UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

B. Retraites anticipées Sécu


09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH


Pour des raisons de santé, de conditions de travail, d’usure de l’organisme, de plus en plus de salariés sont en invalidité ou inaptes en fin de carrière. La réforme des retraites de 2023 leur maintien à 62 ans l’âge de départ à la retraite. Ils deviennent des dispositifs de départ anticipé du fait du report de l’âge légal de départ à 64 ans. Nous ajoutons des informations sur le contrat de travail en cas d'invalidité ou d'inaptitude.

Mise à jour :
(les mises à jour précédentes sont retirées)
 réécriture de la fiche suite de la réforme de 2023, loi et décrets d’application (9/11/23) ;
 compléments suite à la circulaire Cnav 2022-21 portant uniquement sur la retraite pour inaptitude (20/11/23)

Bon à savoir

Les fonctionnaires sont concernés par cette fiche seulement s’ils sont déjà en retraite pour invalidité.
Voir : 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail

1. La retraite anticipée si inaptitude au travail

Pour les assurés reconnus inaptes au travail, la réforme de 2023 maintient le droit à la retraite à 62 ans, créant ainsi un nouveau départ anticipé en retraite. Cette retraite bénéficie du taux plein de 50%, donnant à l’assuré le droit au minimum contributif. Toutefois, la retraite reste calculée au prorata des trimestres validés par rapport aux trimestres requis.

Est reconnu inapte au travail l’assuré ne pouvant pas poursuivre l’exercice de son emploi sans nuire gravement à sa santé. Et il est atteint d’une incapacité de travail médicalement constatée dont le taux est fixé à 50%. Le maintien à 62 ans (au lieu de passer progressivement à 64 ans) est applicable depuis septembre 2023.
L’inaptitude au travail est reconnue par le médecin-conseil de l’organisme qui attribue la retraite.

Lors de la demande d’une retraite au titre de l’inaptitude, l’assuré doit fournir :
 un rapport de son médecin traitant suivant un modèle que lui remettra la caisse ;
 ou une fiche établie par le médecin du travail pour les assurés qui relèvent de la médecine du travail.

Sont aussi reconnus inaptes au travail sans être soumis au contrôle médical :
 les titulaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) (voir ci-dessous) ;
 les titulaires de la carte d’invalidité de plus de 80 % ;
 les enseignants du privé sous contrat, titulaires d’une retraite pour invalidité (voir fiche 6) ;
 assurés justifiant d’un taux d’IP d’au moins 50 % sans attribution d’AAH (Validité annuelle de la notification MDPH).

La demande d’inaptitude déposée avant la notification d’attribution de la retraite à titre normal est recevable avec effet à la date de la première demande de retraite.
La caisse qui sert la pension d’invalidité adresse un avis de signalement à la caisse de retraite du lieu de résidence de l’assuré et une demande de retraite à l’assuré.

Bon à savoir

Invalidité ou incapacité ?

Invalidité et incapacité sont deux notions différentes. L’incapacité permanente correspond à la subsistance d’une infirmité, consécutive à un accident du travail ou une maladie professionnelle, et diminuant, de façon permanente, la capacité de travail de la victime.

2. La retraite anticipée si pension d’invalidité

Bon à savoir

Invalidité et trimestres pour la retraite

Les périodes d’invalidité donnent droit à des trimestres assimilés (fiche 19) et à des points de retraite complémentaire (fiche 35).

Pour les assurés titulaires d’une pension d’invalidité, la réforme de 2023 maintient le droit à la retraite à 62 ans, créant ainsi un nouveau départ anticipé en retraite. Cette retraite bénéficie du taux plein de 50%, donnant à l’assuré le droit au minimum contributif. Toutefois, la retraite reste calculée au prorata des trimestres validés par rapport aux trimestres requis.

Toutefois, si l’assuré invalide poursuit une activité professionnelle, il pourra continuer à bénéficier de sa pension d’invalidité jusqu’à 67 ans. En cas de recherche d’emploi à 62 ans, la conversion de la pension d’invalidité en pension de retraite peut être reportée de six mois à condition d’avoir exercé une activité professionnelle six mois avant 62 ans. Sa retraite ne pourra être inférieure à la retraite qu’il aurait pu percevoir à 62 ans.

L’invalidité est une incapacité pour le salarié de poursuivre une activité, ou avec une capacité de travail très réduite. Elle est évaluée par le médecin-conseil de la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) et s’apprécie par rapport à la capacité de travail restante et à l’ensemble des possibilités d’emploi existant pour le salarié Elle doit résulter d’une maladie ou d’un accident non professionnel. L’invalidité est susceptible d’ouvrir droit à pension.

L’organisme servant la pension d’invalidité adresse un avis de signalement à la caisse de retraite du lieu de résidence de l’assuré et un formulaire de demande de retraite à l’assuré.

Bon à savoir

À chaque médecin sa responsabilité

Le médecin-conseil de la caisse d’assurance-maladie (CPAM) statue, entre autres, sur la poursuite ou non du paiement des indemnités journalières et sur la mise en invalidité.
Le médecin du travail déclare le salarié apte ou inapte à tenir son poste de travail.
Le médecin traitant prescrit une incapacité temporaire aussi longtemps qu’il le juge nécessaire, même si la CPAM cesse les paiements des indemnités journalières (IJ).

3. La retraite anticipée si allocation adulte handicapé (AAH)

Pour le titulaire de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), la réforme de 2023 maintient le droit à la retraite à 62 ans, créant ainsi un nouveau départ anticipé en retraite. Cette retraite bénéficie du taux plein de 50%. la retraite reste calculée au prorata des trimestres validés par rapport aux trimestres requis.

Le titulaire de l’AAH est réputé inapte au travail. S’il est sans activité professionnelle, il bénéficie d’une substitution automatique de l’AAH par la retraite dès 62 ans. Si les revenus sont inférieurs au montant de l’Aspa, il peut demander immédiatement cette allocation.

Le bénéficiaire de l’AAH peut s’opposer à la liquidation de sa retraite. Informé par écrit par sa caisse de retraite, au plus tard six mois avant l’âge de 62 ans, il doit répondre par écrit en recommandé AR quatre mois avant 62 ans de son opposition à l’attribution de la retraite.

En cas de liquidation de la retraite, seules les personnes ayant un taux d’incapacité d’au moins 80 % peuvent continuer à percevoir un différentiel d’AAH, si le montant de leur pension n’est pas équivalent à celui de leur AAH. Cela leur évite de demander l’Aspa (fiche 23).

Aspa

L’assuré reconnu inapte au travail dont la retraite est inférieure à l’Aspa peut bénéficier de cette allocation différentielle de solidarité.
Voir fiche : 23 L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)

4. Le contrat de travail en cas invalidité ou inaptitude ?

La reconnaissance de l’invalidité par la sécurité sociale n’a pas, en soi, d’incidence sur le contrat de travail. Faut-il mettre fin au contrat de travail après la mise en invalidité ou en cas d’inaptitude au sens du code de la sécurité sociale ?

Lorsqu’il est informé par le salarié en arrêt de travail de son classement en invalidité, l’employeur doit prendre l’initiative de faire procéder à une visite de reprise afin que le médecin du travail se prononce sur son aptitude au travail. La visite de reprise est également obligatoire après une absence d’au moins 60 jours (30 jours pour accident ou maladie du travail). Seule la visite médicale de reprise auprès du médecin du travail met fin à la suspension du contrat de travail.

L’examen de reprise a pour objet de vérifier si le poste de travail que doit reprendre le salarié ou un poste de reclassement est compatible avec son état de santé. Aucun travail ne peut être exécuté durant cette période (non payée) sans avis du médecin du travail !

Ensuite et légalement, l’employeur est tenu d’effectuer une recherche de reclassement dans le mois qui suit la deuxième visite, même s’il se trouve dans l’impossibilité d’assurer le reclassement. Il n’a cependant pas d’obligation de résultat. Faute de reclassement, il procède au licenciement. S’il propose un reclassement adapté dans un autre emploi, il est possible de le refuser, sans que cela ne porte préjudice aux droits à indemnisation. À défaut de reclassement, si le salarié n’est pas licencié, l’employeur est tenu de reprendre le paiement du salaire.

La plupart des professions sont couvertes par des garanties conventionnelles de prévoyance. Un complément de revenu complète la pension d’invalidité, cette garantie continue de produire ses effets après la rupture du contrat de travail. Se renseigner auprès de sa section syndicale CFDT de l’entreprise ou de son employeur.

Un salarié en maladie depuis au moins 60 jours, proche de la retraite qui estime être dans l’impossibilité de reprendre son travail suivra la même procédure. Il peut demander, avant la fin des arrêts de travail, au médecin du travail une visite médicale de préreprise. L’inaptitude pourra être prononcée dès cette visite.

Attention !

Indemnité de rupture

Le préavis n’est ni travaillé ni payé. L’indemnité de licenciement légale ou conventionnelle est due même en cas de refus d’une proposition de reclassement.
S’il est démontré que l’inaptitude est d’origine professionnelle, le préavis est payé sous forme d’indemnité compensatrice, l’indemnité légale de licenciement est doublée et une indemnité temporaire d’inaptitude pourra être versée par la CPAM dans l’attente de la décision de reclassement ou de licenciement pendant un mois au maximum.

Licencié pour inaptitude, mais indemnisé par Pôle emploi

Un licenciement pour inaptitude ne signifie pas que le salarié est inapte à tout travail. Il pourra s’inscrire à Pôle emploi comme demandeur d’emploi et bénéficier de l’indemnisation du chômage. Il pourra aussi bénéficier du maintien des garanties de sa complémentaire santé (au titre de sa portabilité).

Poser une question

6367 messages
modération a priori

La réponse à votre question sera apportée par un militant retraité bénévole... Merci de lire la fiche avant de poser une question...

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 30 octobre 2015 à 13:32

    Je veux savoir si en retraite pour inaptitude le maintien des 100% pour les remboursements des
    MEdicaments et des frais médicaux sont maintenus ces droits M étaient ouverts pour invalidité

    Répondre à ce message

    • Le 30 octobre 2015 à 19:22

      Le bénéfice d’une pension d’invalidité n’ouvre pas droit aux remboursements à 100%. Il s’agit plutôt d’une reconnaissance d’une affection de longue durée (ALD) qui se poursuivra pendant votre retraite. Il est à renouveler tous les 5 ans

      Répondre à ce message

    • Le 1er novembre 2015 à 11:27

      La reconnaissance en invalidite 2eme catégorie permet d être remboursé à 100% de la base de remboursement de la Securite Sociale .l’ALD également, mais des qu’il y a invalidite les 100% sont appliqués pour tous les types de soins et maladie, pas besoin d’être en ALD pour une pathologie particulière !!

      Répondre à ce message

    • Le 1er novembre 2015 à 11:29

      Et je précise que les 100% sont maintenus après le passage en retraite (retraite pour inaptitude à taux plein systématique des l’âge légal atteint).

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 2 novembre 2015 à 12:54

    Bonjour. Suite à un accident domestique en juillet 2008, j’ai été placé en invalidité 2ème catégorie le 1er novembre 2010.Je suis né en janvier 1958. Au cours de ma carrière professionnelle, j’ai travaillé une partie sur un site reconnu comme ayant utilisé de l’amiante. La période étant de 1960 à 1992. J’ai travaillé de juillet 1979 à novembre 1998 dans cet établissement. Ce qui représente 13 ans et 6 mois. Sachant qu’il y a un tiers de cette période retenu soit 4ans et demi, je pense théoriquement pouvoir faire valoir mes droits pour l’allocation amiante. J’ai commencé à travailler en septembre 1975, donc avant 20 ans. A mes 20 ans j’avais 9 trimestres cotisés. Puis je prétendre à ma retraite à 60 ans, sachant que j’ai le nombre de trimestres, que j’ai les dispositions amiantes, et que je suis en invalidité 2ème catégorie ( tout ça pour un même homme) . Merci de votre réponse. Cordialement JJ

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 24 octobre 2015 à 10:56

    Madame, Monsieur

    Né en 1957, en invalidité deuxième groupe sécurité sociale, et de surcroit, "bénéficiaire" de la R.Q.T.H prolongée jusqu’en 2020, pourrais-je liquider ma retraite à l’âge légal de 62 ans, sans abattement de 10 % au titre de la complémentaire ARRCO-AGIRC, dans le cadre de la dernière réforme actée le 16 octobre dernier, sachant enfin, que je n’aurais que 156 trimestres enregistrés à 62 ans en mars 2019, et même si taux plein (50%) pour le régime de base.

    Je n’ai, en effet, rien trouvé à ce propos,, et pour plus amples renseignements, je ne ferai pas partie de la population exonérée de cette mesure au titre "petite retraite exonérée de C.S.G" prévue dans le texte
    Merci par avance de votre réponse pour autant que vous en disposiez
    Eric THIBAULT

    Répondre à ce message

    • Le 25 octobre 2015 à 23:15

      La situation des assurés obligés de liquider leur retraite à l’âge légal tels les invalides, n’ont pas été traité dans les négociations et cette question reste en discussion.

      Répondre à ce message

    • Le 26 octobre 2015 à 10:00

      Bonjour Monsieur

      Merci de la célérité de votre réponse.

      Dans la mesure où cet accord doit être finalisé ce vendredi 30 octobre, il est vraisemblablement raisonnable de penser qu’il y aura une rubrique concernant la population concernée par mon cas.

      Dans une telle hypothèse, et dans la mesure du possible, merci de m’en aviser au cas où les choses ne seraient pas clairement explicitées dans la mouture du texte final

      Eric THIBAULT

      Répondre à ce message

    • Le 27 octobre 2015 à 11:10

      Je n’en doutais pas, tel était le sens de ma seconde demande, a laquelle d’ailleurs, vous avez été le seul à m’apporter des précisions.

      Bien à vous.

      Eric THIBAULT

      Répondre à ce message

    • Le 30 octobre 2015 à 18:43

      Bonsoir Monsieur

      Le cas des invalides deuxième groupe et "RQTH" a t-il été évoqué dans le texte final de l’accord Agirc-Arrco de ce jour (voir mes deux précédents mail plus explicites)

      En résumé pourrai-je faire valoir mes droits à la retraite en avril 2019 (né en mars 1957,taux plein 50% puisqu’invalide, mais 156 trimestres validés sur 166) sans l’abattement des 10% prévus

      Par ailleurs, et enfin, quid de l’AGFF tranche C et ses applications (toujours 67 ans ou non ?)

      Je vous souhaite un bon Week-end

      Eric THIBAULT

      Répondre à ce message

      • Le 1er novembre 2015 à 08:51

        Selon le projet d’accord, les coefficients de solidarité ne s’appliquent pas :pour les participants ayant liquidé leur retraite au taux plein dans le régime de base dès l’âge légal d’ouverture des droits à la retraite (62 ans) visés du 1° ter au 5° de l’article L. 351-8 du code de la sécurité sociale (Assurés handicapés ne remplissant pas les conditions d’un départ anticipé dans le cadre du dispositif visé à l’article L. 351-1-3 du code de la sécurité sociale et justifiant d’un taux d’incapacité permanente partielle (IPP) de 50%, assurés inaptes avec un taux d’IPP de 50% médicalement constaté tel que prévu à l’article L. 351-7 du code de la sécurité sociale, (c’est à dire les invalides).......
        Les participants ayant ainsi cotisé sur la tranche C pourront bénéficier, s’ils liquident leur pension de retraite complémentaire avant l’âge visé au 1° de l’article L. 351-8 du code de la sécurité sociale, d’une annulation des coefficients d’anticipation viagers au titre de leurs seuls droits constitués à compter du 1er janvier 2016.

        Répondre à ce message

    • Le 1er novembre 2015 à 10:44

      Bonjour Monsieur

      Merci de la célérité de votre réponse dont vous confirmez être coutumier, ce qui est fort plaisant, et surtout, inhabituel de nos jours.

      Je vais donc consulter les articles du code sécurité sociale auxquels vous faites référence

      J’en profite pour vous souhaiter un bon dimanche.

      Eric THIBAULT

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 28 octobre 2015 à 16:38

    Je suis née en 07.56 et j’ai la possibilite de prendre ma retraite en Aout 2016 (carriere longue) et je suis en longue maladie depuis decmbre 2013. J AI été convoqué par le mèdecin conseil de la Sécu qui m’indique que vu mon age et l’approche de la retraite il faut que je fasse un dossier d inaptitude car je ne pourrais pas reprendre mon travail meme partiel. A ce jour la Sécu me règle mes indemnités et j’ai le complément par la prévoyance de mon employeur, je n’ai pas de perte de salaire. Puis je resté en arret maladie jusqu’en juillet 2016 et prendre ma retraite en suivant, ou dois je voire pour un dossier d’inaptitude, mais quelles sont les avantages ? Car en inaptitude je ne peux pas faire valoir ma retraite a 60 ans il faut attendre 62 ans . Pouvez vous me donner des informations ? merci

    Répondre à ce message

    • Le 28 octobre 2015 à 18:20

      Je suis étonné par la réponse du médecin-Conseil :
      1) Le départ à la retraite appartient toujours à l’assuré et ce n’est pas parce que vous avez l’opportunité d’un départ en carrière longue que vous devez faire valoir vos droits.
      2) s’il estime que vous n’êtes plus en capacité de reprendre une activité professionnelle, il existe un droit à la pension d’invalidité qui est ouvert jusqu’à l’âge légal c’est à dire 62 ans.
      S’il ne le propose pas vous pouvez la demander. En invalidité, vérifier vos droits à complément de salaire
      3) il peut également mettre fin aux paiements des indemnité journalières. Dans ce cas, à l’issue des arrêts de travail, demandez à votre employeur à passer la visite médicale de reprise. Le point 4 ci-dessus vous explique la procédure.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 28 octobre 2015 à 07:45

    Bonjour,
    Depuis 2001, je suis en rente accident du travail avec un taux de 80% j’ai 158 trimestres retenus sur mon dernier relevé de carrière d’octobre 2015 et je suis née en octobre 1957.(58 ans)
    Mes questions :
    1) A quel age je peux prendre ma retraite sans décote ?
    2) Est-ce que la rente accident du travail cesse avec le départ en retraite ou se cumule avec la retraite ?
    En vous remerciant
    Bien à vous

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 26 octobre 2015 à 19:14

    Bonjour,

    Victime d’un AVC sur mon lieu de travail je suis en arret depuis plus d’un an , en sachant que ce dernier a été reconnu accident du travail.
    Selon les différents docteurs qui me suivent je risque d’etre reconnu inapte car je présente pas mal de sequelles cognitifs (perte memoire difficultés concentrarion etc...)
    Si jamais tel était le cas serais je indemnisé au titre de l’invalidité (1 ou 2 niveau) ou au titre d’une rente pour accident du travail.
    Il me semble que l’invalidité ne concerne pas les accidents de travail.
    Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

    • Le 28 octobre 2015 à 10:07

      En effet, l’invalidité ne peut pas être consécutive à un accident du travail. Le taux d’incapacité partielle permanente qui doit tenir compte de la perte de chance professionnelle doit compenser ce préjudice. Vous devrez être attentif à l’occasion de la notification de ce taux IPP.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 26 octobre 2015 à 11:54

    Bonjour, je suis actuellement en CLD de la fpt depuis 4 ans et a demi traitement depuis un ans,
    un avis de mise en invalidité retraite a été prononcé mais je n’accepte pas cette décision puisque je n’ai que 41 ans.
    De ce fait je suis prolongé en congé longue durée et mes droits se termineront dans moins d’un ans.
    J’ai changé de département et je me retrouve coincé et dans l’impossibilité de reprendre mes fonction.
    Je parle au médecin de la "commission médicale" lui expliquant que je voudrais reprendre et me dit que c’est impossible (de retrouver un emploi et de démissionner)..???
    Alors je postule à droite et à gauche mais que voulez vous qu’il se passe puisque je suis en "arrêt maladie"..
    Rien.
    Mon dossier médical reste figé a 2012 et aucun doc ne me fait avancer, je ne comprend plus, je crois aller mieux et espèrais une possible réintégrintion dans ma commune d’acceuil mais le doc me dit qu’il n’a jamais vu ça après 4 ans d’arrêt...de ce fait j’ai demander la possibilité d’être licencié , pour inaptitude physique par exemple mais pas de retour...
    Quelqu’un a t il des solutions pour m’aider à comprendre ce système...je suis perdu...merci

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 23 octobre 2015 à 19:25

    bonjour l invalidité de ma femme se termine a 61 ans et 7 mois (1954) elle touche le minimum en invalidite 2 cela lui fera 144 trimestres en tout dont 118 cotisés sa retraite de base apres estimation des 25 meilleures annees serait de 203 .70 brut par mois montant annuel brut 2444.43 euros pensez vous qu elle est droit a un minimum contributif en supplement merci de m avoir lu bien a vous

    Répondre à ce message

    • Le 24 octobre 2015 à 09:36

      Votre épouse percevra un complément au titre du minimum contributif ainsi calculé :
      628,99€ X 144 / 165 = 548,94€ - 203,70 = 345,24€. Sa pension totale sera de 548,94€
      Elle ne peut pas bénéficier du minimum contributif dit « majoré » car il faut justifier d’un minimum de 120 trimestres cotisés.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 21 octobre 2015 à 16:09

    BONJOUR ,je voudrais savoir qu elle serais mes droits, etant classser en 1er categorie invalidite ,prochainement visite medecine du travail pour recconnaissance d inaptitude pourrais je percevoir des indemnitees de chomage meme si je n ai pas travaille 27 mois au cours des 36 derniers mois que percevoir entre la reconnaissance d inaptitute et eventuellement de indemnitees de chomage « merci » a vous

    Répondre à ce message

    • Le 23 octobre 2015 à 18:27

      Les périodes d’affiliation préalable sont les suivantes :
      — 122 jours, ou 610 heures de travail, au cours des 28 mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis) pour les salariés âgés de moins de 50 ans à la date de la fin de leur contrat de travail ;
      — 122 jours, ou 610 heures de travail, au cours des 36 mois qui précèdent la fin du contrat de travail (terme du préavis) pour les salariés âgés de 50 ans et plus à la date de fin de leur contrat de travail.
      La pension d’invalidité est cumulable avec les indemnités de chômage

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 21 octobre 2015 à 15:54

    Bonjour,
    J’étais en invalidité cat 2 jusqu’en octobre 2014, date à laquelle j’ai repris une activité à temps plein en cdd. Mon contrat a pris fin en septembre 2015. La pension a été maintenue jusqu’en février 2015. Cependant, je continue de renvoyer la déclaration de situation et de ressources au service invalidité de la CPAM et je n’ai pas encore déclaré ma dernière situation. Je me suis inscrite à pôle emploi et j’ai un rdv le 03/11/15. J’aimerais savoir de qui je vais dépendre, de la CPAM ou de Pôle emploi ?
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 23 octobre 2015 à 18:19

      La pension d’invalidité est cumulable avec les allocations de chômage, dans les limites d’un cumul, dès lors que les revenus issus de l’activité professionnelle prise en compte pour l’ouverture des droits ont été cumulés avec la pension. À défaut, l’allocation de chômage versée aux allocataires bénéficiant d’une telle pension est égale à la différence entre le montant de l’allocation d’assurance chômage et celui de la pension d’invalidité.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 22 octobre 2015 à 08:42

    monsieur,

    je viens de vous envoyer ma question ,mais j’ai omis de poser la question de ma futures retraite.
    je n’ai déjà pas le nombre de trimestre d’activité nécessaires a l’heure d’aujourd’hui pour la percevoir.

    dans l’attente de votre réponse merci

    Répondre à ce message

    • Le 23 octobre 2015 à 18:10

      Les périodes d’invalidité produisent des trimestres validés pour le calcul de la retraite. De même vous aurez droit à l’attribution de points pour la retraite complémentaire

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 22 octobre 2015 à 08:35

    Monsieur,

    Je suis passée en invalidité deuxième catégorie depuis début d’année, a 50ans et me sentant trop jeune pour cesser de travailler j’ai gardé un minimum d’activité professionnelle.
    aujourd’hui après mures reflexions je crois qu’il vaut mieux que j’arrete car ma santé physique ne suis plus.
    que dois je faire ?

    merci de votre réponse
    respectueuses salutations

    Répondre à ce message

    • Le 22 octobre 2015 à 16:27

      Dans votre situation, il serait utile de demander à votre médecin du travail de vérifier votre aptitude à tenir votre poste de travail. Licenciée, vous pouvez bénéficier de l’indemnisation du chômage.si vous remplissez certaines conditions.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 20 octobre 2015 à 12:36

    Bonjour
    Je suis actuellement en AT suite a un accident de trajet depuis le 14/04/2014.
    j’ai 63 ans mon medecin traitant ma remis un courrier de consolider a mes séquelles .
    elle ma demandée de prendre rendez vous avec le médecin du travail et de remettre le meme courrier au médecin conseil le plus rapidement possible.
    je me pose la question doit je prendre ma retraite ?
    doit je me faire licencier ?
    je suis perdue.
    j ai vue chérurgien il est formelle il ne veut plus que je retravail.
    dans l’attente d une réponse rapide car je doit voir le médecin du travail et le médecin conseil dans la semaine.
    bonne journée .monique

    Répondre à ce message

    • Le 20 octobre 2015 à 18:11

      Je pense qu’il convient d’abord de resituer la première raison de la rupture du contrat de travail.
      Il s’agit de la maladie .La demande de retraite ne se présente que comme une opportunité car vous remplissez les conditions.
      Dans votre cas, à l’issue de votre arrêt maladie, vous pouvez à passer la visite de reprise, être déclaré inapte à la suite de quoi vous serez licencié sous réserve d’une recherche de reclassement.
      Vous bénéficierez d’une indemnité de licenciement en fonction de votre ancienneté dans l’entreprise et en général supérieure à l’indemnité de départ en retraite. Si votre arrêt de travail n’est pas d’origine professionnelle, accident ou maladie professionnelle, le préavis ne sera ni exécuté ni payé.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 19 octobre 2015 à 22:28

    bonjour
    je suis en maladie professionnelle reconnue depuis le 07/11/13 je ne suis pas dans l incapacité de reprendre mon activité suite a mes complications de santé
    au final je suis travailleur handicapé depuis descembre 2008 je suis titulaire d une pension d invalidité de cat2
    depuis avril 2008 cause de ma maladie declarer et operé en octobre 2004.
    si il avere que je suis inapte au travail obligatoirement sa finira par un licenciement quel droit vais je pouvoir obtenir celon toutes ses lois.
    merci de m en informer.
    cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 20 octobre 2015 à 08:51

      Si votre arrêt est considérée en maladie professionnelle, à l’issue de vos arrêts de travail après consolidation, demander à passer la visite de reprise.
      La procédure est identique au point 4 de cette fiche. Avec quelques particularités :
      • Les délégués du personnel doivent être consultés sur le reclassement
      • L’indemnité légale de licenciement est doublée
      • Le préavis ne sera pas exécuté mais payé
      • La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 a créé une indemnité temporaire d’inaptitude pouvant être versée au salarié victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle reconnu inapte, dans l’attente de la décision de reclassement ou de licenciement prise par l’employeur, pendant un mois au maximum.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 17 octobre 2015 à 18:02

    Bonjour,
    Je suis né en 1963 et bénéficie d’un taux d’incapacité définitif de 12% suite à un accident du travail. Je travail en fonction publique d’Etat depuis 1989 et souhaiterai savoir si, à ce titre, je pourrai bénéficier d’un départ anticipé.
    Merci pour votre réponse.

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 17 octobre 2015 à 09:42

    Bonjour
    Dans le cadre des négociations actuelles sur une minoration de 10% de la pension de retraite entre 63 et 65 ans, qu’en sera-t-il des personnes en invalidité qui doivent obligatoirement passer en inaptitude à 62 ans ?
    Subiront-elles les abattements de 10% alors qu’elles n’auront pas eu le choix de reporter de 3 ans leur mise en retraite pour inaptitude ?
    Je vous remercie.

    Répondre à ce message

    • Le 17 octobre 2015 à 10:22

      Les modalités de mise en place d’un système à la carte applicable à partir de la génération 1957 applicable à partir de 2019 ne sont pas connues.

      Répondre à ce message

    • Le 17 octobre 2015 à 12:10

      Bonjour,
      La CFDT intègre-t-elle dans ses discussions la situation des personnes en invalidité qui basculent automatiquement en inaptitude à l’âge légal (62 ans actuellement) ?
      Je vous remercie.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 15 octobre 2015 à 22:14

    Gilbert,
    je reviens vers vous, en principe le 1er novembre (61 ans et 7 mois) la sécurité sociale doit me passer en pension de retraite pour inaptitude au travail (j’ai actuellement une pension d’invalidité), chose dont je n’entends pas bénéficier pour raisons matérielles. Je suis à Pole Emploi depuis le 24 aout 2015.
    Courant octobre j’ai accompli une mission de 3 heures , sous contrat CDD à temps partiel, pour être « en activité professionnelle » mais cela ne suffit pas, par contre ils ne savent me dire combien d’heures je dois travailler dans le mois, pouvez vous m’éclairer ?
    Pour le 2 Novembre j’ai un CDD partiel de 24h/semaine pour 12 mois, pour eux c’est octobre qui compte.
    Merci. Cordialement . Pierre

    Répondre à ce message

    • Le 16 octobre 2015 à 17:29

      Je ne peux hélas pas vous répondre, ni la loi ni les instructions de la CNAV n’évoquent votre situation. Il n’existe pas de nombre d’heures minimum.
      La question est de savoir comment interpréter la loi :
      soit il faut justifier d’une activité jusqu’au dernier jour précédent la date de l’âge légal.
      Soit il faut justifier d’une activité professionnelle et dans ce cas quelques heures suffisent.
      A mon sens l’esprit de la loi tendrait à vous donner raison :
      1) votre invalidité vous permet encore d’exercer une activité professionnelle, un droit qui doit être respecté.
      2) cette activité concourt à réduire les charges de l’assurance vieillesse d’une part en continuant à cotiser et d’autre part en retardant le paiement de la pension retraite.
      Ne vous est-il pas possible de faire prendre effet votre CDD au 30 ou 31 octobre ?
      A défaut,
      La pension de retraite ne sera pas liquidée puisque vous n’avez pas fait de demande, mais la pension d’invalidité ne sera plus versée. Je vous conseille de faire un recours, en justifiant de 3 heures d’activité en octobre et votre CDD à compter du 2 novembre. Merci de nous tenir informé.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 14 octobre 2015 à 11:17

    bonjour,
    je suis actuellement en arrêt de travail depuis Mars 2015 suite à une rechute d’un accident survenu en 2005, je suis hospitalisé de nouveau ,la dernière intervention n’ayant pas réussi, je dois prendre ma retraite en 2016 ; serai je toujours couvert pour mes soins en A.T ?

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 3 août 2015 à 20:00

    Bonjour,
    Je me permets de revenir vous vers suite à mes demandes d’informations qui ont débuté le 22 mai dernier, car je me trouve dans une situation complexe entre la CPAM, et Pole Emploi.
    En ce qui concerne Pole Emploi, j’ai été inscrite une première fois en septembre 2011, à la suite de 2 licenciements. A cette occasion, j’avais reçu une notification de droits précisant un montant journalier net de 22,94 euros,au titre de l’ARE, calculé sur un salaire journalier brut moyen de 40,74 euros.
    Avec la précision que mon allocation était diminué de 25 % de ma retraite (alors que je perçois une Pension d’un régime spécial des clercs de Notaire la CRPCEN), si vous avez 50 ans (je suis née en 1960).
    J’ai contacté Pole Emploi pour leur faire remarquer que percevant une Pension de Retraite d’un régime spécial, il n’y avait pas lieu selon moi à abattement, et on m’a répondu qu’effectivement l’abattement n’avait pas été effectué, même si cela était précisé noir sur blanc sur ma notification !!
    Après 3 ans d’ALD, (sans abattement de la part de la CPAM), cette dernière m’a attribué une pension d’invalidité 2ème catégorie, à compter du 1er juin dernier, (en appliquant un abattement de 300 euros : le recours que j’ai effectué sur vos conseils est encore en cours à ce jour) et à cette même date, je me suis réinscrite à Pole Emploi n’ayant pas utilisé l’intégralité de mes droits au chômage.
    La conseilllère de Pole Emploi qui m’a reçue le 8 juin dernier, pour finaliser mon dossier, m’a confirmé qu’il n’y aurait pas d’abattement d’effectué sur ma Pension, mais à vrai dire je n’ai pas demandé de laquelle elle parlait, et je reçois la 2ème notification datant du 9 juillet, précisant que le montant net de l’AJ est de 10,11 euros, calculée sur la base d’une salaire brut journalier de 40,74 euros.
    Que le montant journalier net de mon allocation tient compte de ma pension d’invalidité, ce que je ne conteste pas, mais également d’un abattement de 25 % sur ma Pension de Retraite de la CRPCEN.
    J’ai demandé des explications à Pole Emploi concernant l’abattement effectué par rapport à ma Pension de Retraite, et il m’a été répondu que la législation avait changé depuis ???
    Je voulais vous demander si selon vous je peux effectuer un recours auprès de Pole Emploi ? Ma première inscription au bénéfice de l’ARE datant de septembre 2011, est il normal que l’on applique ce nouvel abattement ? La fin de mon indemnisation ne devrait elle pas être effectuée au vu de la réglementation de l’ouverture de mes droits en 2011 et non de la réglementation en 2015 ??
    En espérant que vous pourrez m’éclairer, je suis dans le flou total.
    Merci par avance
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 4 août 2015 à 16:48

      La Convention du 14 mai 2014 relative à l’indemnisation du chômage a modifié la réglementation, cependant un article 13 de cette convention précise :
       Entrée en vigueur
      § 1er - Les dispositions de la présente convention, du règlement général annexé, des annexes à ce règlement et des accords d’application, s’appliquent aux salariés involontairement privés d’emploi dont la fin de contrat de travail est intervenue à compter du 1er juillet 2014.

      Répondre à ce message

    • Le 4 août 2015 à 17:19

      Bonjour,
      Merci beaucoup pour votre réponse,
      je dois me rendre demain à Pole Emploi et j’aurais voulu être certaine d’avoir bien compris,
      Mes 2 contrats de travail ont été rompus avec mes employeurs à la suite d’une rupture conventionnelle, en 2011,
      Mon indemnisation a débuté en 2011, je ne suis donc pas concernée par la Convention du 14 Mai 2014 qui a modifié l’indemnisation du chômage , grâce au chapitre 1er de l’article 13 ??
      Je ne conteste pas l’abattement effectué par Pole Emploi, par rapport à ma Pension d’invalidité, mais auriez vous la gentillesse de me donner votre avis concernant le 2ème abattement de 25 % de ma pension de retraite (régime spécial de retraite) effectué par Pole Emploi ? Cet abattement est il légal ?
      En 2011, Pole Emploi l’a apparemment appliqué (puisque indiqué sur ma notification) alors qu’au téléphone, ils m’ont répondu par la négative.
      Le cas échéant, est ce que j’ai un recours pour contester cet abattement d’une retraite de régime spécial ? y compris pour la période de 2011, ou y a t il prescription ?
      Merci encore pour votre aide et votre soutien
      Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 5 août 2015 à 16:38

        1) Le travailleur privé d’emploi qui demande à bénéficier des allocations du régime d’assurance chômage, alors qu’il peut prétendre au versement d’un ou plusieurs avantages de vieillesse à caractère viager ou d’une pension militaire, a droit à une allocation diminuée en fonction de son âge, de 25, 50 ou 75 % des avantages directs de vieillesse liquidés ou liquidables (Règl. UNÉDIC annexé à la Convention d’assurance chômage, 6 mai 2011, art. 18).
        Les conditions de ce cumul sont fixées par les accords d’application no 2 et no 3.
        b) Conditions
        Les dispositions de l’accord d’application no 2 s’appliquent aux bénéficiaires des allocations d’assurance chômage titulaires d’un avantage vieillesse, âgés de 50 ans et plus.
        Sont pris en compte tous les avantages de vieillesse directs, à caractère viager, liquidés ou liquidables, dont l’acquisition est rendue obligatoire dans l’entreprise. Ainsi, sont visés les avantages qui peuvent être liquidés en application :
        — d’un régime de base de la Sécurité sociale ;
        — d’un régime complémentaire ;
        — d’un régime supplémentaire institué dans l’entreprise en plus des régimes obligatoires ;
        — des droits acquis à l’étranger.
        Sont considérés comme liquidables les avantages de vieillesse n’ayant pas fait l’objet d’une demande de liquidation alors que les bénéficiaires en remplissent les conditions requises par le régime de retraite concerné. Les informations nécessaires à l’examen de la situation seront demandées à la caisse concernée par l’intermédiaire de l’allocataire.
        Ne sont pris en compte que les avantages de vieillesse directs.
        2) Le délai de prescription de la demande en paiement des allocations est de 2 ans suivant la date d’inscription comme demandeur d’emploi

        Répondre à ce message

    • Le 6 août 2015 à 14:25

      bonjour,
      Merci pour votre réponse,
      J’ai pris bonne note du délai de prescription,
      Je vais aller consulter en détail la convention que vous me citez de l’Unedic car j’avoue humblement ne pas avoir compris si en définitive Pole Emploi a le droit d’appliquer un abattement de ma Pension de Retraite (régime spécial notaires) ?
      Je voudrais être sûre que je suis en droit de former un recours auprès de Pole Emploi.
      je vais avoir 55 ans fins août, et dans ce cas là l’abattement passerait à 50 % ???
      Désolée d’insister et encore merci.
      Cordialement

      Répondre à ce message

    • Le 12 août 2015 à 15:27

      Je vous renvoie vers l’Instruction n°2015-40 du 21 mai 2015 (BOPE n°2015-52) de Pôle emploi.

      Répondre à ce message

    • Le 2 octobre 2015 à 11:17

      Bonjour,
      Je reviens vers vous et me permets de résumer ma situation :
      Retraitée du Notariat (avantage vieillesse mère de famille) depuis 2004,
      Reprise d’activité salariale de 2007 à 2011 (cumul Retraite et salaires autorisé par ma Caisse de Retraite)
      Licenciements de mes 2 employeurs en 2011
      Demandeur d’emploi de octobre 2011 à juillet 2012
      A compter de juillet 2012 Arrêt Longue Maladie durant 3 ans, et décision ALD décidée par la CPAM (cumul Retraite et IJ)
      Attribution d’une Pension d’Invalidité 2ème Cat. depuis le 1er Juin 2015
      Réinscription pour reliquat de droits Pole Emploi le 1er Juin 2015
      Pole Emploi a appliqué un abattement de 25 % en raison de mon avantage vieillesse en 2011 et lors de ma réinscription en 2015 (alors que les contrats ont été rompus avant juillet 2014 ?? Convention du 14/05/2014 article 13 que vous m’avez cité )et de 50 % à ce jour puisque j’ai 55 ans, et à et la CPAM a appliqué un abattement de 300 euros sur ma Pension d’Invalidité. Ces 2 abattements ont diminué de 700 euros mes revenus.
      Vous m’avez conseillé d’effectuer un recours auprès de la CPAM en me basant sur la référence juridique que vous m’avez fournie (D N° 55-1657, 16 dec 1955, JO 22 dec) mais j’ai essuyé un refus, la Commission s’est basée sur l’art. D 172-9 du Code de la Sécu.Sociale (decret du 21/12/1985)
      Pensez vous que je peux tenter une démarche auprès du Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale ? Et dois je insister auprès de Pole Emploi par rapport à la date de la rupture des contrats intervenus avant 2014 ?
      Ces deux abattements simultanés par 2 administrations sont ils contestables ?
      Merci encore pour votre précieuse aide
      Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 3 octobre 2015 à 19:17

        Je ne retrouve plus la référence de 1955 dans nos échanges La réponse de la CRA semble fondée juridiquement et une saisine au TASS serait aléatoire.
        S’agissant de pôle emploi, vous pouvez insister amis je connais mal les voies de recours. Vous pouvez saisir le médiateur de pôle emploi.

        Répondre à ce message

    • Le 6 octobre 2015 à 20:37

      Bonjour,
      Je reviens vers vous concernant le recours que j’ai effectué auprès de la Commission CPAM (abattement de 300 euros sur Pension d’invalidité cat. 2 attribuée le 1er juin 2015 en raison de la perception d’une pension vieillesse ) pour lequel j’ai essuyé un refus. A cette occasion, j’ai vérifié la méthode de calcul de la Pension d’inva.2ème catégorie et je me suis aperçue que les salaires pris en compte pour son calcul n’ont pas été rétablis en brut ( pour les mois où je n’ai pas travaillé le nombre d’heures de mon salaire de base (112,67 heures), (les heures de travail variant tous les mois dans le secteur d’aide à la personne) .Et lorsque je fais le cumul des salaires bruts référentiels, soit 8 mois pour l’année 2011 (salaires bruts divisés par 8 je trouve un salaire supérieur à celui pris en référence par la CPAM, dans la même catégorie professionnelle qu’il estiment au SMIC à 1460,72 euros )
      Mon salaire moyen que j’ai calculé soit 1590,70 euros, était supérieur du fait que j’ai eu 2 employeurs, voire 3 au cours de l’année de référence
      En tenant compte de mon salaire de référence, le montant de l’abattement sur ma pension de vieillesse n’aurait pas dû être de 300 euros, mais 175 euros ??
      Vous m’aviez déconseillé de tenter un recours devant le Tribunal des Affaires Sociales, mais compte tenu de ces nouveaux éléments, puis je tenter une démarche auprès de la CPAM ou le Tribunal ?
      Merci beaucoup pour votre soutien
      Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 10 octobre 2015 à 10:16

        Il me parait difficile de vous confirmer vos calculs sans un examen approfondi de votre dossier. Cependant je vous conseille de faire une demande écrite à la CPAM, puis un recours à la CRA de cette même caisse qui vous rendra un avis motivé à partir duquel vous pourrez juger de l’opportunité de saisir le tribunal.

        Répondre à ce message

    • Le 6 octobre 2015 à 20:45

      Bonjour,
      Je vous adresse un 2ème message car lors de la vérification de la méthode de calcul de la CPAM pour la Pens. d’Inval.2ème cat. attribuée en juin 2015, je me suis aperçue que cette dernière avait commis des erreurs en ma défaveur lors du versement des IJ durant la période Affection Longue Durée. Les salaires de références n’ont pas été rétablis en brut pour les mois où je n’ai pas travaillé le nombre d’heures de base fixé par mon contrat de travail, et ils ont oublié d’ajouter un salaire brut d’un employeur occasionnel.
      J’ai perçu des IJ longue maladie du 10 Juillet 2012 au 31 mai 2015.
      Puis je effectuer une réclamation auprès de la CPAM (j’ai calculé et la différence s’élève à 500 euros minimum) ??
      Merci d’avance pour votre réponse
      Cordialement

      Répondre à ce message

    • Le 13 octobre 2015 à 12:59

      Bonjour,
      Tout d’abord merci beaucoup pour votre soutien et votre aide,
      Je me permets d’insister sur un point qui est primordial
      Lorsqu’on est mis en Invalidité 2ème Cat., comment est calculé le salaire de référence de base annuel à ne pas dépasser, en cas de cumul de pensions ou activité professionnelle, sachant que mes dernières activités professionnelles se sont achevées successivement en 08/2011 et 09/2011 (en cours d’année civile),
      ensuite Inscrite à Pole Emploi en 09/2011
      et ALD de 07/2012 a 06/2015 (attribution d’une Pension d’Inv.2ème Cat par la CPAM)
      Sachant que la dernière année salariée n’a pas été complète dans les cotisations (12 mois)
      Doit on évaluer des salaires pour la période manquante de 4 mois (en tenant du cumul des emplois, plusieurs employeurs) ou doit on prendre en compte une année civile cotisée soit de 08/2010 a 09/2011, à savoir que la CPAM m’a réclamé les bulletins de salaire des 8 mois travaillés en 2011, et n’a pas tenu compte du cumul de mes emplois, et n’ont pas rétabli les salaires réels bruts de la dernière année,
      ou devaient lls prendre en compte les 12 derniers mois cotisés ?
      La CPAM a pris en considération le salaire de référence de base annuel d’une employée au SMIC dans secteur professionnel ( ce qui n’était pas mon cas cumulant 2 emplois et 2 employeurs)
      Ce renseignement est primordial puisque la CPAM a effectué un abattement de 300 euros (en se basant sur notamment sur le SMIC)
      Je vous remercie vivement pour votre aide, et m’excuse d’insister
      Cordialement

      Répondre à ce message

      • Le 15 octobre 2015 à 10:08

        Le Décret n° 55-1657 du 16 décembre 1955 précise :.
        "Les assurés titulaires d’une pension d’un régime spécial de retraites acquise à un autre titre que l’invalidité peuvent prétendre, s’ils deviennent tributaires du régime général des assurances sociales, au bénéfice de l’assurance invalidité de ce régime s’ils remplissent les conditions fixées par ledit régime.
        § 3. — Toutefois, dans les cas visés aux paragraphes 1er et 2 du présent article, il est tenu compte, pour l’application des dispositions de l’article 56 ( § 4) de l’ordonnance du 19 octobre 1945, du total de la pension d’invalidité du régime général et de la pension du régime spécial. Ce total ne peut, en aucun cas, excéder le salaire perçu par un travailleur valide de la catégorie professionnelle à laquelle l’intéressé appartenait au moment de l’interruption de travail suivie de l’invalidité ouvrant droit à la pension du régime général, de l’accident ayant entraîné cette invalidité ou de la constatation médicale de l’invalidité résultant de l’usure prématurée de l’organisme ; la pension d’invalidité du régime général est réduite, s’il y a lieu, à concurrence de l’excédent."

        Vous pouvez contester la référence à un emploi au smic, mais il faudra expliquer votre demande de référence à un autre emploi.

        Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 12 octobre 2015 à 17:17

    Bonjour, je suis titulaire de la pension d’l’invaliditété catégorie 2 depuis le 11/2013.
    Puis-je partir en longues vacances et ou habiter la bas aux Philippines sans perdre ma pension et ma prevoyance.
    Car je sature un de ce pays. Merci pour votre aide et votre soutien

    Répondre à ce message

    • Le 12 octobre 2015 à 17:34

      Ce n’est pas une retraite. Un contrôle médical peut être exercé à tout moment par un médecin conseil de la Sécurité sociale. Un contrôle administratif peut également être effectué par un inspecteur assermenté sur dossier, ou se rendant à votre domicile.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 8 octobre 2015 à 17:51

    Bonjour je viens d’avoir un AVC (pour lequel je suis en ALD ) et je sens qu’il va m’être très très difficile de retravailler (je travaille dans le privé et je fais un travail intellectuel et ne peux plus me concentrer aujourd’hui ) . Je suis née en 1952 et n’ai pas tous mes trimestres . Puis je avoir droit à une retraite anticipée ? je suis en arrêt maladie depuis mon accident . Y a t il une durée obligatoire d’arrêt de travail avant de pouvoir demander ce type de retraite et si elle est acceptée sera t elle à taux plein ?
    merci de votre réponse

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 7 octobre 2015 à 16:13

    Bonjour,
    j’ai ete inscrit et indemnise par pôle emploi jusqu’au 05.12.2014.Depuis je suis toujours inscrit à pôle emploi
    mais je ne perçois plus aucune indemnite mon épouse travaillant .La MDPH m’a reconnu travailleur handicapé
    à compter du 24.11.2014 .Etant né en 1955 j’ai demandé à la carsat une retraite anticipée pour handicap
    elle m’a été refusée pour un nombre insuffisant de trimestres cotisée .Quels recours puis je envisager ?

    Merci de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 7 octobre 2015 à 21:49

      Un recours serait voué à l’échec car l’ouverture du droit à la retraite anticipée pour personnes handicapées est subordonnée à la justification d’une durée d’assurance et d’une durée d’assurance cotisée, pour lesquelles le handicap doit avoir été concomitant. Une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé trop récente ne permet pas d’envisager un départ anticipé à ce titre.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 6 octobre 2015 à 16:16

    Bonjour

    Je viens d’avoir 62 ans. je suis né en aout 1953 . J’aurais cotisé 153 trimestres fin décembre
    Je suis atteint de Parkinson depuis 4 ans ,et les symptômes s’aggravent, et il devient de plus en plus
    difficile de masquer mon état , vis à vis de mes contacts prospects clients
    Je travaille à temps partiel.

    J’ai demandé un RV à la médecine du travail. J’ai cru comprendre que si celui-ci me déclarait inapte, je pourrais prétendre à une retraite anticipée au taux plein corrigé au pro- rata cotisé soit
    153/166 pour la retraite CNAV et au taux plein pour ARRCO et AGIRC

    J’ai cru comprendre que la démarche est la suivante
    a) visite et contre visite
    b) envoi dossier avec enveloppes médicales a cnav

    y aurait-il d’autres points

    merci

    Répondre à ce message

    • Le 7 octobre 2015 à 21:22

      Oui mais l’inaptitude déclarée par le médecin du travail n’entraine pas automatiquement l’ouverture du droit à la retraite. Il vous faudra faire une demande à la CARSAT et c’est le médecin de la Caisse qui statue.
      Je crois cependant nécessaire de vous dire que vous ouvrez des droits à indemnisation du chômage tant que vous ne remplissez pas les durées d’assurance requises. Toutefois pôle emploi peut vérifier si vous êtes apte à tenir un emploi.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 5 octobre 2015 à 18:04

    bonjour voilà mon probléme la sécu ma reconnu en 2 catégorie je vais toucher 280 euros par mois .on me dit qu avec la mdph je pourrais avoir un pourcentage d invalidité et pourrais avoir une pension autrement si je m inscrie au chomage.aurais je le droit merci de votre réponse

    Répondre à ce message

    • Le 7 octobre 2015 à 11:30

      Dans votre situation, vous avez intérêt à vous inscrire à Pôle emploi pour vérifier l’ouverture de droits possible en complément de votre pension.
      Si vos revenus n’atteignent pas le montant de l’AAH (environ 800€), vous pouvez obtenir un complément. Faites une demande à la MDPH.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 23 septembre 2015 à 11:15

    Bonjour,
    je suis en invalidité cat.2 depuis le 01/12/2011 pour maladie, j’ai seulement 35 ans. Est ce que le montant de la pension retraite sera égal à ma pension invalidité ? en sachant que je touche une pension de la sécu + une pension de ma mutuelle, quel est le calcul pour savoir combien je vais toucher ?
    Merci

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 28 septembre 2015 à 20:20

    bonjour,invalide depuis le 01/01/1994 je dois prendre ma retraite le 01/12/2015 je suis ne en 1954 de 1984 à 1992 j’etais commercant comment sera calculer le montant de ma retraite je vous remercie d’avance de votre reponse.

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 25 septembre 2015 à 06:47

    Bonjour, j’ai 59 ans et demi, j’ai été licenciée pour inaptitude professionnelle,rente de 11%, mes droits du chômage seront finis en décembre 2016, et ma retraite qu’en avril 2018.Je n’ai pas toute mes annuités.
    Je ne trouve pas d’emplois, comment puis je garder mes droits jusqu’à ma retraite, comment dois je faire pour ne pas rester sans ressources, Merci

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 24 septembre 2015 à 15:45

    b
    bonjour je viens d être en invalidité 2 catégorie je ne peux plus exercer mon métier assistante maternelle si je m inscris a ^pole emploie aurais je droit aux indemnités car il me restais des jours a toucher a l assédic merci de votre réponse

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 24 septembre 2015 à 11:33

    Bonjour,
    j’ai 58 ans, je travail dans les secteur privé et je suis invalide catégorie 1, un agent de la CARSAT ma dit que je pourrait prendre ma retraite à 62 ans taux plein grâce à mon invalidité alors qu’il manquera encore 3 ans pour avoir le taux plein si je n’été pas invalide, es ce vrai ?
    merci de votre réponse.
    cdlt
    Claude

    Répondre à ce message

    • Le 26 septembre 2015 à 10:27

      Oui, il s’agit de la retraite pour inaptitude au taux plein de 50%. Cependant votre retraite sera calculée au prorata des trimestres acquis/trimestres requis soit un rapport de 154/166ème

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 24 septembre 2015 à 10:39

    bonjour, en arret maladie depuis plus de six mois, la cpam arrète de me payer à partir du 1er octobre. Je reprends le travail le 5 octobre et mon employeur veut me mettre en congé payé aussitot. Dois-je passer une visite de reprise avant le 5 octobre ou après mes congés ? en vous remerciant.

    Répondre à ce message

    • Le 26 septembre 2015 à 10:22

      La visite de reprise met fin à la suspension du contrat de travail pour cause de maladie. Elle ne peut pas intervenir avant le 5/10.
      La logique voudrait que la visite de reprise se fasse dès le 6 octobre, jour considéré comme rémunéré et seulement ensuite la prise de congés payés.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 23 septembre 2015 à 09:45

    en invalidite je beneficie d une demie part pour les impot je suis en retraite est ce que je garde ma demie part

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 18 septembre 2015 à 11:00

    Je suis née en 1959,à 60 ans j aurai 42 années de travail,je suis en in validité 1ere catégorie ,est ce que je peux arrêter à 60 ans à taux plein ?

    Répondre à ce message

    • Le 18 septembre 2015 à 11:32

      Non, l’invalidité de 1ère catégorie n’est retenue pour un départ anticipé au titre des travailleurs handicapés Fiche n° 10. Avec 42 ans de travail, vous avez forcément commencé avant 20 ans consultez également la fiche n° 13.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 16 septembre 2015 à 20:33

    J’ai 63 ans aujourd’hui j’étais en arrêt de maladie longue durée suite à 2 maladies très graves pendant 3 ans mon médecin a demandé à la sécurité sociale de m’accorder l’invalidité mais celle ci me l’a refusé car elle a conclu que je suis arrivé à l.age de la retraite je suis sans ressources depuis 2mois j’ai été prévenu par celle ci 20 jours plus tard par une lettre que je n’ai jamais reçu dans mon courrier je ne sais pas a qui m’adresser pour résoudre mon problème merci de m’aider à trouver la solution !!!!

    Répondre à ce message

    • Le 18 septembre 2015 à 11:13

      Dans votre situation, il s’agit d’abord d’un problème de ressources immédiates, il serait utile de prendre rapidement un rendez vous avec une assistante sociale. Voir la CPAM
      Ensuite, il faut déterminer quels sont vos droits pour un revenu de remplacement, les renseignements que vous fournissez sont insuffisants. Ce qu’il faut savoir :
      1) La pension d’invalidité ne peut pas être attribuée après l’âge légal de départ à la retraite.
      2) Avez vous été salarié avant votre arrêt maladie ? Dans ce cas, il faut vérifier si le contrat de travail est toujours en cours et si cette activité vous ouvre droit à une indemnisation du chômage et à condition de remplir certaines conditions.
      3) Quelle est votre situation pour l’ouverture du droit à pension de retraite ? Combien avez vous validé de trimestres ? L’inaptitude peut vous permettre d’améliorer cette retraite en cas de trimestres insuffisants.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 17 septembre 2015 à 11:59

    bonjour, je suis âgée de 52 ans, j ai eu 3 enfants. Je suis agent edf-gdf, en invalidité à 50% depuis le 1er mai 2008. Comment va se calculer ma retraite au moment où je devrai en faire la demande, et est-ce que je vais continuer à percevoir la pension d invalidité (je ne pense pas mais demande tout de même)
    cordialement

    Répondre à ce message

    • Le 17 septembre 2015 à 21:40

      C’est un régime spécial avec ses propres règles. Il me semble que la personne ne pouvant plus travailler peut être mise à la retraite pour invalidité. Dans ce cas cette retraite pour invalidité est définitive. Interrogez la CFDT des IEG.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 17 septembre 2015 à 17:37

    je suis en invalidité 2ème categorie depuis le 01/02/2013,je vais etre en retaite le 01/10/2015,comment vont-ils se baser pour obtenir des points pou ma retraite complémentaire

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 15 septembre 2015 à 10:13

    je suis né le 18/06/1955 donc j’ai 60 ans,ayant une carrière longue je devais prendre ma retraîte le 1/04/2016,or je suis en arret maladie depuis le 15/04/2015 pour une rupture de la coiffe qui à suscitee une operation ;je suis en arret jusqu’au 27/02/2016.je voudrais savoir comment sont validés les trimestres maladie et à quelle date je pourrai cesser mon activite.(je laisse de coté invalidité et inaptitude).cordialement.

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 14 septembre 2015 à 17:45

    étant fonctionnaire je suis en retraite d invalidité depuis février 2015 et je suis en arret maladie depuis juin 2011 mon employeur me dit que je peux percevoir des indemnités de chomage durant ma période de maladie comment faire pour sinscrire

    Répondre à ce message

    • Le 14 septembre 2015 à 22:10

      Je n’ai pas connaissance de cette mesure, adressez vous à Pôle Emploi.
      Mais si vous avez repris un emploi et cotisé à l’assurance maladie, et que vous tombez malade vous avez droit à des indemnités journalières maladie de la CPAM.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 2 septembre 2015 à 00:39

    Bonjour
    Je part en retraite invalidité suite à un congé longue maladie. J’aimerais savoir si je peux prétendre aux indemnités de départ en retraite (j’ai 60 ans )
    Depuis deux ans, mon salaire était : 50% éducation Nationale complété par la prévoyance à hauteur de 92% du salaire de base. Je suis institutrice en contrat simple en IME
    L’établissement m’a versé une indemnité de départ en retraite mais basée sur le demi salaire et non le salaire entier comme mes collègues (6 mois pour 34 ans d’ancienneté) ou, au moins les 92% perçus depuis deux ans ...
    Est ce normal ?
    Merci de bien vouloir m’indiquer si je dois intervenir ou pas

    Répondre à ce message

    • Le 5 septembre 2015 à 08:57

      La réponse à tardé car votre situation est particulière. Cette question est traitée fiche 18.
      Les textes ne donnent pas une réponse entre votre faveur puisque c’est le salaire de la derniere année qui est pris en compte. Il faudrait regarder le contenu du contrat de prévoyance et votre convention collective.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 4 septembre 2015 à 20:34

    Bonjour

    Je suis en invalidité C2 et touche une rente invalidité cramif ainsi qu’une rente prévoyance privée. Je pars à la retraite dans 4 ans.
    Pouvez vous me dire si les rentes invalidité privées s’arrêtent toujours à l’âge de passage à la retraite ou si certaines continuent à verser des rentes recalculées.... y a t-il des clauses de contrat qui existent dans ce sens dans ces contrats privés ? Je n’ai pas le contrat de mon assurance prévoyance privée et aimerais savoir cela avant de poser la question.

    Merci beaucoup pour votre retour et vos informations précieuses

    Répondre à ce message

    • Le 5 septembre 2015 à 07:37

      Nous n’avons pas connaissance de ces contrats privés. Vérifiez votre convention collective qui peut en fixer le cadre.
      Généralement les prestations sont liées à la perception d’une prestation de la sécu (pension d’invalidité ou indemnités journalières).

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 30 août 2015 à 08:53

    bjr
    a ce jour je suis demandeur d’emploie pour un age de 56ans , (1) j’ai reçut une estimation pour ma retraite qui prendras effet a 62 ans .
    (2) actuellement je perçoit une pension d’invalidité pour accident du travail .
    ma question :une fois en retraite est-ce que je toucherais (1) seulement ou (1) + (2) qui se transforme retraite d’inaptitude
    Cdlt

    Répondre à ce message

    • Le 30 août 2015 à 17:24

      Pour éviter les confusions, il est nécessaire d’utiliser les bons termes pour désigner les prestations.
      La pension d’invalidité pour accident du travail, ça n’existe pas.
      Par contre si vous touchez une rente pour une incapacité partielle permanente (IPP) à la suite d’un accident du travail, vous conserverez cette rente à vie.
      Par contre une pension d’invalidité (qui ne peut pas être attribuée en raison d’un accident du travail) est remplacée par la pension de retraite à l’âge légal de départ.

      Répondre à ce message

    • Le 3 septembre 2015 à 18:56

      merci pour ces précisions
      peut on faire une estimation sur le montant alloué pour sa futur pension de retraite ?
      je suis en catégorie 1
      Cdlt

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 3 septembre 2015 à 19:03

    mon invalidités et de 6150e 25 je voudrais savoir si je peux rependre une activitésh ors je faisait les saisons conditionnement le medecin ma dit plus jamais cela.que faire et quoi ?

    Répondre à ce message

    • Le 4 septembre 2015 à 18:27

      L’invalidité n’interdit pas une activité professionnelle mais le cumul entre revenu salarié et pension d’invalidité est limité. Si vous êtes en 2ème catégorie, la caisse peut vous changer de catégorie.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 3 septembre 2015 à 13:56

    J’aurai 60 ans le 23 septembre 2015 et je peux prétendre à ma retraite car je suis en carrière longue. Je bénéficie de la convention collective de la métallurgie Nord Pas de Calais. Suite à un problème de santé en 2009 je suis en invalidité et je travaille à 50% donc rémunéré à 50% par mon employeur. J’ai été très surpris d’apprendre que le calcul de mon indemnité de départ à la retraite se fait sur 12 mois pour un versement de 6 mois de salaires mais sur la base de 50% suite à mon Invalidité. Je souhaite savoir si cela est normal et où puis-je trouver les informations sur l’invalidité. Une personne malade en fin de carrière qui ne travaille plus se voit calculer sa retraite sur un temps plein même si avant son arrêt en maladie elle était à mi-temps thérapeutique.

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 24 août 2015 à 15:21

    Bonjour ,
    J’ai 60 ans depuis le 06/04/2015. J’ai 166 trimestres avec 5 trimestres avant 20 ans. Je pourrais prétendre à une retraite à 60 ans. Je suis actuellement inscrit comme demandeur d’emploi depuis mon licenciement en 07/2014 (Inaptitude suite AT) et je perçois l’ARE depuis 12/2014 ,diminuée de ma PI CAT 2 , obtenue le 21/04/2014.
    La Convention CNAV/ASSEDIC du 08/09/2014 dit 165 trimestres acquis (Relevé de carrière jusqu’à 2013) et retraite au 31/03/2017 et 178 trimestres.
    Une prévoyance privée complète mes revenus jusqu’à ma retraite , Age légal 62 ans et tant que je perçois la PI CAT 2.
    Est-ce que les textes peuvent m’imposer ma mise en retraite pour carrière longue maintenant , avant l’age légal 62 ans ? Dans ce cas je perds ma PI CAT 2 et le complément de la prévoyance.
    Ou puis-je continuer à percevoir ma PI CAT 2 jusqu’à l’age Légal de ma retraite à 62 ans et me radier de mon inscription à Pole-Emploi car mes recherches d’ emploi sont vaines .Avec toutes mes démarches je n ’ai pas trouvé la réponse si un départ à 60 ans est obligatoire ou si je peux aller jusqu’à l’age légal , 62 ans avec ma PI CAT 2 et ma prévoyance.
    Merci à vos équipes pour votre disponibilité.
    Sincères Salutations
    Daniel C

    Répondre à ce message

    • Le 24 août 2015 à 17:42

      La substitution de la pension d’invalidité par la pension de retraite intervient à l’âge légal.
      Donc vous pouvez continuer à percevoir votre pension d’invalidité, ainsi que votre complément prévoyance. Celle-ci, je pense, couvrirait la différence entre votre PI et votre salaire antérieur même en l’absence de versement de l’ARE.
      S’agissant de Pôle emploi, si le cumul entre une indemnisation du chômage et une pension de retraite n’est désormais plus possible, cela ne signifie pas que vous soyez obligez de liquider votre retraite en départ anticipé. Les allocations chômage cessent quand vous remplissez les conditions du taux plein qui, par définition, sont l’âge légal et les durées d’assurance soit pour vous à 62 ans.

      Répondre à ce message

    • Le 29 août 2015 à 12:45

      Bonjour,

      Vos explications pour la question posée à une autre personne sont si claires, que je me permets de solliciter vos connaissances 2 petites questions.

       Je viens de passer en invalidité catégorie 2, cela me donne t’il droit à une carte d’invalidité pour les transports et à qui dois-je m’adresser ? (car atteinte de graves discopathies et d’un pied algodystrophique, j’ai du mal à rester longtemps debout)

       J’avais droit en catégorie 1, car touchait Allocation spécifique de solidarité Pôle emploi, à des réductions avec mon avis de situation actualisé PE. Mais en catégorie 2 je ne touche plus rien de Pôle emploi et n’ai donc plus de justificatif à fournir pour bénéficier de réduction dans expos, ciné, etc... L’attestation invalidité 2 peut elle me permettre ces mêmes réductions ? (je suis seule et si je ne sors pas un peu de chez moi, je vais énormément déprimer...)

      Merci mille fois de votre aide, j’en ai grand besoin !

      Répondre à ce message

      • Le 29 août 2015 à 18:35

        La pension d’invalidité a pour objet principal de procurer un revenu de remplacement assuré par les CPAM.
        Les invalides peuvent faire reconnaître leur handicap par la Maison départementale des personnes handicapés. Un certain nombre de mesures peuvent accompagner cette reconnaissance.

        Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 25 août 2015 à 17:03

    Bonjour je suis en invalidité catégorie 2, mais je travaille 2 heures par jour.
    Le fait d’être en invalidité catégorie 2 me baisse oui ou non l’âge de la retraite ?
    Bien cordialement

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 23 août 2015 à 02:21

    Bonjour,

    Je suis né en mars 1960 , j’ai 55 ans et une polyarthrite depuis l’âge de 23 ans, résistante aux traitements.
    Je suis salarié depuis 2000.
    J’ai une RQTH depuis 2008 et une invalidité de catégorie 1 prononcée en mars 2015.
    La polyarthrite évolue malgré les traitements et la possibilité d’une invalidité de catégorie 2 n’est pas exclue.
    L’assistante sociale de notre entreprise prétend qu’en cas d’inaptitude prononcée avant l’âge légal de la retraite, soit a priori 62 ans en ce qui concerne ma tranche d’âge , j’aurai droit à une retraite à taux plein quelque soit la durée à laquelle j’ai cotisé.
    Le calcul de mes trimestres de retraite est de l’ordre de 90 car ayant fait des études longues (jusqu’à 30 ans) et travaillé longtemps à l’étranger sans cotiser en France (6 ans).

    Mes questions sont les suivantes :
     est-il vrai que si je venais à passer en invalidité de catégorie 2 avant 62 ans étant RQTH depuis 2008 et qu’une inaptitude soit prononcée, je verrai ma pension d’invalidité remplacée à l’âge de la retraite par une retraite à taux plein ? Mais que signifie exactement une retraite à taux plein si je n’ai que 90 trimestres ? est-ce à dire que je toucherai la même somme qu’une personne ayant ses 145 trimestres ?
     quelle est ou sera la répercussion d’une invalidité de catégorie 1 puis peut-être 2 sur le montant des trimestres cotisés pour ma retraite car même s’ils sont "validés", j’imagine qu’en travaillant en invalidité, la part que versera mon employeur sera moins importante puisque mon temps de travail est réduit de facto depuis mars 2015 sur décision du médecin-conseil ?
     dois-je racheter des points de retraite , certains me le déconseillent formellement vu la cherté et d’autres sont pour ?
     je me fais beaucoup de soucis car seule avec 3 enfants à charge dont l’un est parti faire des études aux Usa, une autre au québec et le dernier en faculté de Droit ;
     Merci d’avance pour vos réponses et votre aide ;
    Bien cordialement.

    Répondre à ce message

    • Le 23 août 2015 à 16:11

      C’est votre situation d’invalide qui vous permettra d’obtenir le taux plein de 50% mais attention la pension sera calculée au prorata des trimestres validés soit trimestres acquis divisé par trimestres requis (167)
      Les conséquences de l’invalidité sur le montant de la pension ne porte pas sur les trimestres car ils seront tous validés mais sur la base de calcul du salaire annuel moyen des meilleures années dans la limite de 25. Les années d’invalidité ne produisant pas ou peu de cotisations, il n’entre pas dans la moyenne ou la réduise ( pour le calcul voir la fiche 21 Du salaire annuel moyen au calcul de la pension de base.
      Ainsi, si votre employeur par une prévoyance complète la différence entre une pension de 2ème catégorie et votre salaire, il est préférable de ne plus travailler, ce qui est par ailleurs la définition de la 2ème catégorie, sinon votre salaire moyen de référence va baissé.
      Enfin, cette situation ne vous permet pas de rachat.(voir fiche 16 Rachats et régularisations : années d’études, années incomplètes, stages, apprentissage, assistante maternelle, aide familial agricole, tous vos trimestres étant validés

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 21 août 2015 à 19:37

    {{}}merci Mme monsieur de me dire
    Je suis née le 12/11/1949 j’ai eu ma retraite par le médecin conseil en2009 pour inaptitude et je suis reconnue par la cotorep travailleur handicapée je voudrai bien avoir plus de précisions sur ma retraite si je pourrais en bénéficier à taux plein merci
    Numéro ss 2491199351786

    Répondre à ce message

    • Le 22 août 2015 à 18:45

      Si votre retraite a été liquidée au titre de votre inaptitude, elle aura forcément été à taux plein de 50%. Attention, elle reste cependant calculée sur le nombre de trimestres que vous avez validés. Une pension liquidée ne peut pas être modifiée.

      Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 15 août 2015 à 21:47

    Bonjour,

    Mon épouse née en 1958 et en invalidité niveau 2 depuis 3 ans, elle possède 16 trimestres avant trimestres avant 20 ans et cumulera 175 trimestres à son soixantième anniversaire ( en comptant les trimestres assimilés pour invalidité ).

    Ma question est la suivante : Pourra t’elle bénéficier de la retraite pour carrière longue à 60 ans ?

    Merci d’avance

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 8 août 2015 à 18:02

    Bonjour,
    Je suis en invalidité catégorie 2 depuis 06/2007 et j’ai repris une activité professionnelle à temps partiel 4h/jour depuis 09/2008. Je dois remplir un questionnaire médical pour prendre une assurance dépendance sur lequel on me demande :
    Êtes-vous ou avez-vous été reconnu en incapacité ou invalidité supérieure ou égale à 10% par un organisme de protection sociale (Cotorep, Sécurité sociale, MSA,MDPH,autres) ?
    Je ne sais pas si je dois dire oui ou non car je ne connais pas le % d’incapacité qui correspond la catégorie 2.
    Pouvez-vous me renseigner à ce sujet.
    Merci par avance.
    Cordialement.

    Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 16 avril 2015 à 15:02

    Bonjour.

    Je suis âgé de 61 ans, classé en invalidité 2ème catégorie depuis 2006 (après seulement 25 mois d’arrêt maladie) et toujours aux effectifs de l’entreprise (sans salaire).
    Mon départ en retraite étant programmé pour la fin de l’année, j’ai consulté vos fiches-conseils et cela m’amène à vous poser une question.

    Ayant communiqué à mon employeur courant 05/2006 la notification de mon classement définitif en invalidité datée du 09/05/2006 avec prise d’effet le 01/06/2006, je suis étonné que l’employeur ne m’a jamais convoqué aux visites de pré-reprise et de reprise qui auraient dû être organisées à l’issue de mon dernier arrêt de travail se terminant le 04/06/2006. De ce fait, je n’ai pas pu bénéficier d’une reprise de travail avec aménagement de mon poste adapté à ma maladie ou reclassement, ce qui a été préjudiciable à mon évolution de carrière.
    D’après une décision de la Cour de cassation en 2011, toutes les personnes qui sont dans mon cas auraient dû être convoquées dans les plus brefs délais à cette visite. D’ailleurs les articles R4624-20 à R4624-24 ont été modifiés en ce sens par le décret n°2012-135 du 30 janvier 2012.
    Je n’ai jamais manifesté à mon employeur mon intention de ne pas reprendre le travail ; le simple fait de ne plus lui adresser d’avis d’arrêt de travail aurait dû le faire réagir.

     Comment pourrait réagir mon employeur si je lui signale cet "oubli" au bout de 9 ans ?
     Dois-je par la même occasion lui demander d’organiser ces visites et donc manifester clairement mon intention de reprendre le travail ?
     Ne va-t-il pas laisser traîner la situation actuelle jusqu’à la date imposée de mon départ en retraite ?

    J’avoue que, vu mon ancienneté et mon statut (agent de maîtrise), je préfèrerais que la rupture de mon contrat de travail se traduise par le versement d’une indemnité de licenciement plutôt qu’une indemnité de départ à la retraite.

    Répondre à ce message

    • Le 17 avril 2015 à 17:08

      La cour de Cassation énonce le principe suivant :
      « Dès lors que le salarié informe son employeur de son classement en invalidité deuxième catégorie sans manifester la volonté de ne pas reprendre le travail, il appartient à celui-ci de prendre l’initiative de faire procéder à une visite de reprise laquelle met fin à la suspension du contrat de travail. »
      Vous faites partie de l’effectif et vous pouvez très bien manifester votre intention de reprendre une activité et mettre fin à la suspension du contrat de travail. Je vois mal sur quel fondement l’employeur pourrait s’y opposer. Cette étape franchie, l’avis d’inaptitude prononcée par le médecin du travail entraine la procédure que l’on connait avec l’obligation au bout du compte la reprise du paiement du salaire faute de reclassement ou de licenciement.
      S’il refuse d’organiser la visite de reprise il faudra sans doute saisir la juridiction prud’homale pour demander la résolution judiciaire du contrat de travail aux torts de l’employeur en vous appuyant sur la jurisprudence citée plus haut. Dans ce cas il faudra vous faire aider par votre syndicat.
      Votre employeur ne peut pas laisser trainer, tant qu’il n’a pas rompu le contrat de travail et après la visite de reprise qui met fin à la suspension du contrat de travail, il est tenu de réagir :
       Le licenciement ou
      - le reclassement ou
       la reprise du paiement du salaire 30 jours après la seconde visite médicale

      Répondre à ce message

    • Le 15 mai 2015 à 22:23

      Bonjour,

      Souhaitant bénéficier de la visite de reprise, j’ai envoyé trois courriers recommandés à mon employeur.
      Un premier le 20/04 lui demandant,
      > de préciser le motif de ma non convocation à un examen de reprise depuis l’évolution le 01/07/2012 de l’article R4624-23 du Code du travail qui impose désormais l’organisation de cet examen dès lors que le salarié n’adresse plus d’avis d’arrêt de travail à son employeur,
      > de m’indiquer si mon droit à bénéficier de cet examen était maintenu.
      Puis deux autres les 24/04 et 04/05 lui demandant de manière plus concise d’organiser l’examen de reprise réglementé par les articles R4624-22 et R4624-23 du Code du travail afin que le Médecin du travail statue sur mon aptitude (sans préciser à quoi et sans faire référence à la jurisprudence citée dans votre réponse du 17/04).
      Il m’a répondu par un courrier recommandé adressé le 12/05.

      Il ne s’oppose pas catégoriquement à l’organisation de cet examen de reprise et ne la conditionne pas au retour effectif sur mon lieu de travail. En ce sens, il respecte la jurisprudence qui a précisé dans son interprétation des dits articles que le salarié peut solliciter l’organisation de cet examen sans s’être au préalable présenté sur son lieu de travail.
      Cependant, il s’étonne que je souhaite si tardivement bénéficier de cet examen et cela à 4 mois de la date à laquelle je pourrai faire valoir mes droits à la retraite à taux plein (du fait de mon âge et de mon classement en invalidité 2ème catégorie). En conséquence, il me demande de convenir d’un entretien préalable afin de clarifier mes intentions.

       Dois-je me plier à cette exigence ou bien dois-je passer outre et réitérer ma demande en adressant une copie à l’Inspection du travail ?

      Je précise que la veille de recevoir ce courrier, j’avais contacté l’Inspection du travail qui m’avait conseillé de renouveler ma demande et de lui en adresser une copie et qui m’avait assuré qu’elle interviendrait si aucune réponse ne m’était donnée sous 8 jours.

      Merci pour votre attention.

      Cordialement.

      Répondre à ce message

      • Le 16 mai 2015 à 16:09

        C’est la visite de reprise qui met fin à la suspension du contrat de travail et donc l’entretien « qualifié de préalable » n’a pas de fondement juridique.
        Vous pouvez donc réitérer votre demande. Je demande un avis à un autre militant.

        Répondre à ce message

    • Le 10 juin 2015 à 16:12

      Bonjour,

      Je vous remercie sincèrement pour vos précédentes réponses.
      Je vous soumets l’évolution de mon affaire.

      Je n’ai pas donné suite à la proposition d’organisation d’un entretien préalable formulée par mon employeur. J’ai réitéré pour la 3ème fois ma demande d’organisation de la visite de reprise par l’employeur avec cette fois-ci copie adressée à l’Inspecteur du travail. C’est ainsi que j’ai été convié à me présenter au service médical de l’entreprise le 04/06 pour y passer la visite de reprise effectuée par un de ses médecins salariés.

      1/ À l’issue de cet entretien que je ne peux qualifier d’examen médical puisqu’il ne m’a pas examiné et n’a pas pris connaissance de mes justificatifs médicaux (compte-rendus d’examens, analyses, traitements pour deux ALD 30), le médecin m’a remis une fiche d’aptitude indiquant dans la rubrique Conclusions : « Apte à une reprise à mi-temps. À revoir dans 15 jours ».
      À part le cachet du service de santé et les mentions manuscrites de mes nom, prénom et date de naissance et du nom du médecin et de sa signature, il n’y a rien d’autre que le cochage des cases Visite de reprise et Maladie ou accident non professionnel dans la rubrique Nature de l’examen : pas de date de l’examen, pas de cochage de Apte ou Inapte, pas de date d’embauche, pas de description de mon poste de travail actuel, pas d’indication de qui est a demandé cette examen...

       Est-ce qu’une fiche aussi sommairement remplie a valeur légale ?

       Vu qu’un avis d’aptitude avec « avec réserves » ne vaut pas avis d’inaptitude et que, contrairement à l’inaptitude, il n’y a pas lieu d’organiser une 2ème visite lorsque l’aptitude a été constatée dès la 1ère visite, comment être certain que lorsque je serai revu par le médecin « dans 15 jours » ce sera bien dans le cadre de la 2ème visite de reprise qui me permettrait alors de faire prendre en compte mon état de santé physique et psychique dans les préconisations d’aménagement de mon poste adressées à l’employeur ?

      2/ Ce matin, j’ai reçu un mail envoyé par la personne de la Direction des Ressources Humaines qui avait répondu à mes courriers recommandés et qui m’avait convoqué à la visite de reprise.
      Elle m’informe simplement que, suite à la communication de la fiche d’aptitude concluant à mon aptitude à une reprise du travail à mi-temps, l’organisation d’un entretien avec un Responsable Ressources Humaines est en cours.
      Je lui ai répondu en demandant l’objet de cet entretien.

       Est-ce que mon employeur a le droit de me convoquer avant même que le médecin du travail ait pu établir ses préconisations d’aménagement de poste à l’issue de la 2ème visite de reprise ?
       Ou est-ce la preuve que l’aptitude a été définitivement prononcée et qu’il n’y aura pas de 2ème visite de reprise ?

      Concernant ces questions, je pense qu’il faut prendre en compte la réponse faite par le DGT le 19/09/2013 à un secrétaire national d’un syndicat.
      En voici un extrait :

      « Si l’employeur est en effet responsable de l’organisation effective de la deuxième visite nécessaire, sauf exceptions limitativement listées, à la déclaration d’une inaptitude, celle-ci est déclenchée par la mention « à revoir dans quinze jours » portée par le médecin du travail sur la fiche d’aptitude émise à l’issue du premier examen médical. C’est donc bien le médecin du travail qui apprécie l’opportunité d’un second examen, qui constitue une étape obligatoire dans la déclaration de l’inaptitude d’un salarié à son poste de travail. Cette visite doit donc apparaître en tant que telle dans la fiche médicale d’aptitude. Le fait que cette mention figure, sous la rubrique « examen à la demande » n’emporte pas juridiquement de transfert de responsabilité de l’employeur vers le médecin du travail dans la réalisation effective de ce deuxième examen. Cela ne rend pas non plus les conclusion de la visite inopposables. »

      Je vous prie de m’excuser pour la longueur de mon message

      Cordialement.

      Répondre à ce message

      • Le 12 juin 2015 à 17:54

        Si la décision du médecin du travail n’est pas conforme, elle reste applicable. Elle peut faire l’objet d’un recours auprès de l’inspection du travail.
        Si l’aptitude est assortie d’un passage à mi-temps, et si ce mi-temps est accepté par l’employeur, il y a modification du contrat de travail et vous n’êtes pas tenu de l’accepter. En conséquence, la 2ème visite me parait inévitable faute de quoi la procédure de licenciement qui s’ensuivrait serait illégale.
        Dans la mesure où la suspension du contrat de travail a pris fin avec la visite de reprise, l’employeur peut vous convoquer pour un entretien, cela fait partie de ses prérogatives d’employeur et l’objet de l’entretien ne me semble pas obligatoire.
        Excusez le retard de ma réponse.

        Répondre à ce message

    • Le 3 août 2015 à 12:08

      Bonjour Gilbert,

      Vous êtes tout excusé ! C’est moi qui suis votre obligé et comme tel vous remercie pour vos réponses toujours aussi pertinentes.

      Vu l’évolution défavorable de la situation, j’ai plusieurs questions à poser.

      1/ Je me suis rendu à l’entretien planifié le 12/06/2015 et qualifié d’entretien professionnel (article L6315-1 du Code du travail) sur la convocation envoyée la veille en LRAR.
      Réalisé par le chef du personnel en présence d’un responsable technique. Pas de remise du document final prévu au § I de l’article L6315-1...
      Le chef du personnel avait organisé à la hâte cet entretien parce qu’il considérait l’avis d’aptitude à mi-temps rendu par le médecin du travail comme étant définitif (ce que j’ai réfuté) et qu’il fallait identifier au plus vite une nouvelle affectation compatible avec mes compétences professionnelles (et mon état de santé, ai-je ajouté).
      Le chef du personnel n’a reconnu son obligation d’organiser la 2ème visite de reprise que lorsque je lui ai cité la réponse du Directeur Général du Travail concernant la mention « à revoir sous 15 jours » sur la fiche d’aptitude médicale.

      2/ La 2ème visite de reprise a donc eu lieu le 18/06/2015. Le médecin du travail n’avait eu aucun retour de l’entretien du 12... Il m’a remis la fiche d’aptitude confirmant son avis donné le 04/06/2015. Comme sur la 1ère fiche d’aptitude, il n’a rien renseigné et n’a même pas coché les cases APTE ou INAPTE ; il a juste mentionné « Apte à une reprise du travail à mi-temps à partir du 22/06/2015 avec présence chez [la société] les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi après-midis » dans la case Conclusions.

       Vu ces carences, cette fiche médicale doit-elle être traitée comme un avis d’aptitude ou un avis d’inaptitude et cet avis ne peut-il se rapporter qu’à mon ancien poste de travail ?

      Je pose cette question car le DGT a rappelé dans sa réponse du 19/09/2013 que « la réglementation ne prévoit juridiquement que deux cas, l’aptitude ou l’inaptitude du salarié, et que les réserves et/ou demandes d’aménagement de poste seront donc portées soit dans les conclusions, soit dans l’espace réservé à l’aptitude » et que par ailleurs le Conseil d’État a précisé le 21/01/2015 (décision n° 364783) « qu’il résulte des dispositions de l’article L. 1226-2 du code du travail qu’à l’issue des périodes de suspension du contrat de travail consécutives à une maladie ou un accident non professionnel, l’aptitude d’un salarié à reprendre son activité professionnelle est appréciée en prenant en compte les fonctions que l’employé occupait effectivement avant ces périodes, quel que soit l’emploi prévu par le contrat de travail de l’intéressé ».

      Je compte m’appuyer sur ces carences voire difficultés d’interprétation (apte ou inapte ?) et sur ces textes officiels pour contester l’avis d’aptitude auprès de l’Inspecteur du Travail (délai 2 mois, soit avant le 18/08/2015).

      3/ Respectant à la lettre la décision du médecin du travail, je me suis présenté sur mon lieu de travail le 22/06/2015. Le chef du personnel m’a renvoyé chez moi et le soir-même m’a adressé une lettre m’annonçant que dans l’attente de l’identification de ma nouvelle affectation j’étais dispensé d’activité et le paiement de mon salaire allait reprendre à compter du 18/06/2015.

      4/ Le 17/07/2015, soit 29 jours après la 2ème visite de reprise, le chef du personnel m’a adressé une lettre m’annonçant ma nouvelle affectation prenant effet le 01/09/2015 et que dans l’attente je continuais à être dispensé d’activité et mon salaire était maintenu.

      5/ Je viens de recevoir mon bulletin de paie de juin-juillet. Je découvre que depuis le 18/06/2015 mon employeur a repris le versement de mon salaire au montant qu’il était avant ma mise en invalidité en 2006 en tenant compte des AG annuelles survenues depuis 2006 mais en le DIVISANT PAR DEUX.
      Mon employeur m’a passé au mi-temps, 80,17 heures par semaine, alors que mon contrat de travail prévoit 160,33 heures à plein temps (37 heures par semaine par avenant de 01/2003). Mon employeur a donc apporté des modifications substantielles de mon contrat de travail sans me proposer d’avenant !
      L’inspection du travail m’a confirmé verbalement la nécessité d’un avenant même si le mi-temps a été préconisé par le médecin du travail.

      Je vais adresser un courrier RAR à mon employeur notifiant mon refus du poste auquel il m’a affecté au motif que mon contrat de travail a été modifié sans mon accord exprès et que cette affectation est un reclassement qui n’avait pas lieu d’être puisque le médecin du travail n’a pas déclaré clairement si j’étais apte ou inapte à mon ancien poste.

       Est-ce recevable sachant que je ne souhaite pas reprendre le travail à mi-temps (baisse de revenus par suspension de la rente invalidité prévoyance) et surtout pas à ce poste (incompétence due à longue absence, échec assuré) ?

      De nouveau, je vous prie de m’excuser pour la longueur de l’argumentation encadrant mes 2 questions.

      Cordialement.

      Répondre à ce message

      • Le 4 août 2015 à 16:15

        Sur l’avis du médecin du travail :
        Tant l’article L1226-2 du CT que l’article R4624-22 précisent que l’aptitude concerne l’emploi occupé précédemment et en tout état de cause l’avis doit être explicite.
        En la circonstance, la position du MT semble suspecte, il considère comme acquis le reclassement dans un emploi à mi-temps (tout comme votre employeur) alors que c’est la seconde visite médicale qui fixe le point de départ de l’obligation de reclassement.
        Au total il se prononce sur une question qui ne lui est pas posée.
        La question de l’impartialité peut être posée, et notamment au Conseil de l’ordre.
        Sur le contrat de travail :
        Il convient d’abord de relever que la reprise du paiement du salaire doit intervenir à l’issue d’un délai d’un mois à compter de la date de la seconde visite médicale sur la base du salaire de l’emploi occupé (plein temps) et ceci en l’absence de reclassement ou de licenciement (article 1226-4 du CT).
        A la suite de votre refus de reclassement, cette obligation se poursuivra. Sauf risques juridiques et/ou financiers importants, l’employeur n’aura pas d’autre choix que d’engager la procédure de licenciement.
        J’attire votre attention, votre refus du reclassement doit être essentiellement motivé par le refus de la modification de votre contrat de travail. La contestation de l’avis du médecin du travail ne doit être que complémentaire.
        Si vous souhaitez poser d’autres questions, je vous propose d’indiquer votre adresse courriel dans un prochain message (non publiée).

        Répondre à ce message

  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 29 juillet 2015 à 18:48

    bonjour
    je suis artisant charpentier couvreur je suis en invaliditée totale et définitive au métier depuis le 1/04/2013
    jusqu au 31/03/2016 j ai subit une ostéotomie tibiale sur un genoux l autre je le ferai plus tard sachant que le
    chirurgien ma dit dans 1 an . souffrant beaucoup du dos un IRM a décelé 5 hernies discale et une artrhodese
    des lombaire m as ete conseillé.
    je suis trés inquiet pour l avenir que ce passe t il pour moi aprés ces 3 ans .
    j aurais 57 ans en 2016 et ma pension est actuellement de 1200 euros.
    dans l attente d une réponse merci.

    Répondre à ce message

    • Le 30 juillet 2015 à 16:56

      La loi portant réforme des retraites a fixé les principaux paramètres de fonctionnement des régimes invalidité-décès des professions artisanales (L. no 2003-775, 21 août 2003).
      Dans le cadre de ce régime obligatoire, les artisans peuvent bénéficier :
      — d’une pension pour invalidité totale et définitive lorsqu’ils sont reconnus physiquement inaptes à l’exercice de toute activité professionnelle ;
      — une pension dite pour incapacité au métier, lorsqu’ils ne peuvent poursuivre leur activité artisanale, tout en étant apte à exercer une autre activité professionnelle.
      Diverses modifications ont été apportées au règlement du régime invalidité-décès des artisans, notamment l’attribution de la pension pour incapacité au métier pour la durée de l’incapacité, et non plus limitée à une période de 3 ans.

      Suivi médical de l’incapacité
      À la suite de l’attribution de la pension, l’assuré fait l’objet d’examens médicaux périodiques, et à chaque passage en commission, est fixée la date du prochain examen médical à effectuer (Règl. du régime invalidité-décès des professions artisanales, art. 7).

      Des contrôles médicaux doivent être prévus selon une périodicité d’au moins trois ans qui dépend de la pathologie et de l’âge de l’intéressé. Cette date de nouvel examen doit être médicalement pertinente. Une échéance systématique de nouvel examen à trois ans de la date de reconnaissance médicale initiale, n’ayant pas de justification médicale, n’est plus préconisée. Ainsi le médecin conseil peut décider de la reconnaissance à titre définitif de l’incapacité totale au métier. Il est rappelé qu’à tout moment, l’assuré peut demander la révision de sa pension, et que dès lors l’examen de contrôle médical est de droit (Circ. RSI no 2007/134, 5 nov. 2007).
      À l’issue de ces contrôles, l’incapacité au métier est soit confirmée (fixation d’une nouvelle date de contrôle médical), soit infirmée (l’assuré est apte à reprendre son activité), soit transformée en invalidité à toute activité rémunératrice accompagnée éventuellement d’une majoration pour tierce personne.

      Répondre à ce message

    • Le 3 août 2015 à 12:07

      Bonjour Gilbert et merci pour ces renseignements .
      cordialement

      Répondre à ce message