Rien a priori ne prédestinait Michel Thivent, dit « Titi », au syndicalisme. En effet, très tôt, ce jeune menuisier s’engage pour cinq années d’armée. Une période de son propre aveu marquée d’un parti pris antisyndical. Et puis, au sortir de l’armée, la découverte d’une autre réalité fait son œuvre.
Lui se définit comme « cabochon », « tête de lard »… Il sait rapidement mettre sa gouaille bressane et sa détermination au service de ses collègues, à la préfecture de l’Ain d’abord, puis vers (…)
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