UNION CONFÉDÉRALE CFDT DES RETRAITÉS

B. Retraites anticipées Sécu


09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH


Pour des raisons de santé, de conditions de travail, d’usure de l’organisme, de plus en plus de salariés sont en invalidité ou inaptes en fin de carrière. La réforme des retraites de 2023 leur maintien à 62 ans l’âge de départ à la retraite. Ils deviennent des dispositifs de départ anticipé du fait du report de l’âge légal de départ à 64 ans. Nous ajoutons des informations sur le contrat de travail en cas d'invalidité ou d'inaptitude.

Mise à jour :
(les mises à jour précédentes sont retirées)
 réécriture de la fiche suite de la réforme de 2023, loi et décrets d’application (9/11/23) ;
 compléments suite à la circulaire Cnav 2022-21 portant uniquement sur la retraite pour inaptitude (20/11/23)

Bon à savoir

Les fonctionnaires sont concernés par cette fiche seulement s’ils sont déjà en retraite pour invalidité.
Voir : 40 La retraite anticipée pour invalidité ou inaptitude au travail

1. La retraite anticipée si inaptitude au travail

Pour les assurés reconnus inaptes au travail, la réforme de 2023 maintient le droit à la retraite à 62 ans, créant ainsi un nouveau départ anticipé en retraite. Cette retraite bénéficie du taux plein de 50%, donnant à l’assuré le droit au minimum contributif. Toutefois, la retraite reste calculée au prorata des trimestres validés par rapport aux trimestres requis.

Est reconnu inapte au travail l’assuré ne pouvant pas poursuivre l’exercice de son emploi sans nuire gravement à sa santé. Et il est atteint d’une incapacité de travail médicalement constatée dont le taux est fixé à 50%. Le maintien à 62 ans (au lieu de passer progressivement à 64 ans) est applicable depuis septembre 2023.
L’inaptitude au travail est reconnue par le médecin-conseil de l’organisme qui attribue la retraite.

Lors de la demande d’une retraite au titre de l’inaptitude, l’assuré doit fournir :
 un rapport de son médecin traitant suivant un modèle que lui remettra la caisse ;
 ou une fiche établie par le médecin du travail pour les assurés qui relèvent de la médecine du travail.

Sont aussi reconnus inaptes au travail sans être soumis au contrôle médical :
 les titulaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) (voir ci-dessous) ;
 les titulaires de la carte d’invalidité de plus de 80 % ;
 les enseignants du privé sous contrat, titulaires d’une retraite pour invalidité (voir fiche 6) ;
 assurés justifiant d’un taux d’IP d’au moins 50 % sans attribution d’AAH (Validité annuelle de la notification MDPH).

La demande d’inaptitude déposée avant la notification d’attribution de la retraite à titre normal est recevable avec effet à la date de la première demande de retraite.
La caisse qui sert la pension d’invalidité adresse un avis de signalement à la caisse de retraite du lieu de résidence de l’assuré et une demande de retraite à l’assuré.

Bon à savoir

Invalidité ou incapacité ?

Invalidité et incapacité sont deux notions différentes. L’incapacité permanente correspond à la subsistance d’une infirmité, consécutive à un accident du travail ou une maladie professionnelle, et diminuant, de façon permanente, la capacité de travail de la victime.

2. La retraite anticipée si pension d’invalidité

Bon à savoir

Invalidité et trimestres pour la retraite

Les périodes d’invalidité donnent droit à des trimestres assimilés (fiche 19) et à des points de retraite complémentaire (fiche 35).

Pour les assurés titulaires d’une pension d’invalidité, la réforme de 2023 maintient le droit à la retraite à 62 ans, créant ainsi un nouveau départ anticipé en retraite. Cette retraite bénéficie du taux plein de 50%, donnant à l’assuré le droit au minimum contributif. Toutefois, la retraite reste calculée au prorata des trimestres validés par rapport aux trimestres requis.

Toutefois, si l’assuré invalide poursuit une activité professionnelle, il pourra continuer à bénéficier de sa pension d’invalidité jusqu’à 67 ans. En cas de recherche d’emploi à 62 ans, la conversion de la pension d’invalidité en pension de retraite peut être reportée de six mois à condition d’avoir exercé une activité professionnelle six mois avant 62 ans. Sa retraite ne pourra être inférieure à la retraite qu’il aurait pu percevoir à 62 ans.

L’invalidité est une incapacité pour le salarié de poursuivre une activité, ou avec une capacité de travail très réduite. Elle est évaluée par le médecin-conseil de la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) et s’apprécie par rapport à la capacité de travail restante et à l’ensemble des possibilités d’emploi existant pour le salarié Elle doit résulter d’une maladie ou d’un accident non professionnel. L’invalidité est susceptible d’ouvrir droit à pension.

L’organisme servant la pension d’invalidité adresse un avis de signalement à la caisse de retraite du lieu de résidence de l’assuré et un formulaire de demande de retraite à l’assuré.

Bon à savoir

À chaque médecin sa responsabilité

Le médecin-conseil de la caisse d’assurance-maladie (CPAM) statue, entre autres, sur la poursuite ou non du paiement des indemnités journalières et sur la mise en invalidité.
Le médecin du travail déclare le salarié apte ou inapte à tenir son poste de travail.
Le médecin traitant prescrit une incapacité temporaire aussi longtemps qu’il le juge nécessaire, même si la CPAM cesse les paiements des indemnités journalières (IJ).

3. La retraite anticipée si allocation adulte handicapé (AAH)

Pour le titulaire de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), la réforme de 2023 maintient le droit à la retraite à 62 ans, créant ainsi un nouveau départ anticipé en retraite. Cette retraite bénéficie du taux plein de 50%. la retraite reste calculée au prorata des trimestres validés par rapport aux trimestres requis.

Le titulaire de l’AAH est réputé inapte au travail. S’il est sans activité professionnelle, il bénéficie d’une substitution automatique de l’AAH par la retraite dès 62 ans. Si les revenus sont inférieurs au montant de l’Aspa, il peut demander immédiatement cette allocation.

Le bénéficiaire de l’AAH peut s’opposer à la liquidation de sa retraite. Informé par écrit par sa caisse de retraite, au plus tard six mois avant l’âge de 62 ans, il doit répondre par écrit en recommandé AR quatre mois avant 62 ans de son opposition à l’attribution de la retraite.

En cas de liquidation de la retraite, seules les personnes ayant un taux d’incapacité d’au moins 80 % peuvent continuer à percevoir un différentiel d’AAH, si le montant de leur pension n’est pas équivalent à celui de leur AAH. Cela leur évite de demander l’Aspa (fiche 23).

Aspa

L’assuré reconnu inapte au travail dont la retraite est inférieure à l’Aspa peut bénéficier de cette allocation différentielle de solidarité.
Voir fiche : 23 L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)

4. Le contrat de travail en cas invalidité ou inaptitude ?

La reconnaissance de l’invalidité par la sécurité sociale n’a pas, en soi, d’incidence sur le contrat de travail. Faut-il mettre fin au contrat de travail après la mise en invalidité ou en cas d’inaptitude au sens du code de la sécurité sociale ?

Lorsqu’il est informé par le salarié en arrêt de travail de son classement en invalidité, l’employeur doit prendre l’initiative de faire procéder à une visite de reprise afin que le médecin du travail se prononce sur son aptitude au travail. La visite de reprise est également obligatoire après une absence d’au moins 60 jours (30 jours pour accident ou maladie du travail). Seule la visite médicale de reprise auprès du médecin du travail met fin à la suspension du contrat de travail.

L’examen de reprise a pour objet de vérifier si le poste de travail que doit reprendre le salarié ou un poste de reclassement est compatible avec son état de santé. Aucun travail ne peut être exécuté durant cette période (non payée) sans avis du médecin du travail !

Ensuite et légalement, l’employeur est tenu d’effectuer une recherche de reclassement dans le mois qui suit la deuxième visite, même s’il se trouve dans l’impossibilité d’assurer le reclassement. Il n’a cependant pas d’obligation de résultat. Faute de reclassement, il procède au licenciement. S’il propose un reclassement adapté dans un autre emploi, il est possible de le refuser, sans que cela ne porte préjudice aux droits à indemnisation. À défaut de reclassement, si le salarié n’est pas licencié, l’employeur est tenu de reprendre le paiement du salaire.

La plupart des professions sont couvertes par des garanties conventionnelles de prévoyance. Un complément de revenu complète la pension d’invalidité, cette garantie continue de produire ses effets après la rupture du contrat de travail. Se renseigner auprès de sa section syndicale CFDT de l’entreprise ou de son employeur.

Un salarié en maladie depuis au moins 60 jours, proche de la retraite qui estime être dans l’impossibilité de reprendre son travail suivra la même procédure. Il peut demander, avant la fin des arrêts de travail, au médecin du travail une visite médicale de préreprise. L’inaptitude pourra être prononcée dès cette visite.

Attention !

Indemnité de rupture

Le préavis n’est ni travaillé ni payé. L’indemnité de licenciement légale ou conventionnelle est due même en cas de refus d’une proposition de reclassement.
S’il est démontré que l’inaptitude est d’origine professionnelle, le préavis est payé sous forme d’indemnité compensatrice, l’indemnité légale de licenciement est doublée et une indemnité temporaire d’inaptitude pourra être versée par la CPAM dans l’attente de la décision de reclassement ou de licenciement pendant un mois au maximum.

Licencié pour inaptitude, mais indemnisé par Pôle emploi

Un licenciement pour inaptitude ne signifie pas que le salarié est inapte à tout travail. Il pourra s’inscrire à Pôle emploi comme demandeur d’emploi et bénéficier de l’indemnisation du chômage. Il pourra aussi bénéficier du maintien des garanties de sa complémentaire santé (au titre de sa portabilité).

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 16 mai 2015 à 09:16

    Bonjour Gilbert
    j’ai reçu une convocation pour un entretien prealable avant licenciement pour inaptitude pouvez vs me dire si je dois être assistée ,comment se déroule celui ci ,qu’ai je ´a dire ? J’aimerai connaître tout le deroulement et surtout ce que je ne dois pas faire . Merci

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    • Le 16 mai 2015 à 16:22

      L’entretien préalable est une procédure de protection du salarié. Dans le cas d’une inaptitude, le motif du licenciement n’est guère contestable sauf sur les obligations de reclassement qui incombent à l’employeur. Si vous jugez qu’une telle hypothèse est envisageable ou que l’employeur ne fait pas les efforts nécessaires, il est utile de vous faire accompagner et ainsi de recueillir le témoignage d’une personne de confiance habilitée à cet accompagnement.
      Donc l’entretien se résume à un exposé du motif du licenciement envisagé et l’explication sur l’impossibilité de vous reclasser. Vous ne devez signer aucun document.

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    • Le 16 mai 2015 à 19:03

      Merci pour la réponse . J’ai reçu un courrier avec AR par lequel aucun poste ne correspondait donc on va vers un licenciement . Pourquoi faut il que je sois accompagnée , va t’on me poser des questions et quel genre de questions ? Tout cela m’angoisse

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      • Le 17 mai 2015 à 09:30

        Ne vous angoissez pas, il s’agit d’une simple formalité légale donc obligatoire. Vous n’êtes pas obligée d’être accompagnée. Si le reclassement s’avère impossible, l’employeur vous en expliquera les raisons. Je ne vois pas quelles questions il peut vous poser. S’il pose des questions sur les raisons de votre inaptitude, vous ne répondez pas pas, il s’agit de secret médical.

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    • Le 17 mai 2015 à 13:03

      Merci beaucoup pour votre réponse
      cdt

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 10 mai 2015 à 20:06

    bonsoir . je suis en invaliditè deuxieme categorie . je vais avoir 60ans a la fin de l annèe .puis je demander a passer ala categorie supperieure

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    • Le 11 mai 2015 à 08:05

      La catégorie d’invalidité est révisable à tout moment et elle dépend pas de l’âge.
      Votre état de santé doit justifier d’un besoin d’aide d’une tierce personne.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 9 mai 2015 à 20:46

    Bonsoir ,je viens d’être licencier pour inaptitude a 6 mois de la retraite pour carrière longue dans l’automobile je crains de perdre mes indemnités de fin de carrière par IRP automobile ,pouvez vous me conseiller ,merci

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    • Le 10 mai 2015 à 08:56

      Nous ne sommes pas en mesure d’apporter une réponse précise à des questions relevant de l’application de règles propres à chaque convention collective et en l’occurrence du Régime obligatoire de prévoyance relevant de la convention collective de l’Automobile. Nous vous conseillons de vous renseigner auprès du syndicat CFDT de la métallurgie de votre département.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 6 mai 2015 à 17:56

    en novembre 2014 le médecin du travail m’a déclarée en invalidité catégorie 2 "à taux plein"me précisant que comme j’atteignais l’age légal de la retraite(décembre 2014)mais n’ayant pas mon nombre de trimestres cela me permettrait de toucher ma retraite à taux plein avant l’heure.le médecin du travail m’a déclarée inapte au poste que j’occupais et j’ai été reclassée à temps partiel dans un autre poste qui ne me convient pas.mais ça me permet de toucher l’invalidité.Très fatiguée je souhaite prendre ma retraite en octobre.Est ce que ce qui m’a été dit par le médecin du travail tient toujours ?est ce que je peux toucher ma retraite à taux plein avant l’heure et quelles sont les démarches à faire merci

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    • Le 8 mai 2015 à 10:51

      L’invalidité est fixé par le médecin conseil de l’assurance maladie.
      Je suppose que le médecin vous suggérait un départ anticipée de l’âge légal de la retraite c’est à dire avant 62 ans au titre des travailleurs handicapés. Les assurés titulaires d’une pension d’invalidité de 2ème ou de 3ème catégorie sont aujourd’hui éligibles à ce dispositif s’il remplissent les conditions de durée d’assurance qui doivent être concomitantes au handicap. Voir Fiche 10 Retraite anticipée pour les travailleurs handicapés
      Le changement de la législation intervient au 1/1/2016, il faudra justifier d’une taux d’incapacité de 50% et nous ignorons si l’arrêté à paraitre prochainement reprendra les invalides de catégories 2 et 3

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 6 mai 2015 à 20:52

    Bonsoir , qui décide le licenciement pour inaptitude professionnelle ? la medecine de la sécu me mets apte a reprendre le travail suite a ma maladie professionnelle ,,, et le medecin du travail me mets en inaptitude maladie professionnelle ,,, donc je suis licencier pour inaptitude , es ce que je peux contester ,,merci

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    • Le 8 mai 2015 à 10:22

      • Le médecin conseil de la CPAM statue sur la capacité pour l’assuré à reprendre une activité professionnelle (et non pas son emploi). Il décide de mettre fin au paiement des indemnités journalières.
      • Le médecin du travail déclare le salarié apte ou inapte à tenir son poste de travail.
      Le salarié se trouve face à des décisions contradictoires.
      Les décisions relèvent respectivement du code de la sécurité Sociale et du Code du travail. Elles sont légales.
      Elles peuvent faire l’objet d’un recours avec peu de perspective de succès.
      La décision du médecin conseil peut faire l’objet d’une contre expertise médicale.
      La décision du médecin du travail peut être contesté auprès de l’inspection du travail.
      Enfin,si vous estimez que l’employeur n’a pas rempli ses obligations de recherche de reclassement, vous pouvez contester le licenciement devant le conseil des Prud’Hommes.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 4 mai 2015 à 12:58

    bonjour, je reviens vers vous pour un détail. je suis en invalidité cat.2 depuis le 1er Mai et j’ai passé la visite de pré-reprise le 4 Mai. Le médecin du travail à mis inapte et je doit le revoir dans 15 jours (le 19 Mai) pour l’inaptitude définitive. Dois-je reprendre le travail, dois-je fournir un arret de travail et est-ce que mon employeur peut me mettre en congés payés ? Que se passe t-il s’il me met en congés payés ? doit-il me payer le mois de Mai ? Encore merci pour vos réponses bien venues .

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    • Le 4 mai 2015 à 17:15

      Pendant la période situé entre la 2ème visite médicale et ensuite pour le préavis, vous ne pouvez pas travaillé ni ne serai pas payé. L’employeur ne peut pas vous imposerdes congés payés.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 3 mai 2015 à 08:28

    Bonjour, J’ai 51 ans.
    Je suis employée par CESU chez 7 employeurs âgés 70 a 80 ans depuis 8 a 11 ans comme femme de ménage.
    Suite a une maladie déclarée en début 2014, je viens d’être reconnue en invalidité 2 cat au 1er Mai 2015.
    Aucun employeur ne veut ou ne peut demander l’avis de la médecine du travail. Certains me disent que je dois démissionner qu’ils n’ont pas a me licencier.

    C’est derniers n’ayant pas d’ordinateur, ni internet, comment procéder ?
    Par avance je vous remercie pour votre obligeance.

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    • Le 3 mai 2015 à 09:46

      Cette fiche vous donne toutes les informations utiles. Je ne peux faire plus par internet.
      Essayez de contacter l’Urssaf qui gère le Cesu pour obtenir une documentation sur l’attitude de l’employeur dans votre situation.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 30 avril 2015 à 22:17

    Bonjour, je suis en invalidité catégorie 2, à quel âge est ma retraite, je suis du 30 Avril 1954, 61 ans donc. Dis-je commencer mon dossier de demande de retraite et l’aurais-je à 62 ans ? merci pour votre réponse

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    • Le 30 avril 2015 à 23:01

      Merci de lire les fiches qui répondent à vos questions.
      Si vous ne remplissez pas les conditions décrites fiches 10, 12 et 13, lisez la fiche 18 et jetez une regard sur la 17.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 28 avril 2015 à 19:58

    Bonjour, j ai 64 ans et depuis 2010 je suis inapte au travail, je bénéficiais de l ASS de pole emploi et en 2013 j ai pu obtenir de la CNAV une pension retraite pour compléter mes revenus (pour atteindre le minimum vieillesse). Aujourd’ hui le pole emploi a cessé de m indemniser sans m avertir donc pas de revenu pour le mois d avril, mon compte est (presque à découvert car j ai compté sur ce revenu pour payer mes charges ’loyer, télephone électricité et nourriture). Comme j ai payé cher des soins médicaux durant les derniers mois et que j ai mon fils a ma charge je n ai pas arrivé à faire des économies ; j ai vraiment besoin d une aide financiere urgente et cela fait 2 jours que j ai entamé des démarches auprés des assistantes sociales, je n ai pas eu de réponse favorable . Je n ai pas de choix je dois continuer mes démarches . C est la premiere fois que cela m arrive, Je vous remercie d avance de lire mon méssage et de me donner votre avis

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 27 avril 2015 à 22:54

    Bonjour
    J ai 57 ans, invalide de 1989, je touche en 2 eme cat 520E par mois
    je totalise 167 trimestres 1000 points à 1.30 le point annuel( cela me fera combien approximativement ?)
    Quand pourrais je prendre ma retraite ? Est ce automatique ?
    Aurais je droit à une retraite anticipée ?
    Mon ami est aussi invalide 2 eme
    mo ami n a que 45 ans
    Que me conseillez vous ?
    Merci à tous
    je suis anxieux

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    • Le 30 avril 2015 à 15:23

      La pension d’invalidité prend fin à l’âge légal de départ à la retraite (62 ans). Elle est remplacée par la pension de vieillesse allouée en cas d’inaptitude au travail (calculée sur la base du taux de 50 % du salaire annuel moyen), à compter du premier jour du mois suivant l’âge à partir duquel le pensionné peut liquider une pension de retraite
      Pour cela, la caisse qui sert la pension d’invalidité adresse :
       un avis de signalement à la caisse de retraite du lieu de résidence de l’assuré,
       une demande de retraite à l’assuré
      La pension de retraite sera calculée sur les mêmes base que votre pension d’invalidité et sera réévaluée au niveau du minimum contributif (valeur actuelle 628€), à laquelle s’ajoute la retraite complémentaire. Il faut vérifier le nombre de points acquis : pour 1000 points, la pension mensuel serait de 106€. La période d’invalidité produit en principe des points gratuits.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 28 avril 2015 à 16:12

    Bonjour
    j’ai été déclaré inapte au travail et j’ai pu toucher ma retraite à taux plein, il me manquait quelques trimestres.
    Ma retraite étant ce qu’elle est, j’envisage de reprendre une activité à temps partiel. Est-ce que c’est possible malgré mon inaptitude ?
    Merci
    Jo

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 25 avril 2015 à 08:25

    Bonjour.
    J’ai été licencié en 2007, j’ai perçu l’ ARE jusqu’en juin 2010. Juillet 2010 : ALD pendant 6 mois et ensuite perception de
    l’ ASS début mars 2011.j’ai occupé des emplois partiels tout en conservant le bénéfice de l’ASS. En 2012 je suis passé devant un médecin conseil qui ne m’a pas accordé de pension d’invalidité, je suis reconnu travailleur handicapé depuis septembre 2011. Depuis avril 2015 je suis en arret de travail et j’aurais 61 ans en aout 2015
    1- puis prétendre à des indemnités journalieres ? (pendant ces 10 dernieres années j’ai cumulé 4 ans de travail et 6 ans de chomage indemnisé)
    2- si je suis reconnu en incapacité totale de travail apres les 3 mois qui vont suivre (comme le pense mon médecin traitant) est ce que je pourrais bénéficier d’une retraite à taux plein au 1/04/2016 date de départ possible de ma retraite à taux réduit ? ( je ne peux prétendre en théorie à un taux plein que à partir du 1/04/2017)
    merci de vos réponses

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    • Le 25 avril 2015 à 11:13

      Pour avoir droit aux indemnités journalières de l’assurance maladie pendant les six premiers mois d’interruption de travail, l’assuré social doit justifier à la date de référence :
      — soit que le montant des cotisations dues au titre des assurances maladie, maternité, invalidité et décès assises sur les rémunérations qu’il a perçues pendant les six mois civils précédents est au moins égale au montant des mêmes cotisations dues pour un salaire égal à 1 015 fois la valeur du Smic au premier jour de la période de référence ;
      — soit avoir effectué au moins 200 heures de travail salarié ou assimilé au cours des 3 mois civils ou des 90 jours précédents.
      Lorsque l’arrêt de travail se prolonge sans interruption au-delà du sixième mois, l’assuré social, pour avoir droit aux indemnités journalières après le sixième mois d’incapacité de travail, doit avoir été immatriculé depuis douze mois au moins à la date de référence.Il suffit désormais à l’assuré de remplir une double condition :
      — soit avoir cotisé sur une rémunération au moins égale à 2030 Smic horaires ;
      — soit avoir effectué au moins 800 heures de travail salarié ou assimilé au cours des 12 mois précédents.

      Les assurés reconnus inaptes au travail bénéficient, à l’âge légal de départ en retraite du taux plein quelle que soit leur durée d’assurance. (pour vous 61ans et 7 mois)
      Peut être reconnu inapte au travail l’assuré atteint d’une incapacité de travail d’au moins 50 %, médicalement constatée et dans l’impossibilité de poursuivre l’exercice de son emploi sans nuire gravement à sa santé. L’inaptitude au travail doit être reconnue médicalement par le médecin-conseil de l’organisme qui attribue la pension de vieillesse.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 16 avril 2015 à 10:35

    bonjour et encore merci pour toutes vos réponses. suite à invalidité cat.2 et mise en inaptitude médecin du travail, l’employeur peut-il quand-mème me garder dans ses effectifs et si oui, est-ce que je conserve les mèmes droits que les autres salariés ? ( congés payés, primes etc ... ) merci d’avance.

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    • Le 16 avril 2015 à 10:49

      Si l’inaptitude est déclarée par le médecin du travail, l’employeur, à défaut de reclassement, vous licenciera car s’il ne le fait pas, il est tenu de reprendre le paiement du salaire.

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    • Le 17 avril 2015 à 17:16

      Bonjour Gilbert et merci pour votre réponse.

      1/ Je cite l’article R4624-20 du Code du travail :
      « En vue de favoriser le maintien dans l’emploi des salariés en arrêt de travail d’une durée de plus de trois mois, une visite de préreprise est organisée par le médecin du travail à l’initiative du médecin traitant, du médecin conseil des organismes de sécurité sociale ou du salarié. »

      2/ Je cite le dernier alinéa de l’article R4624-23 du Code du travail :
      « Dès que l’employeur a connaissance de la date de la fin de l’arrêt de travail, il saisit le service de santé au travail qui organise l’examen de reprise dans un délai de huit jours à compter de la reprise du travail par le salarié. »

      Mon employeur savait que mon arrêt de travail se terminait le 04/06/2006. Mais vu que je ne me suis pas présenté sur mon lieu de travail le lundi 05/06/2006, mon employeur n’était pas tenu à demander au médecin du travail d’organiser une visite de reprise. Et de mon côté, je pensais être dans mon bon droit en ne me présentant pas sur mon lieu de travail puisque j’avais été classé en invalidité à compter du 01/06/2006 et que j’avais adressé à mon employeur courant 05/2006 la notification "définitive" de ce classement datée du 09/05/2006.

      Durant toutes ces années, je m’en étais tenu à ces dispositions légales.

      3/ Je cite un extrait de deux décisions de la chambre sociale de la Cour de cassation prises au début 2011 qui ont apporté une nouvelle interprétation de la loi :
      « Dès lors que le salarié informe son employeur de son classement en invalidité deuxième catégorie sans manifester la volonté de ne pas reprendre le travail, il appartient à celui-ci de prendre l’initiative de faire procéder à une visite de reprise laquelle met fin à la suspension du contrat de travail. »

      Par conséquent, n’ayant plus adressé d’avis d’arrêt de travail, cela ne pouvait pas être interprété comme l’expression de mon souhait de ne pas reprendre le travail. Au contraire, cela aurait dû être interprété comme une non opposition à une proposition de reprise de mon travail après vérification de mon aptitude.
      Or mon employeur n’a rien fait.

      En conséquence, l’article R4624-23 ne s’appliquant pas à ma situation et les arrêts de la Cour de cassation n’ayant pas fait réagir mon employeur, je vais "forcer le destin" en adressant une lettre recommandée à la DRH de mon entreprise lui demandant tout simplement d’organiser ma visite de pré-reprise eu égard aux dispositions de l’article R4624-20.

      Cordialement.

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      • Le 17 avril 2015 à 17:44

        Attention, vous citez des articles du code qui sont en vigueur aujourd’hui mais la loi n’étant pas rétroactive, ils ne trouvaient pas application aux moments des faits, c’est à dire à la mise en invalidité. Ce principe n’est pas applicable aux décisions de jurisprudence.
        Attention aussi, avant cette jurisprudence, les employeurs n’étaient astreints à aucune obligation envers les salariés invalides tant que ceux-ci ne manifestaient pas leur intention de reprise. Le fait de ne pas transmettre un arrêt maladie ne constitue pas une intention de reprise.
        Ceci étant, sur le fondement qu’une invalidité est toujours temporaire, qu’une reprise d’activité est toujours possible et dans la mesure où le contrat de travail a toujours court, vous pouvez entreprendre les démarches que vous proposez dans votre conclusion.
        Sachez cependant que vous n’êtes pas tenu de passer par l’employeur pour obtenir la visite de pré-reprise. Celle-ci n’est d’ailleurs pas obligatoire dans la procédure. Par contre il faudra faire votre demande à la DRH au titre de l’article R4624-22, c’est la visite au titre de cet article qui met fin à la suspension du contrat de travail.

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    • Le 22 avril 2015 à 14:29

      Bonjour Gilbert.

      Je vous remercie pour votre explication sur la non rétroactivité de la loi qui concerne aussi le dernier alinéa de l’article R4624-23.
      Et de m’avoir averti que, n’étant plus en arrêt de travail, ce n’est pas une visite de pré-reprise que je dois demander au Médecin du travail (sans oublier de prévenir l’employeur) mais bel et bien une demande de visite de reprise que je dois directement adresser à la DRH de l’employeur.

      Je me permets de poser une nouvelle question.

      La visite de reprise semble conditionnée au retour du salarié sur son lieu de travail.
      Dans mon cas (invalidité, contrat de travail suspendu, plus d’envoi d’avis d’arrêt de travail, plus d’affectation à un quelconque poste puisque j’ai été remplacé) :
       Puis-je m’abstenir de me présenter à la DRH et aller directement au service de la médecine du travail de l’établissement au jour convenu par l’employeur pour passer la 1ère visite puis rentrer chez moi et refaire de même pour la 2ème visite que je passerai au minimum 15 jours plus tard et ainsi de suite jusqu’à la décision finale ?
       Ou alors, suis-je obligé de me présenter à la DRH bien avant (à la réception de ma lettre de demande de visite par exemple) ? Et rester à la disposition de l’employeur en me présentant chaque jour sur le site tant que les 2 visites n’ont pas été organisées voire au-delà ? Sans être rémunéré puisque le contrat de travail reste suspendu ?
       Ou bien, dois-je tout simplement envoyer de nouveau des avis d’arrêt de travail à la DRH (mais pas à la CPAM), et cela tout le temps que la procédure se mette en place et aboutisse ?

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      • Le 22 avril 2015 à 15:50

        C’est la première visite médicale de reprise qui met fin à la suspension du contrat de travail. Si le médecin émet un avis d’inaptitude, pendant toute la période, vous n’avez pas à vous présenter sur votre leu de travail. Vous n’êtes pas en mesure de fournir une prestation de travail en raison de l’inaptitude et en retour l’employeur n’est pas tenu de vous verser un salaire donc les arrêts de travail ne sont pas utiles.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 12 avril 2015 à 17:49

    Bonjour j’ai passe une visite de pre reprise avec inaptitude envisagée ma visite de reprise à lieue le même jour que la rembauche et ce 3/4 d’heure apres mon horaire habituel de travail sachant que je pars 1/4 d’heure avant pour me rendre à la MT dois je quand même presenter a mon travail pour 1/2 heure ?

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    • Le 12 avril 2015 à 19:20

      Nous ne pouvons que vous répondre par la légalité. Oui, il faut se présenter à votre poste de travail mais vous ne pouvez pas travailler.

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    • Le 13 avril 2015 à 09:34

      Merci je risque quoi si je ne me présente pas ?

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      • Le 14 avril 2015 à 15:57

        Vous pouvez prendre le risque de ne pas vous présenter, mais le risque d’une sanction existe. Elle sera en rapport avec la nature de la faute c’est à dire "minime".

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    • Le 19 avril 2015 à 15:19

      Bonjour
      je suis tres angoissee lors d’une consultation le medecin conseil me dit en avril ca fera 10 mois je vs consoliderai si votre chir ne l’a pas fait je vais donc voir le MT qui me dit je vous mettrai inapte . Alors j’en parle à mon chirurgien qui m’a fait un certificat sur papier libre me disant qu’il me consoliderai au 14/04 la MT me donne un RV pour le 7/04 qui prévoit une inaptitude donc le 14 je vois mon medecin traitant qui connaît ma pathologie et me fait mon certificat avec sequelles comme prévu . J’ai donc la visie medicale le 15 qui confirme une inaptitude à prevoir et me revoit le 29 . Seulement je suis angoissee a l’idée que le medecin conseil refuse cette consolidation en disant qu’elle est prématurée que va t’il m’arriver l ? Expertise medicale ? Et pendant ce temps la procedure de licenciement continuera t elle ( J’ai 59 ans et 1/2 et le medecin du travail ne souhaite pas que je reprenne au regard d’autres pathologies ) vais je devoir reprendre mon travail et le motif de lucenciement sera t il tjrs valable mais en inaptitude non professionnelle merci de votre réponse

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      • Le 20 avril 2015 à 10:01

        Si le médecin conseil considère qu’il faut consolider je ne vois pas pourquoi il s’opposerait alors que vous avez fait les démarches pour la reprise. Pour l’engagement de la procédure de licenciement il est impératif que le contrat de travail ne soit pas suspendu par un arrêt maladie. Dès lors, que le médecin du travail a conclu à l’inaptitude (le 29) la procédure décrite au point 4 doit s’engager.
        Avec quelques particularités pour les arrêts pour Accident du travail ou Maladie professionnelle :
        • Les délégués du personnel doivent être consultés sur le reclassement
        • L’indemnité légale de licenciement est doublée
        • Le préavis ne sera pas exécuté mais payé
        • La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 a créé une indemnité temporaire d’inaptitude pouvant être versée au salarié victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle reconnu inapte, dans l’attente de la décision de reclassement ou de licenciement prise par l’employeur, pendant un mois au maximum.

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    • Le 20 avril 2015 à 12:00

      Bonjour
      merci pour cette réponse mais le medecin conseil me l’a simplement dit de vive voix alors il peut très bien dire qu’il n’a pas dit cela et refuser ma consolidation. Est ce que cela peut stopper la procedure ? Il me semble que c’est le medecin du travail qui prime .

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      • Le 20 avril 2015 à 15:36

        La règlementation prévoit que le certificat médical final est établi par le médecin traitant, C’est la caisse primaire qui fixe la date de guérison ou de consolidation dès la réception du certificat final descriptif établi par le médecin traitant, conformément aux dispositions de l’article L. 441-6 du Code de la sécurité sociale, et après avoir recueilli l’avis du médecin-conseil. Si votre médecin établit ce certificat, il est logique qu’il ne vous prescrive plus d’arrêt de travail.
        C’est l’avis du médecin du travail qui déclenche la procédure qui concerne le contrat de travail.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 18 avril 2015 à 08:59

    bonjour j ai 52 ans je suis fonctionnaire depuis 35 ans j ai de gros soucis cardiaque la medecine du travail veut me mettre en retraire d invalidité une demande est faite a l cmp pour cat 2 est que je peux pretendre a une pension merci a vous en attente de vous lire

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 15 avril 2015 à 19:24

    Bonjour,
    Je suis née en avril 1953 donc agée de 62 ans ce mois- ci .
    Actuellement je suis en arret de maladie de longue durée depuis decembre 2013 à ce jour.Le medecin du travail m’a mise en inapttude et j’étais licenciée en juin 2014 sans propostion de reclassement .
    Après mon licenciemment j’étais dans l’imcapacité de m’inscrire à pôle emploi en raison du traitement medical lourd..
    Ma question est la suivante : Faut-il que je demande l’invalidité à la cramif ? Ou continuer à envoyer mes arrêts de maladie et attendre que le medecin conseil me convoque ?
    Sachant que je ne souhaite pas prendre ma retraite immediatement car je n’ai pas beaucoup cotisé.

    Merci de me conseiller.

    Cordialement

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    • Le 16 avril 2015 à 10:44

      Je suis étonné que vous ayez pu être licenciée pendant votre arrêt maladie car le contrat de travail était suspendu.
      La mise en invalidité n’est pas possible après l’âge légal de départ à la retraite. Si le médecin conseil met fin au paiement des indemnités journalières, votre seule possibilité sera de demander votre retraite auprès de la CRAMIF au titre de l’inaptitude.
      Vérifiez auprès de Pôle emploi si une inscription est possible.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 15 avril 2015 à 15:06

    Bonjour
    j ai 57 ans
    je suis en invalidité cat 2 et je travaille à mi temps mon contrat s arrête fin 2016.
    je dois percevoir cette invalidité jusqu’à mes 62 ans .
    père de 4 enfants que j’élève ou élevés seul ( j ai encore un garçon de 14 ans et une fille de 19 ans ) .
    ma rente d’invalidité passera en rente vieillesse.
    je souhaiterais savoirs si en plus de cette rente vieillesse , j’aurais le droits a ma retraite complémentaire en plus .

    cordialement

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 13 avril 2015 à 15:26

    bonjour, en cas de reclassement impossible dans l’établissement suite à inaptitude, l’employeur doit-il quand mème attendre 1 mois pour me licencier ? merci

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    • Le 14 avril 2015 à 16:04

      Le reclassement est une obligation de moyens mais pas de résultat. Cependant, un employeur qui licencie immédiatement pourrait se voir reprocher de ne pas avoir fait l’effort de recherche de reclassement. Toutefois il n’est pas obligé d’attendre le délai d’un mois.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 12 avril 2015 à 13:50

    Madame,Monsieur,
    Fonctionnaire à la poste depuis 1978,je viens de partir à la retraite le 1 Avril,retraite invalidité imputable au
    service,suite à un accident de trajet.Ai-je droit à l ’indemnité de fin de carrière ? Cordialement.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 8 avril 2015 à 12:10

    Madame,Monsieur

    en arrêt de maladie depuis le mois de février 2015, je demande ma retraite pour le 01/07/2015., la demande est partie le 01/04/2015.
    Ma démission , auprès de l’employeur sera envoyée le 01/05/2015.( deux mois de préavis)
    certainement, encore en arrêt maladie en juillet 2015, comment cela ce passe pour le préavis ?
    serai je obligé de le faire , sachant qu’il m’est impossible de reprendre le travail.?
    en vous remerciant de votre réponse
    cordialement
    Mr TuTuSaUs

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    • Le 8 avril 2015 à 15:23

      Tant que vous produisez des arrêts maladie, votre contrat de travail sera suspendu. Il sera rompu à la date que vous aurez fixé dans votre lettre de demande de retraite. Vous n’êtes pas tenu d’exécuter un préavis

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 7 avril 2015 à 11:43

    Bonjour , j’ai été licencié de mon entreprise suite à une inaptitude physique permanente de 20% suite à un accident du travail , je suis au chômage depuis novembre 2013 , sachant que je suis né le 12.10.1956 je pourrais partir à la retraite le 1.11.2016 . Je voudrais avoir une réponse si cela est possible si je n’est pas tout mes trimestres je vous en remercie

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 6 avril 2015 à 10:26

    j’ai 57 ans et 5 mois avec 156 trimestres de cotiser pour ma retraite je pouvais prétendre partir à 60 ANS - mais je suis tombée malade et la cpam veut me mettre en invalidité catégorie 2 - Je voudrais savoir si les 10 trimestres qui me manquent, seront pris en compte avec inval2 et si je peux toujours prétendre à 60 ANS ;
    Merci de votre réponse

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 6 avril 2015 à 08:43

    bonjour, sachant que je serais en invalidité catégorie 2 à partir du 1er mai et déclarer inapte par le médecin du travail le 04 mai, mon employeur peut-il me mettre en congé payé ayant un reliquat de 21 jours ? encore merci pour vos réponses .

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 26 mars 2015 à 20:02

    bonsoir,
    je suis actuellement en arret de travail depuis plus de trois mois consécutifs suite a plusieurs problèmes de santé , dont :( épycondilite du coude gauche et de l’épaule + problème de dos + antécédant de tumeurs du sein en rémition + bècs de pérroquet au niveau des vertèbres dorsales ) le médecin du tavail ainsi que mon médecin traitant éstime que je dois étre déclarée inapte a tout emplois . je suis reconnue TH depuis 2009 et reconnue actuellement en maladie proféssionnelle . j’aimerais savoir a qu’elles indémnitées je peux prétendre si je suis déclarée inapte a tout emplois . merci pour la réponse

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    • Le 27 mars 2015 à 14:24

      La procédure est identique au point 4 de cette fiche 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH . Avec quelques particularités :
      • Les délégués du personnel doivent être consultés sur le reclassement
      • L’indemnité légale de licenciement est doublée
      • Le préavis ne sera pas exécuté mais payé
      • La loi de financement de la sécurité sociale pour 2009 a créé une indemnité temporaire d’inaptitude pouvant être versée au salarié victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle reconnu inapte, dans l’attente de la décision de reclassement ou de licenciement prise par l’employeur, pendant un mois au maximum.
      Pour les travailleurs handicapés, le préavis est de 3 mois.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 2 avril 2015 à 17:28

    bonjour, mes indemnités journalières et mon arret de travail s’arrètent le 30 avril 2015 et je suis reconnu en invalidité catégorie 2 à partir du 1er mai 2015. Or, j’ai rendez-vous avec le médecin du travail le 4 mai pour mise en inaptitude. Que dois-je faire au niveau de mon employeur ? dois-je reprendre le travail ou pas avant la visite ? merci

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 2 avril 2015 à 14:15

    Bonjour
    je suis officielement en retraite depuis le 03 mars 2015. Je suis en arrêt de travail depuis 6 mois. Est-ce-que le fait que je n’ai encore rien touché de ma caisse de retraite m’autorise à envoyer à la CPAM la continuité de mon arrête de travail que j’ai eu ajourd’hui ?
    Merci beaucoup pour votre réponse.

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    • Le 3 avril 2015 à 11:55

      L’envoi de votre arrêt de travail va générer le paiement des indemnités que allez devoir rembourser à la régularisation sauf arrêt justifié par un accident du travail ou une maladie professionnelle.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 1er avril 2015 à 18:40

    Bonjour,

    La sécurité sociale peut elle mettre une personne actuellement en arrêt malaadie en retraite d’office dès lors que celle ci à ses trimestres ? Alors que cette personne souhaite encore travailler de façon à avoir une retraite décente.

    Il faut savoir que cet arrêt maladie est du à la manière très violente dont cette personne à fait l’objet( dégradation de poste etc)

    Avec mes remerciements.

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    • Le 1er avril 2015 à 19:13

      Le départ à la retraite n’est jamais imposé et le départ est toujours choisi par l’assuré.
      L’assurance maladie peut par contre mettre fin au paiement des indemnités journalières si le médecin conseil estime que l’assuré peut reprendre une activité professionnelle.

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  • 09 Retraite anticipée pour inaptitude, invalidité et AAH Le 31 mars 2015 à 13:10

    bonjour,je suis actuellement militaire sous contrat, j’ai la RQTH suite à une maladie qui pour le moment n’est pas reconnue liée au service.Mon contrat se finissant ne sera pas renouvelé à cause de mon état de santé, je ne sais pas si il est préférable pour moi d’attendre sagement la fin de mon contrat, puis (je le souhaite pas mais si nécessaire) demander une pension d’invalidité dans le secteur civil. Ou bien de demander une reforme militaire qui ouvre droit à une pension voir peut être à une retraite anticipé pour invalidité. Je ne sais pas ce qui est cumulable ou non, ce à quoi j’ai droit. D’avance merci si quelqu’un peut me renseigner

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    • Le 31 mars 2015 à 19:09

      Vous pouvez obtenir une pension de retraite pour invalidité sous réserve du respect de la procédure. S’agissant du privé, Il faut avoir été assujetti 12 mois à l’assurance maladie et justifier avoir effectué au moins 800 heures de travail salarié ou assimilé au cours des 12 mois civils ou des 365 jours précédant l’interruption de travail pour pouvoir prétendre à un pension d’invalidité.

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