Autrement dit, tout médicament efficace produit des effets secondaires, mais si ces effets sont compensés par un effet principal bénéfique, le rapport bénéfice-risque est bon.
Dans la liste publiée, douze sont cités :
– Alli (risques hépatiques et mésusage) ;
– les antitussifs à base de pholcodine (risque d’allergie croisée avec les curares) ;
– Ferrisat (réactions d’hypersensibilité) ;
– les médicaments à base de nitrofurantoïne (toxicité hépatique et pulmonaire) ;
– les médicaments à base de quinine (réactions immuno-allergiques) ; -Multaq (atteintes hépatiques et suspicion d’atteintes cardiovasculaires) ; -Mynocine et génériques (réactions d’hypersensibilité parfois sévères) ; -Nexen et génériques (atteintes hépatiques) ;
– Protelos (réactions cutanées sévères et accidents thromboemboliques veineux) ;
– Trivastal (risque de somnolence et d’attaque de sommeil) ;
– Vastarel et génériques (syndromes parkinsoniens, thrombopénie et purpura) ;
– Xenical (risques hépatiques).
Le résultat de cette réévaluation peut conduire l’Afssaps à modifier les conditions d’utilisation de ces médicaments, voire à les retirer du marché.
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