À quel âge est-on vieux ? (4/6)
Les sondés pensent majoritairement que l’entrée dans la vieillesse débute à 65 ans. La représentation de la vieillesse demeure liée à l’âge que l’on a.
Sommaire du dossier
- Les Français et l’âgisme : la grande enquête (1/6)
- L’âgisme, un concept peu connu (2/6)
- L’âgisme : du concept à la réalité (3/6)
- À quel âge est-on vieux ? (4/6)
- Le vieillissement, opportunité ou désavantage ? (5/6) à paraitre le lundi 30 juin
- Les Français et la société sont-ils âgistes ? (6/6) à paraitre le mardi 1er juillet
55 ans est perçu comme un âge transitoire où l’on n’est ni vraiment jeune, ni vraiment âgé (34 % des sondés de 18 ans et plus). Pour 7 Français sur 10, l’âge d’entrée dans la vieillesse, c’est 65 ans. Mais plus on est jeune, plus on est vieux tôt : la moitié des moins de 35 ans considère que la vieillesse débute dès 55 ans.
75 ans est l’âge « fatidique » d’entrée dans la vieillesse pour 89 %. À 85 ans – soit l’espérance de vie moyenne pour les femmes en France –, la quasi-totalité des Français considèrent qu’on est « vieux » (95 %).
De fait, et sans surprise, plus les répondants se rapprochent eux-mêmes de l’âge cité, moins ils ont tendance à le considérer comme un âge où l’on est vieux.

L’échelle de 1 à 10 : 1 représente l’idée qu’on est « très jeune » à cet âge, 10 qu’on est « très vieux » à cet âge, les réponses intermédiaires permettant de nuancer le jugement porté.
Seniors, vieux, ou papis et mamies ?
La vieillesse appelle-t-elle à des appellations parfois négatives ? Pour le vérifier, les enquêteurs ont proposé aux sondés de donner les trois termes qui leur viennent spontanément à l’esprit pour désigner les personnes de 65 ans et plus ?
« Les retraités », « les seniors » et « les papis et mamies » apparaissent comme les termes les plus utilisés. Plus les répondants sont âgés (et de sexe féminin), plus ils utilisent les termes « retraités », « seniors » et « aînés ». À l’inverse, plus les répondant sont jeunes, plus ils utilisent « personnes âgées », « anciens » et « vieux ».
Pour le Conseil de l’âge, les appellations sont nombreuses et pourtant elles ne rendent pas compte de la pluralité des situations que vivent les personnes âgées. Par manque de définitions précises, et, selon le contexte ou la psychologie environnante, elles peuvent être porteuses d’âgisme.