Deux dirigeants de l’OIT
Rappel sur deux personnes qui ont marqué l'OIT (organisation internationnale du travail).
Sommaire du dossier
– L’Organisation internationale du travail a 100 ans et un avenir
– L’OIT pour garantir la paix, promouvoir la justice sociale et assurer une concurrence équitable
– Deux dirigeants de l’OIT
– Une approche de l’avenir du travail centrée sur l’humain
– La CFDT au sein d’une organisation mondiale promouvant les droits du travail, les emplois décents, la protection sociale et le dialogue social
Albert Thomas, premier directeur de l’OIT
Pour Albert Thomas, ministre de l’Armement durant la Première Guerre mondiale, le conflit a fait comprendre au mouvement ouvrier l’intérêt de la protection légale du travail, aux gouvernements celui de l’action publique pour réduire les injustices sociales. Représentants des gouvernements, des salariés et des employeurs doivent ensemble mettre en œuvre une législation sociale, base de la paix sociale.
Jusqu’à sa mort en 1932, Albert Thomas va s’employer à renforcer la légitimité de l’OIT et faire connaître son action, même s’il se heurte à la non-ratification par certains États membres des conventions adoptées. Il a su faire de l’organisation un lieu d’échange entre gouvernants, employeurs et salariés du monde entier.
Guy Ryder, directeur général de l’OIT
Syndicaliste britannique, Guy Ryder fait un premier passage à l’OIT de 1998 à 2002. Secrétaire général de la CSI (Confédération syndicale internationale) jusqu’en 2010, il rejoint l’OIT comme directeur exécutif en charge des normes internationales du travail et des principes et droits fondamentaux au travail.
Élu directeur général en 2012, il est réélu en 2016. Il lance un important processus de réformes destinées à assurer l’autorité de l’OIT et à renforcer son rôle dans les processus de décisions touchant au monde du travail, par la qualité, la pertinence et l’utilité de ses travaux.